Lazarus
7. Risen
Une BD de
Greg Rucka
et
Michael Lark
chez Glénat
(Glénat comics)
- 2020
Rucka, Greg
(Scénario)
Lark, Michael
(Dessin)
Arcas, Santiago
(Couleurs)
Lark, Michael
(Encrage)
Boss, Tyler
(Encrage)
Urek, Fred
(Lettrage)
Lark, Michael
(Couverture)
Nikolavitch, Alex
(Traduction)
03/2020 (10 juin 2020) 132 pages 9782344035641 Format comics 386544
Chez les Carlyle, on ne lave pas son linge sale en famille. On le nettoie.Passé décomposé. Quatre ans auparavant, Jonah Carlyle, promis à l'exécution, avait finalement été épargné par sa soeur, Forever. Jonah Carlyle était alors mort pour offrir à Jonah Ker une nouvelle vie au coeur des terres désolées. Mais s'il a pu échapper au sort que sa famille lui a promis, il ne pourra pas échapper au monde que sa famille a créé...Dans ce nouvel arc de Lazarus, la série fait un saut dans le passé pour revenir aux événements de X+67, ceux d'après et la « fracture »... Lire la suite
J’ai donné cinq étoiles au premier tome, puis quatre, puis trois et, en refermant le septième, il m’est impossible de lui donner une meilleure note malgré tout l’intérêt que je porte à la série. Depuis ses débuts il y a près de huit ans, Lazarus a toujours adopté un rythme lent, tant en ce qui concerne le déroulement de son intrigue que la parution de ses épisodes, mais désormais il serait temps que Greg Rucka en arrive à la conclusion (Lazarus: Risen 2019, #1-3).
Ce T7 constitue le début de la seconde saison de Lazarus, la série ayant été relancée après un épilogue en deux parties centré sur Jonah Carlyle (constitué des épisodes 27 et 28, inédits en VF). A l’exception de son format, rien ne change et on retrouve donc les mêmes ingrédients que dans les tomes précédents : les combats très chorégraphiés, les discussions familiales et/ou politiques nébuleuses et, par petites touches, le développement de l’héroïne et, récemment, de sa sœur. Mais au fond, il n’y a pas de nouvel enjeu et l’intrigue n’avance guère. Il s’agit presque d’un tome pour rien et je n’en retiendrai qu’une seule chose : Forever s’est coupée les cheveux. C’est dire…
Malgré cela, et alors que la collection Glénat Comics périclite et puisse raisonnablement faire craindre aux lecteurs pour la suite de la publication en VF, je continue à suivre la série. Un peu par habitude de complétiste, un peu aussi pour le dessin de Michael Lark que j’apprécie toujours autant. Mais on sent que la série ronronne, que l’intérêt s’essouffle ; pourvu l’on n’en vienne pas à s’ennuyer et que les auteurs aient assez rapidement une véritable conclusion à proposer.
L'aventure continue et cela fait du bien de retrouver le trait nerveux et contrasté de Lark après le t. 6.
Nous retrouvons donc l'univers et la philosohie générale de la série, sombre souvent, très lumineuse parfois. On note quand même une petite baisse de régime. j'en espérais plus : le scénario n'est pas aussi bluffant que les précédents. Les rebondissements font parfois penser aux effets utilisés dans les séries (la prochaine adaptation à l'écran pourrait déteindre sur la narration ?) un peu trop de buzz mais le fond est discutable pour l'avancée de l'histoire ou le réalisme. pas mal de mise en place pour la suite, ça sera peut-être un tome de transition avant un nouveau souffle ?
Le résumé du tome par le site m'étonne par contre : je n'ai pas vu Jonah dans ce tome et il n'y a pas de retour dans le passé : cela correspond bien au T.7 édité par Glénat ?
Après une longue attente, on retrouve enfin Forever 4 ans après les événements du Tome 5 (le Tome 6 étant un Tome de transition).
La guerre du conclave suit son cours et l'histoire aussi. Mais celle-ci prend du temps pour avancer. On sent bien que de gros bouleversements arrivent et se mettent en place mais le rythme à tendance à s’essouffler un peu.
On reste néanmoins toujours accroché à cet univers très complet.
Le graphisme est toujours au rendez vous avec un dessin très détaillé et une mise en couleur efficace.
Ce 7ème tome à la particularité d'être découpé en 3 gros chapitres de 22 pages, au lieu de 6 de 11 pages comme habituellement.
A la fois, suite logique de la série et à la fois initiateur d'une second cycle, Risen continue de dérouler son univers à la fois complet et passionnant.
Le précédent volume commence à remonter puisque ma critique date d’un an et demi… Je n’ai pas lu le tome noté « 6 » chez Glénat, qui reprenait des épisodes spin-off apparemment peu intéressants. L’intrigue reprend donc bien au tome « 7 ». A noter que le nouveau cycle est sous-titré « Risen » chez l’éditeur original Image, Glénat ayant choisi de maintenir une continuité de tomaison. Espérons que cela n’oblige pas dans quelques volumes à une révision de la maquette sur les réeditions…
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Alors que la guerre des familles s’intensifie Forever noue un pacte avec sa sœur pour enfin rencontrer son clone. La défaite contre le Dragon a marqué les esprits et les alliances se font et se défont dans un monde sur le point de basculer…
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Est-ce le fait d’avoir attendu un temps inhabituel entre le précédent opus et celui-ci? Le fait est que cette reprise, si elle est plus que jamais marquée du sceau de l’action (entre intervention commando hyper-technologique et affrontement primaire entre lazares), semble patiner un peu dans la résolution de l’affrontement géopolitique. Le nouveau contexte marqué par un réequilibrage interne à la famille est désormais connu mais les aller-retours géographiques avec des informations temporelles assez absentes pour le lecteur ne facilitent pas la compréhension. Une carte des noms des clans en début d’album aiderait grandement à contextualiser de qui on parle car dans ces discussions stratégiques on est un peu perdu. De même, le changement de coiffure de Forever rend parfois compliquée la lecture des actions entre des soldats tous harnachés de combinaisons de storm-troopers. Le style de Michael Lark peut diviser, personnellement j’ai du mal depuis le début de la série, ce qui ne m’empêche pas de’apprécier l’excellent scénario, très sombre, froid et psychologique de Greg Rucka. Hormis cela on assiste à des assassinats violents, à l’apparition de la matriarche Carlyle, au retour du Dragon et aux incidences de la guerre sur les populations civiles.
On attend toujours la série Amazon qui devrait propulser encore plus haut cette série dans la popularité geek et il faut reconnaître une solidité indéniable dans la progression dramatique (un peu lente….?) et des personnages forts. L’univers de Lazarus est noir, très très noir. Gageons que cette « résurrection » soit un chemin vers la lumière.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2020/07/03/lazarus-7/
Lazarus tome 6: X+66 et tome 7: Risen.
Le tome 6 est une transition entre deux séries de formats différents. La première série, titrée "Lazarus", est constituée de comics au format standard (24 pages mensuelles). La seconde série, titrée "Lazarus risen" (comprenez: Lazarus augmenté), est constituée de comics au format augmenté (44 pages trimestrielles) et d'une adaptation cinématographique (en projet).
L'épisode d'intro de la série "Lazarus risen" est titré "Prelude". Il est constitué de 2 comics au format standard (voir les derniers tomes de "Lazarus 2013"). Le premier cycle de cette série est titré "Fracture" par "Image Comics" et "Risen" par "Glénat". Il est constitué de 3 comics au format augmenté. Le prochain comics de cette série est titré "Gifts of god" et le second cycle est titré "Fracture II" par "Image Comics".
Il semble que Glénat a commis une erreur d'adaptation. Je conseille de visiter sur ce même site, les pages de la version US de "Lazarus 2013" et "Lazarus Risen" pour mieux comprendre la démarche des auteurs.
Nota: Le résumé prend en compte les deux comics "Prélude", lesquels ne figurent pas dans le tome 7 de "Glénat".