Lefranc
29. La Stratégie du chaos
Une BD de Roger Seiter et Régric chez Casterman - 2018
02/2018 (11 avril 2018) 46 pages 9782203123939 Format normal 328031
Lefranc est envoyé en Australie afin de couvrir les J.O. de 1956, mais la météo et ses caprices l'empêchent de continuer sa route. Il accepte alors la proposition de son ami, l'athlète Jean Duval, de terminer le trajet en hydravion. Mais rien ne se passe comme prévu. Après un amerrissage forcé, Lefranc et le reste des naufragés sont recueillis par un immense bateau tout droit sorti du futur...
Un avion lance-t-il un SOS ou un MAYDAY ?
Visiblement le scénariste l'ignore.
S'il n'y avait que cela ...
Les critiques de cet album sont bien sévères…
Une fois de plus Lefranc sauve le monde d'une machination pas super crédible. Le scénario est un peu faible; les dialogues ne sont pas non plus très inspirés, et je suis même gêné par certains récitatifs dans les cartouches (il faut dire que les cartouches riches (parfois trop!) des premiers albums de Jacques Martin sont une référence difficilement surpassables!). Les dessins, plutôt réussis, rehaussent l'ensemble.
Ça reste plus solide que le nullissime "Londres en péril" mais c'est loin d'être le meilleur album de l'ère post-Martin.
Au final, on ne s'ennuie pas vraiment, mais on ne garde pas un souvenir impérissable de cet album.
Ce n'est pas la stratégie du chaos mais le "CHAOS" tout court ! Intrigue sans intérêt, on se demande bien ce que Lefranc fait dans cette "Galère", on se demande même ce qu'il fait tout court dans cet album. C'est totalement incohérent, alors qu'ils sont prisonniers sur un navire ultra moderne les naufragés se "promènent" sans encombre et peuvent même accéder à la salle d'armes, c'est absolument pas crédible ! Ma critique est sévère mais l’œuvre de Jacques Martin est salie par cet album "nullissime" ! Et que dire de la couverture sur laquelle les yeux de Lefranc sont complètement ratés (quel regard on à l’impression qu' il louche ) ! A fuir !
Des dessins plutôt bien réussis, une histoire assez bonne jusqu'à la page 32 où soudainement un afflux de texte vient tout gâcher. Ce qui se lisait et se regardait agréablement devient soudainement indigeste. Vraiment dommage, c'était presque bien.
Archi-décevant !
Pourtant j'adore habituellement Roger Seiter (j'avais adoré son FOG notamment)
J'avais apprécié sa reprise de Lefranc avec Cuba Libre. Mais là c'est vraiment trop mauvais. Que du kitch, un milliardaire qui veut détruire le monde pour le sauver (!) avec une tribu d'indiens en voie d'extinction (!), son frère qui le suit dans cette galère, puis qui se résigne... des naufragés qu'on sauve de la noyade pour les remettre un peu plus tard à l'Océan, du grand n'importe quoi !
Merci toutefois à REGRIC pour ses dessins qui ne cessent de s'améliorer...mais qui mérite définitivement un meilleur scénariste.
Bon album.
A ranger dans la catégorie des reprises fidèles et inspirées du personnage.
Côté scénario, on lorgne sur "l'ouragan de feu" et "l'apocalypse", pour le mystère et la géopolitique.
Le suspense n'est pas insoutenable, mais est-ce vraiment ce qu'on recherche, dans une telle reprise ?
On a surtout envie de suivre les aventures du héros, et tant pis si sa vie n'est pas vraiment en danger.
Le plaisir est plutôt dans le voyage que dans l'intensité.
J'aimerais quand même que Lefranc soit un peu moins spectateur et un peu plus déterminant dans l'histoire.
Là, il se fait voler la vedette par le frère de... puis par un athlète olympique !
Et c'est assez frustrant de ne pas retrouver le personnage féminin du précédent tome (je sais que ce n'est pas la même équipe, aux pinceaux, mais bon...).
Côté dessin, on est vraiment gâté, sauf pour les visages féminins qui sont ratés, tous sans exception. C'est du sous-Martin, mais de bonne facture, c'est toujours ça.
Il n'empêche, j'ai plus de plaisir à lire ces reprises de "Lefranc" que celles de "Blake et Mortimer".
Un comble.
Très décevant ; l'intrigue est insignifiante et sans surprise : à la fin, Guy Lefranc fait tout pêter et il ne restera aucune trace de l'affreuse machination du milliardaire fou. Dans notre mémoire aussi.