Lefranc
3. Le mystère Borg
Une BD de Jacques Martin chez Casterman - 1965
01/1965 62 pages Format normal 300 à 400 euros 2648
Lorsque Lefranc et Jeanjean se rendent à la station de sports d'hiver de Gardsten, ils sont témoins, à la nuit tombante, d'une étrange poursuite entre deux voitures, qui se termine par la disparition d'un des conducteurs et l'incendie de son véhicule. Lefranc sera soupçonné par la police suisse, il sera victime d'un attentat au cours d'une compétition de ski, et Jeanjean, d'une tentative d'enlèvement. Lefranc apprendra que le disparu de la voiture incendiée est un scientifique qui tentait de monnayer à une puissance étrangère le "super virus",... Lire la suite
Le mystère Borg est un summun.
Il y a du James Bond dans ce récit. Sa lecture m'a fait pensé à Rien que pour vos yeux (l'un de mes James Bond préférés avec son ambiance méditerranéenne) et notamment tout le passage se déroulant à Cortina d'Ampezzo. Sauf que Rien que pour vos yeux est sorti bien des années après ! Non content de nous émerveiller avec son récit enneigé, Jacques Martin nous régale à la fin de l'album avec une scène à Lucerne pour un final à Venise !
Il n'y a pas à dire, il nous en donne pour notre argent. Les récits sont denses. Encore une fois, je ne peux m'empêcher de faire le parallèle avec beaucoup de récits actuels qui sont vides, creux, ou avec des intrigues étirées sur 3, 4 voire 6 tomes. Ici, c'est dense, c'est complet. La belle pagination est un plus, mais en réalité, ce n'est même pas à ce niveau là que cela se joue.
C'est un régal.
Cet album est un classique absolu, un indémodable.
J'ai récemment relu cet album et je pense que c'est l'un des meilleurs de Jacques Martin. Tous les ingrédients sont réunis pour faire une bonne bande dessinée : très beaux dessins, très jolis paysages en Suisse ou en Italie. De plus, le thème de l'histoire, une bombe bactériologique pour détruire, tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page. Bref, je recommande vivement cette bande dessinée.
Le génie a l'état pur.
à lire absolument, même pour ceux qui n'aiment pas "Alix" (pour des raisons que j'ignore, mais il y en a) !
Dessin sublime, scénario génial, du pur bonheur intemporel.
Que faire si vous vous rendez dans une station de sport d’hiver avec votre petit protégé, à bord de votre Alfa et que vous assistez à la course-poursuite d’une Fiat 2300 qui fait Pwhâââ pwhâââ et d'une jaguar MK II qui fait Thuuuu Thuuuu Thuuuu ? Pousser un Ooooh ! d'étonnement et relire les 5 premières pages du Mystère Borg, bien sûr. Unité de lieu, d’action, de temps, l’intensité du récit croissant à mesure que la route s’élève et que tombent nuit et neige avant de se terminer, comme il se doit, par le traditionnel point d’exclamation. C’est un acte en deux scènes que Jacques Martin nous offre pour nous faire entrer de plain-pied dans cette tragédie. Suisse en l’occurrence, les grecques, c’est Alix qui va s’y faire voir.
La suite, ce sont des pistes que Lefranc remonte et descend sous la houlette de l’inspecteur Renard, le seul à porter moustache à la "brosse à dents" et cheveux en "brosse" dans les sixties (normal qu'il soit souvent de mauvais poil). C'est qu'il faut remporter le critérium des journalistes européens et mettre la main sur une bombe, contenant le "super virus", capable de contaminer tout un pays. Rien que ça. Et dire que les antibiotiques c’est pas automatique, je n’écouterai plus jamais mon médecin.
Gardsten, Venise en passant par Lucerne. Lucerne, immortalisée par l’anagramme du regretté maître Capello. (Ca commence par enc, ça finit par ler.) Mais on s'amusera plus tard, le monde libre est en danger.
Pour s’échapper de cette histoire toute froide, hivernale en somme, mais qui ne patine jamais, Axel Borg s’invente un double. Un double Axel comme dirait Nelson Monfort.
"Le mystère Borg" est un grand album de la série Lefranc que tout bédéphile se devrait de lire au moins une fois dans sa vie.
Au début, l'histoire se déroule en Suisse (village de Gardsten) et vers la fin du récit dans la magnifique ville de Venise. La transition est plaisante et rend l'histoire dépaysante. Venu en Suisse pour participer à un critérium, concours de sports d'hiver rassemblant plusieurs journalistes européens, Lefranc et JeanJean vont se retrouver, bien malgré eux, mêlé à une sale affaire face à leur ennemi de toujours Axel Borg et sa redoutable bombe bactériologique.
Ambiance alpestre, froide, hivernale, magnifiques décors enneigés, multiples poursuites à ski, courses poursuites en gondole et dans les ruelles étroites de Venise, suspens et guet-apens sont les ingrédients principaux de ce mémorable album.
C'est le dernier album dessiné par Jacques Martin et quel dommage. Les dessins sont précis, clairs, réalistes et détaillés que ce soit aussi bien dans les décors, architectures, paysages, les voitures,...
En ce qui concerne le scénario, celui-ci est bien écrit, les cases explicatives, descriptifs ne sont pas négligeables (au risque de déplaire à certains) et rendent la lecture très immersive.
Une intrigue classique (une menace bactériologique brandie par le méchant de service, Axel Borg), et un dessin traditionnel toujours tres bon font de cet album un grand album de bd!
De plus, les divers paysages (neige, italie, etc.) sont un pur bonheur visuel.
L'auteur ne se focalise pas seulement sur l'action, mais aussi sur la psychologie des personnages (par ex, quand borg dit adieu à tous ses tableaux). A noter le passge ou Borg remarque a lefranc que celui ci est ennuyeux de ne pas avoir de defauts.
Troisième péptite de la saga Lefranc.
Abandonné pendant 4 ans au profit d'Alix et de ses travaux pour le studio Hergé, Martin retrouve Lefranc.
Le dessin est extraordinaire et nous vaut des paysages italiens de toute beauté. L'histoire, très classique et très formelle, est remarquablement sturcturée. Tout ceci nous donne un grand moment de bonheur.