Lefranc
7. L'oasis
Une BD de Jacques Martin et Gilles Chaillet chez Casterman - 1981
04/1981 46 pages 2203314079 Format normal 15 à 20 euros 28164
L'Airbus effectuant le vol Paris - Le Caire est détourné par des pirates et se pose dans l'oasis inhabitée de Djokar, en plein désert saharien. Parmi les otages, se trouve Jeanjean. Alors que Alger, Tripoli, Bagdad, Paris et le Vatican s'inquiètent et que l'opinion publique fustige les pouvoirs publics accusés d'abandonner les passagers de l'Airbus, Lefranc décide d'agir. Équipé d'un planeur spécial et d'un fusil paralysant sophistiqué, il se rend à l'oasis, où il recevra l'aide de Rahim, un farouche guerrier solitaire, qui combat "ceux qui souillent... Lire la suite
Le reporter se lance seul à la rescousse d’otages d’un Airbus par des pirates, c’est un peu too much quand on y pense.
Néanmoins l’histoire est plutôt bien ficelée et le scénario suit bien son cours. On ne s’ennuie pas dans cette aventure.
Les dessins sont très bons et la lecture est plaisante.
Cette épisode n'a pas la saveur des précédent, c'est indéniable, mais le souffle de l'aventure est là.
Une petite pause Borg est plaisante, le thème aussi surtout pour l'époque, passé les quelques invraisemblances, un bon moment de lecture.
Premier Lefranc des années 1980. Côté dessin, Gilles Chaillet, aux manettes, est au sommet de son art. Côté scénario, par contre, la trame est un peu faible: Lefranc en freelance pour délivrer les victimes d'un détournement d'avion en plein désert, avec la caution de son journal et tous frais payés par celui-ci, on a du mal à y croire!
La construction du récit n'en reste pas moins très solide, le suspens est là, et on ne s'ennuie pas.
Même si cet opus n'est pas au niveau des six premiers, cela reste de la très bonne bédé.
Pas mal du tout cette aventure du reporter Lefranc. Une histoire de détournement d' Airbus par des pirates de l'air qui vont, ensuite, se planqués dans un oasis en plein milieu du désert.
Lefranc se la joue à la manière d'un Bruce Willis en tentant, avec l'aide d'un guerrier autochtone, de délivrer les passagers dont fait partie son ami Jeanjean.
Franchement, quand j'ai vu la couverture de l'album, j'étais loin de m'imaginer ce genre de récit. On n'a pas le temps de s'ennuyer, il y a beaucoup d'actions, de suspens et la lecture est vraiment plaisante. Les dessins de Chaillet sont toujours aussi bon. Une bonne BD.
Faire de Lefranc une sorte de Rambo qui vole au secours de Jeanjean retenu comme otage est d'un ridicule achevé.
Lorsque Geluck dessine son Chat en tutu, cela nous fait rire. Imaginer Lefranc en battle dress nous ferait plutôt pleurer.
Seul le métiers des auteurs (scénariste + dessinateur) est en mesure d'élever cet album à la moyenne.