Lefranc
28. Le Principe d'Heisenberg
Une BD de
François Corteggiani
et
Christophe Alvès
chez Casterman
- 2017
Corteggiani, François
(Scénario)
Alvès, Christophe
(Dessin)
Bonaventure
(Couleurs)
Martin, Jacques
(Adapté de)
11/2017 (15 novembre 2017) 46 pages 9782203119871 Format normal 315474
Dans les plateaux verdoyants de l'Aubrac, un triple meurtre particulièrement sanglant aff ole la presse à scandale. De quoi éveiller la curiosité de Lefranc, surtout lorsque son ami, l'inspecteur Renard, l'appelle à l'aide après une tentative d'assassinat à son encontre et lui affi rme que les apparences sont trompeuses en ce qui concerne celui que l'on nomme déjà « le tueur fou de l'Aubrac ». Lefranc, à contre-courant de l'ensemble de ses confrères journalistes et de la police locale, réussira-t-il à résoudre ce mystère ?
Un grand Lefranc. Nous voilà replongé dans un thème qui revient souvent avec le héros de Jacques Martin. Suspense bien entretenu et personnages forts parcourent ce récit. Ca fait du bien de parcourir et même (re)découvrir de pittoresques communes de notre beau pays. Peut-être justement manque-t-il une vision un peu "large" à cette aventure de notre reporter adoré…
Des dessins très purs, très lisibles avec des couleurs toujours justes. Un régal.. Les ambiances nocturnes et sombres sont particulièrement bien faites. Mes cases préférées sont : 3 et 4 (page 3), 9 (page 5), 7 (page 6), 1+7+8 (page 9), 1+2+7 (page 10), 4 (page 11), 4+5+6+7 (page 12), 3+10 (page 15), 7 (page 19), 5 (page 23), 6 (page 25), 1+4+5 (page 26), 6 (page 28), 2+6 (page 31), 4 (page 39), 9 (page 41), 10 (page 42), 1 (page 44), 7 (page 45) et 2+3+4 (page 47).
Une histoire d'espionnage sous fond de guerre froide où les gentils et les méchants ne sont pas forcément ceux que l'on pense (ce qui est souvent le cas dans l'univers de Jacques Martin!).
Un bon album de la période post-Jacques Martin. Scénario solide de Corteggiani, bien construit, précis et documenté. Le dessin d'Alvès est à la hauteur. (Je trouve d'ailleurs le duo plus inspiré que pour leur précédente reprise de Lefranc, "Mission Antarctique".) Le scénario n'est pas d'une grande originalité (comme remarqué ci-dessous, il est très inspiré par l'Ouragan de Feu) mais, sans révolutionner le style, ça reste divertissant.
Un album qui, sans être indispensable, se lit fort bien!
Bravo pour les dessins toujours bien léchés , c'est un plaisir d'admirer
chaque cases
Mais pardon , pour le scenario , moi je n' adhère pas !
On est en pleine guerre froide , et les auteurs ont choisis leur camps : la Stasi !!!
Le malheureux prof veut fuir la France et se réfugier en Allemagne de L'est !
Mais les méchants sont les agents de la DST , heureusement Lefranc va intervenir et en dégommer au moins un!!!!!!!!
Franchement c'est du délire , comment Castermann peut laisser passer de tel scenario , je suis le seul à etre au courant de la dictature qui sévissait de l'autre coté du rideau de Fer???
Des millions de mort de ces régimes ???,
Cette façon de réécrire l'histoire me laisse dubitatif.
jacques Martin doit se retourner dans sa tombe en voyant ce qu'on fait faire au personnage qu'il a créer...
Un agréable moment de lecture avec cet album qui lorgne vers les bonnes vieilles bd d'autrefois. Le dessin est très plaisant et le scénario développe une histoire d'espionnage classique habilement ficelée. Le mystère est au rendez-vous.
Le but de cette reprise des aventures de Lefranc semble donc atteint avec ce Principe d'Heisenberg qui constitue un très bel hommage aux travaux de Jacques Martin.
(note: 3,5/5)
N'étant pas un inconditionnel de Lefranc, j'ai acheté ce dernier album sans hésiter : l'aventure se passe dans ma région natale.
J'ai beaucoup apprécié le trajet Paris/St-Geniez, l'atmosphère calme de la province que les "parisiens" viennent troubler, la vie dans les arrière-plans.
GimpUser a trouvé un clin d’œil à Tintin.
Il y en a un autre p23 : Bianca Castafiore mange paisiblement en compagnie son accompagnatrice, Irma, ainsi que de son pianiste, Igor Wagner à l'hôtel du Lion d'Or.
Quelques déceptions : la recette de l'aligot p14 où il manque l'ingrédient essentiel (la tome fraîche), les vaches p3 qui ne sont pas de race Aubrac (cornes en forme de lyre, yeux maquillés) et l'absence d'une vue du village d'Aubrac à la fin de l'histoire.
Bravo quand même aux auteurs pour cet album qui me donne envie de suivre les aventures de Lefranc avec (?) Mélanie Cardo.
très bonne surprise cet album, décidément cette période après guerre réussie bien à Lefranc, le suspens est entretenu, le dessin d'une grande rigueur. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette BD, Jacques Martin serait je pense ravi de ce résultat! bravo Messieurs
Je continue à découvrir ce bon vieux Lefranc avec le dernier album qui est plutôt agréable à parcourir. Je trouve le dessin superbe et cette histoire d’espionnage est très bien ficelée. Il manque juste un poil d’action supplémentaire pour en faire un excellent album. On prend beaucoup de plaisir avec cette histoire. Laissez vous tenter. (3,5/5)
J'ai beaucoup apprécié!
En fait à part Cuba libre et Noel Noir j' n'ai jamais acheté de reprises de Lefranc. Pour moi c'est souvent trop décousu et rocambolesque: Voir le dernier repris par Coreggiani : Mission Antartique qui fait un peu "Lefranc contre les Nazi Extraterrestres" ! ça m'a fait fuir rien qu'en le feuilletant ! (Jacques Martin lui même quand il nous a fait du fantastique vers la fin, nous avait embarqués dans des histoires invraisemblables et mal construites )
Et là ce Principe Heisenberg , c'est une très bonne surprise! Un scénario posé, bien construit. Des tas de clins d'oeil à l'ouragan de feu, une ambiance provinciale années 50' fort bien reconstituée, des dessins au top depuis l'époque J Martin ou G Chaillet.
Bref on est plongé dans une amiance qui nous apporte que du bonheur!
Une seule remarque: ça manque un peu de sel ou de peps! peut être un soupçon trop sage !
Avec tous mes encouragements aux auteurs pour la suite qu'on espère aussi bonne !
Nous avons là le remake ou, pour le moins, une version revisitée de l'OURAGAN DE FEU, le tome 2 de la série.
Ici aussi un savant humaniste invente, seul dans son coin, un procédé qui va révolutionner le monde, à moindre coût de tout ce qui se fait par ailleurs.
Dans le tome 2, une petite pilule dans 1 litre d'eau et vous aviez 1 litre d'essence. Imaginez ce qu'en pensaient les producteurs de pétrole et les raffineurs... Tout cela se termina dans une gigantesque explosion.
Ici, pas de pétrole, soyons moderne ! ce sera, cette fois le nucléaire.
Soyons toujours moderne, plus de consortium étranger. Les vilains d'aujourd'hui, c'est l'État. Pas n'importe lequel : le nôtre.
Chacun sait que nos gouvernements ne souhaitent que notre malheur.
À peu de choses près, l'histoire se terminera avec la même conclusion.
Ceci dit nous avons échappé à Jean-Jean. Pas de môme qui perd sa godasse, qui tombe dans un trou, qui se tord la cheville, qui se fait enlever ... C'est déjà ça.
Par contre nous avons une documentation en 2 pages du trajet de Lefranc sur la RN7. Il y a sur le sujet un bouquin bien mieux fourni. On sent que le dessinateur s'est documenté et a voulu le prouver. Il s'est même documenté en lisant Tintin. Le dessin de la plongée de la voiture de Renard dans le Lot est un copier/coller de la plongée du taxi de Tintin dans le lac de Genève dans l'AFFAIRE TOURNESOL.
J'ai noté 3/5 pour le dessin que je trouve moins figé que dans d'autres histoire de ce personnage mais je m'interroge sur l'utilité de Mélanie Cardo
Elle n'apporte rien à l'histoire vu qu'elle n'y fait rien.
À moins qu'il ne s'agisse de féminiser à tout prix les aventures de Lefranc dont on ne connait aucune liaison.
Un superbe album. Le lecteur se plonge avec délice dans le scénario tout en nuances et ambiguïtés propres à l'œuvre de Jacques Martin. Une base historique très documentée, le plaisir de retrouver Angelo Di Marco pour les moins jeunes d'entre nous et le dessin d'un maître, merci, bravo et encore!