Lazarus
1. Pour la famille
Une BD de
Greg Rucka
et
Michael Lark
chez Glénat
(Glénat comics)
- 2015
Rucka, Greg
(Scénario)
Lark, Michael
(Dessin)
Arcas, Santiago
(Couleurs)
Lark, Michael
(Couleurs)
Lark, Michael
(Encrage)
Gaudiano, Stefano
(Encrage)
Level, Brian
(Encrage)
Urek, Fred
(Lettrage)
Lark, Michael
(Couverture)
Nikolavitch, Alex
(Traduction)
04/2015 (15 avril 2015) 92 pages 9782344008621 Format comics 239447
La main qui frappe et le bouclier qui protège... Dans un futur proche et dystopique, les gouvernements ne sont plus que des concepts archaïques : le monde n'est plus divisé par zones géographiques mais par frontières financières. La richesse est synonyme de pouvoir, mais elle n'est l'apanage que d'une poignée de familles qui la conservent jalousement. Le reste de l'humanité peut bien aller au Diable... Dans chaque famille, une personne est élue pour subir un entrainement intensif, et obtenir le meilleur de ce que l'argent et la technologie peuvent... Lire la suite
Le postulat de départ est très audacieux et pourtant les évolutions de notre monde nous poussent à le rendre très plausible.
Cette vision futuriste froide et dure suscite la réflexion et, en cela, LAZARUS est une BD assez salutaire.
En parcourant les avis de lecteurs on peut mesurer tous les ressentis variés à cette lecture, une démonstration du caractère sensible des sujets abordés par cette série atypique.
Une œuvre addictive.
Ce premier tome a pour objectif de présenter l’univers de Lazarus ainsi que les personnages principaux de la famille Carlyle et bien entendu l’héroïne Forever. À travers un complot interne et une négociation avec une famille rivale, le lecteur va pouvoir découvrir la fonction d’un Lazare, leur puissance, mais aussi le traitement parfois dénué d’humanité qu’ils subissent.
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INTRIGUES 4.5/5
DESSINS 4.5/5
PERSONNAGES 4.5/5
LES PLUS
Un univers riche et captivant
De la géopolitique bien dosé
Des personnages profonds et unique
LES MOINS
Des passages un peu mou de temps en temps
Je n'ai pas trop aimé l'univers futuriste, le récit ainsi que le dessin très sombre. C'est tout cet ensemble qui peut faire qu'on aime ou pas une oeuvre.
Il faut dire que ce n'est guère crédible comme postulat de départ. Une famille riche règne sur un monde de pauvres et n'hésite pas à faire sa loi en se servant d'être doté de pouvoirs exceptionnels comme la régénération du corps. On découvre petit à petit ce qui fait tenir ce monde avec ses codes bien particuliers.
Je n'ai pas réussi véritablement à rentrer dans ce récit bien que le rythme soit présent. C'est très froid et parfois trop impersonnel. On suit une héroïne à laquelle il est difficile de s'attacher. Bref, cela ne prend pas. Par la suite, on devine que les rouages dépassent certaines frontières mais il est trop tard pour bien faire. Le manque d'empathie peut effectivement nuire à l'envie de continuer l'aventure.
Dans un futur proche, il n’y a plus ni Etats ni gouvernements. Le monde est divisé en territoires sur lesquels règnent sans partage de puissantes familles. A l’instar d’une société pyramidale poussée à l’extrême ou d’une dictature moyenâgeuse, on retrouve aux étages inférieurs une petite classe moyenne (appelés "serfs") et une abondante classe ouvrière (appelés "déchets"). L’histoire racontée par Greg Rucka nous fait suivre la famille Carlyle et se concentre en particulier sur le personnage de Forever. Tour à tour commando, assassin, émissaire ou garde du corps, la jeune femme surentrainée obéit sans sourciller aux ordres de son paternel et joue froidement son rôle de Lazare.
L’attention du lecteur est cependant rapidement captivée par les dissentions internes à la famille mais surtout par la personnalité de Forever, moins monolithique, antipathique et insensible qu’annoncée. Qui plus est, l’univers dystopique imaginé par Rucka est incroyablement riche et réaliste. L’histoire s’annonce passionnante à suivre et il s’agit assurément du meilleur titre de Glénat Comics. Il faudra cependant être patient car ce premier tome laisse une foule de questions en suspens, d’autant plus que les révélations sont rares (Lazarus 2013, #1-4).
Si l’histoire est aussi captivante, cela est dû en grande partie au dessin de Michael Lark. Son trait est réaliste, brut, très encré – assez proche de ce que fait Alex Maleev. On le sent autant à l’aide sur les personnages que sur les décors et cela contribue à créer une atmosphère sombre et dure propice au récit. Pour les amateurs, il faut lire les précédentes collaborations de Rucka & Lark sur Gotham Central ou Daredevil.
Beaucoup entendu parler de cette série du scénariste tendance Greg Rucka, du coup je me lance: dystopie absolue où le monde est régi par des grandes familles à la tête de multinationales, qui font la loi, la police, la guerre, bref, dirigent le monde en un système proche de la féodalité. Les humains sont répartis en trois classes: les familiers (la famille élargie), les serfs, travaillant pour la Famille, et les déchets qui sont considérés comme inutiles. Ce monde est absolument terrible et le scénariste nous fait suivre les pas du Lazare de la famille Carlyle, Eve, machine de guerre invincible formée dès son plus jeune age pour assurer la sécurité de la famille. Impitoyable, elle est néanmoins humaine et s'interroge sur sa place dans la famille et sur l'amour supposé de ce père génétique, le patriarche de la Famille qui entretien une relations ambiguë avec elle.
Si les dessins sont assez difficiles pour moi (style américain fait de numérique très noir et pas toujours précis (style que pouvait avoir Bec à une époque et qui allie photoréalisme et aspect très froid), je reconnais que ce monde sorti des cauchemars de Renato Jones est passionnant en même temps que terriblement dur. On part sur un format long dans le style des séries US et l'histoire (très axée sur la psychologie des personnages) et l'univers justifient de poursuivre la lecture.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/10/28/sushi-et-baggles-2
une intrigue super sympa qui se découpe en chapitre et qui se laisse lire toute seule sans accro. Un dessin très beau, très fin qui permet de mettre en valeur encore d'avantage le scénario. A lire sans hésitation!!!
Le célèbre Greg Rucka, auteur de nombreux récits licenciés chez Marvel et DC, ainsi que certaines créations originales, telles que Whiteout, Felon, et l'excellent dessinateur Michael Lark, co-auteur de Scene of Crime et dessinateur de Gotham Central, reviennent pour une nouvelle série Image.
Lazarus nous entraine dans un univers d'anticipation néo-capitaliste où une poignée de familles dirige le monde politico-économique, et même le monde tout court.
Ce premier tome contient les 4 premiers numéros de la série, qui constituent un excellent début de série (ce qui n'est pas tâche faicile) avec une entrée dans l'univers fluide, des personnages ayant dès le départ un certain charisme et une intrigue très bien maitrisé qui nous talonne jusqu'au bout et engendre une impatience insoutenable du second tome.
Un excellent début de série qui à de bonnes chances de devenir culte.
Indispensable pour les amateurs de comics.
Une intrigue prenante dès les 1ères pages, des personnages qui prennent place rapidement et efficacement, un dessin de Michael Lark sombre à souhait (jetez un oeil sur certaines des planches sur 2D Galleries, c'est à tomber par terre), voilà qui préfigure un beau succès en France après un carton aux Etats-Unis.
Quand on aime les dessins de Michael Lark, la moitié du chemin est faite ! Ajoutez à cela une intrigue passionnante de Greg Rucka et vous obtenez une très bonne BD polar/fantastique !
Topissime ! Un récit dense qui ne dit pas tout, une intrigue prenante et rythmée. Le tout servi par une dessin assez "dark" mais vraiment sympa. Foncez !