Info édition : Avec jaquette illustrée, sens de lecture d'origine (droite vers gauche). Adaptation graphique Clair Obscur..
Info édition : Fascicule agrafé promotionnel, avec sens de lecture d'origine (droite vers gauche). Pas d'indication de dépôt légal, saisi à parution.
Info édition : Jacquette brillante. " Édition exclusive vendue uniquement dans le cadre de la Japan Expo 2015" noté au dos.
Je suis resté scotché pendant les 10 tomes. Impossible de décoller de la série avant de l'avoir bouclée !
On peut reprocher à ce manga de se lire très rapidement, mais on est tellement dans l'univers, que les pages défilent à une vitesse !!
Le dessin est extraordinairement fin, à base de 3D modelling, et incrustation des dessins dessus. On aime ou pas. En tout cas, cela donne un environnement hyper réaliste. MAGNIFIQUE.
Le lecteur appréciera aussi l'immersion dans le Japon moderne et une utilisation intelligente des pouvoirs des supers robots pour aller bidouiller toutes les nouvelles technologies : les "héros" exploitent à fond toutes leurs capacités pour le meilleur comme pour le pire.
Enfin, morale intéressante puisque le vieux décrépi devient l'idole nationale. J'ai envie de croire à un message qui serait : une meilleure compassion fraternelle entre les humains. Car on ne sait finalement pas qui est un héros ou un blaireau. Bref, aimez-vous les uns les autres et ne vous fiez pas (trop) aux apparences. :bisou:
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Hâte que ce mangaka sorte une série de cette qualité ! :food:
Un vieil homme insignifiant, ignoré presque méprisé par sa famille apprend qu'il va mourir d'un cancer. Mais l'impossible survient et il se transforme en cyborg. Hiroya Oku reprend les codes des super-héros mais chiro Inuyashiki n'est pas un adolescent et le propos devient tout de suite différent et intéressant.
(8/10: trés bien)
Le manga-ka Hiroya Oku a commencé sa carrière en 1989 avec la romance "Hen", dont il achève la création en 1999.
Mais c'est en passant à la Science-Fiction que Oku obtient les faveurs des lecteurs et la reconnaissance internationale. Particulièrement grâce à la série "Gantz" publié entre 2000 et 2013, et adaptée à la TV et en plusieurs films au cinéma.
"Last Hero Inuyashiki" reprend une partie de la recette qui a fait le succès de "Gantz", avec un mélange de SF, d'armes de guerre et de jolie nana. Mais ce 1ier volume laisse préfigurer que l'auteur traitera aussi de thèmes plus adultes, comme le transhumanisme, et les réseaux sociaux ; l'indifférence, la violence sociale des sociétés modernes, etc.
Ce 1ier tome nous présente Inuyashiki, vieux salary-man japonais de son état. Son manque de charisme, d'auto-affirmation lui valent le mépris de sa famille, et l'indifférence des personnes qui le croisent. Et comble du désespoir, on lui diagnostique maintenant un cancer en phase terminale... Seulement, un événement exceptionnel va changer sa vie à jamais!
Oku nous propose ici un dessin réaliste et précis. La composition des planches est très fluide et agréable à lire. Le scénario, tout en ne proposant pas la révolution, propose tout de même de bonnes surprises.
Une série qui commence bien. Dommage que les décors sur photo soient aussi détaillés, ca bouffe les personnages. Un départ qui n'est pas sans rappeler Parasite, mais la série ne fait jamais aussi bien.