Lefranc
15. El Paradisio
Une BD de
Jacques Martin
et
Christophe Simon
chez Casterman
- 2002
Martin, Jacques
(Scénario)
Simon, Christophe
(Dessin)
Simon, Christophe
(Couleurs)
Pâques, Olivier
(Décors)
11/2002 46 pages 220331415X Format normal 20485
Au cours d’un meeting aérien, pour lequel Lefranc joue les pigistes, notre sympathique reporter essaie un vieux Messerschmitt. Mais au cours du vol au-dessus des Andes toutes proches, l’avion a des ratés, et s’écrase. Lefranc a juste le temps de sauter en parachute. Cependant, à peine remis de ses émotions, il est enlevé par des indiens, qui l’adoptent. Tout semble parfait dans leur village, jusqu’au jour où un hélicoptère atterrit et enlève les dernières femmes du village : elles sont emmenés par des ‘missionnaires’ à leur base, ‘El Paradisio’,... Lire la suite
Au cours des 10 premiers albums, qui ont fait la gloire de la série, Lefranc ne s'est jamais aventuré plus loin que la Suisse, l'Italie ou l'Afrique du Nord (sauf pour l'Opération Thor, qui se déroule entre la Norvège et les USA). Depuis, Jacques Martin entreprend de faire voyager son héros aux quatre coins du monde: Canada, île du Pacifique, USA, Thaïlande et Cambodge… et maintenant les Andes et l'Amazonie!
Après trois épisodes franchement décevants, ce nouvel album est plutôt plaisant. Une intrigue simple, des dialogues plus sobres et moins niais, et une intrigue crédible (même si Borg, avec son trafic de pantalons de contrebande, est tombé bien bas!). Certes ce n'est pas époustouflants, les rebondissements ne sont pas légions et le suspense n'est pas insoutenable, mais ça se lit plaisamment et sans ennui.
Le dessin de Christophe Simon, sans égaler celui de Gilles Chaillet, est lui aussi plus qu'honorable.
Alors oui, on est très loin de la qualité des 10 premiers volumes, mais cet album est incontestablement le meilleur Lefranc parmi les 4 opus publiés depuis la Cible, 13 ans plus tôt!
Un album NUL a chier Décidément c'est un scenario d'un Jacques Martin Sympa mais vieillissant Incolore, Inodore et Sans saveur L'art de ne rien raconter
Une variation inspirée du film de John Boorman, La forêt d'émeraude. Mais autant ce film était enthousiasmant autant cet album ne vole pas haut.
L'esprit boy scout, c'est bien gentil, dénoncer les abus de notre société actuelle, c'est bien aussi mais je n'ai pas besoin de Jacques Martin pour être informé.
J'attends de ce grand auteur qu'il me mitonne des aventures comme il a su autrefois en faire. Qu'il distille un message en plus c'est bien mais ce n'est pas là que je l'attends.
Moyen quand même grâce aux dessins de Simon malgré une couverture d'un ridicule achevé (le penseur de Rodin en pleine jungle, et puis quoi encore !)