Lefranc
23. L'éternel shogun
Une BD de Thierry Robberecht et Régric chez Casterman - 2012
04/2012 (11 avril 2012) 46 pages 9782203031883 Format normal 160598
Au tout début des années 50, accueilli par les services culturels du palais impérial, Lefranc est en reportage à Tokyo au Japon, toujours occupé par les forces américaines après la défaite de 1945. Mais sa mission tourne court. À peine est-il arrivé qu'il est témoin d'un vol au musée de l'Empereur. Malgré son intervention, les voleurs - dont l'un, capturé, se suicide sous ses yeux - parviennent à s'emparer de l'armure de guerre du dernier shogun. L'événement est grave, car l'armure est le symbole du clan Tokugawa, soumis par l'Empereur à la fin... Lire la suite
Il semble que, hormis Michel Jacquemart, auteur de trois Lefranc plus qu'honorables, les autres équipes en charge de poursuivre l’œuvre de Jacques Martin soient ) la peine. Taymans et Delperdange s'étant disqualifiés avec les affligeants "Londres en péril" et "Le Châtiment", c'est maintenant Robberecht qui relève le défi, avec Régric au crayon.
L’œuvre de Martin était riche et documentée; or manifestement, les auteurs ne savent pas grand'chose du Japon des années 50. Le scénario est truffé d'approximations, les rebondissements sont peu crédibles et le dénouement est carrément bâclé… C'est dommage, car le dessin est plutôt bon et l'idée de base est finalement intéressante.
Dommage…
Sentiment mitigé. Le dessin tient la route mais verse parfois dans la simplicité. Il faut dire que donner de l’expression aux personnages de Martin n’est pas facile. Le scénario est tout à fait correct avec, comme souvent chez Lefranc, des transitions très ... transitives. Le plus ennuyeux, ce sont les fautes d’orthographe, ça m’a gêné.
La maison d'édition, qui a racheté les droits au regrêté créateur de la série, a décidé d'ancrer le personnage dans sa meilleure période, la fin des années 50.
Le dessin est bon, et préfigure celui du très beau "l'enfant staline", qui fait du bien aux yeux.
Du Lefranc comme on l'aime.
Un Lefranc acceptable.
Le scénario est intéressant et historiquement plausible, et mélange anciens Nazis et Japon traditionnel, dans un Japon en reconstruction sous contrôle américain.
On retrouve avec plaisir un Axel Borg en forme, et vraiment méchant, mais toujours aussi naïf de dévoiler ses plans à Lefranc ...
Cependant, on a le sentiment que l'histoire aurait nécessité plus de pages, car certaines scènes sont trop courtes, et d'autres deviennent même inutiles (comme les souvenirs d'enfance du Shogun). Il y a donc petit problème de découpage de l'histoire.
Le dessin enfin, est honnête, mais manque de détails, et parfois de précision. On est loin de la maitrise graphique de J. Martin et de Chaillet, que personnellement j'attendrais de ces nouvelles séries de Lefranc ancrées dans les années 50-60.