Largo Winch
22. Les Voiles écarlates
Une BD de
Éric Giacometti
et
Philippe Francq
chez Dupuis
- 2019
Giacometti, Éric
(Scénario)
Francq, Philippe
(Dessin)
Francq, Philippe
(Couleurs)
Denoulet, Bertrand
(Couleurs)
11/2019 (15 novembre 2019) 46 pages 9791034731039 Grand format 378097
Le super-ordinateur Jonas, responsable des opérations qui plongèrent la bourse de Chicago dans un flash crash retentissant, s'est refermé sur Largo Winch et la tradeuse Mary Stricker. Dans ce serveur surchauffé, serait-ce la fin de leur enquête ? Pourtant, cela n'est rien à l'aune du vol des dix parts du groupe Winch lors de leur transfert sous haute surveillance depuis la banque de Lucerne, en Suisse. Le Pope, antagoniste implacable aux méthodes proches de celles d'Igor Maliakov, s'en est emparé afin de les donner à l'oligarque russe qui a juré... Lire la suite
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Tome 1 -
Tome 2 -
Tome 3 -
Tome 4 -
Tome 5 -
Tome 6 -
Tome 7 -
Tome 8 -
Tome 9 -
Tome 10 -
Tome 11 -
Tome 12 -
Tome 13 -
Tome 14 -
Tome 15 -
Tome 16 -
Tome 17 -
Tome 18 -
Tome 19 -
Tome 20 -
Tome 21 -
Tome 22 -
Tome 23 -
Tome 24 -
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TL
On prend les même et on recommence (mais en moins bien au fil des tomes).
La conclusion de ce nouveau diptyque est décevante. Les mêmes ficelles de l’univers Winch sont ici utilisées, tout est vu et revu. Des explications complexes sur la finance pour justifier une action impossible, une ultime pirouette de fin que l'on sent venir de l'autre bout de la pièce et qui ne procure aucune surprise, bref on referme cette BD en regrettant la joie procurée par les 12 premiers tomes, cette joie qui maintenant laisse place à une impression constante de déjà vu et un sentiment que cette série ne devient plus qu'une machine à cash sans évolution, sans innovation... Largo Winch qui se fait donc rattraper par la triste réalité de la BD business : "étirer le plus possible tout ce qui fonctionne au risque de dénaturer l’œuvre dans sa globalité"...
Ce 22e volume conclut le premier diptyque de l'ère post Van Hamme. La construction de ce diptyque est parfaitement fidèle à ce que pratiquait Van Hamme: un premier volume qui met l'intrigue en place, et un deuxième volume qui la dénoue. Il en résulte, comme presque à chaque fois, un 2e volet où s'enchaînent scènes d'actions et rebondissements.
Cet album clôt toutes les pistes ouvertes dans l’album précédent de manière fort classique. Rien de révolutionnaire, c'est plaisant à défaut d'être surprenant. En tout cas, c'est fidèle à l'esprit qu'avait insufflé Van Hamme à la série! Côté dessin, le même regret qu'au volume précédent: les top modèles blondes de Francq se ressemblent tellement qu'elles en deviennent difficiles à distinguer autrement que par leurs vêtements!!
J'ai attendu la sortie de ce second tome du diptyque pour livrer mon avis valant donc pour L'Etoile du Matin et les Voiles Ecarlates.
Reprendre le flambeau d'une série à succès est indéniablement un challenge relevé et nombreux sont ceux qui s'y sont heurtés sur d'autres grandes sagas (Blake et Mortimer, Blueberry...).
Personnellement ce que j'attends dans ces cas là est l'appropriation de la série, que l'on me présente et propose une vision, une patte scénaristique.
Ici j'ai eu l'impression d'un fourre-tout mêlant à la fois mouvements anti-capitalistes, dérives informatiques et d'intelligence artificielle, la haute finance pervertie, les vilains russes...etc.
Ce scénario est un condensé de chaînes d'informations en continue. Et c'est bien dommage. Car l'idée de relocalisation fiscale est intéressante et aurait gagnée à être plus développée en s'attardant -pour une fois- sur la psychologie et l'évolution de personnage de Largo.
Hélas on suit des péripéties assez prévisibles avec les rôles féminins classiques et éculés.
Je suis très déçu par ce dyptique car je pense qu'il pouvait réellement apporter quelque chose de neuf, une évolution du personnage en s'appuyant sur des enjeux mieux bâtis et faisant vraiment basculer Largo vers une dimension davantage travaillée au niveau de ses dilemmes et choix.
Pour la partie graphiques en revanche c'est plus qu'à la hauteur: je trouve ce cycle mieux travaillé que le précédent! Un très bon travail avec plusieurs mises en scènes et découpages très intéressants et dynamiques. Léger bémol comme certains avis précédents : un travail sur les visages féminins un peu trop uniformisé et pouvant prêter à confusion entre les personnages.
Ce n'est pas de la mauvaise bande-dessinée mais au regard du potentiel de la saga, du héros, des enjeux et du talent d'E.Giacometti, je pense que la marge de progrès est (très) importante.
Du bon et du moins bon...
A l'inverse du dernier diptyque, ça fait plaisir de retrouver Largo acteur de ses aventures avec les ingrédients classiques à la série.
Trop classiques peut-être! Des conspirateurs qui pensent pouvoir manipuler Largo... Un président du groupe corrompu qui y laisse sa vie... La belle de service qui finit dans le lit du playboy milliardaire...
On ne va pas réinventer le style mais on peut attendre d'un nouveau scénariste un vent de renouveau sur la série. Et le résultat est plutôt mitigé.
Le bon point incontestable est le vrai retour à la haute finance, un album ou on apprend des choses sur le fonctionnement des trust financiers comme le groupe W. C'est, entre autres, ce qui avait manqué aux derniers diptyques. Instructif...
Le mauvais point, c'est que comme d'habitude Largo est pris en chasse par toutes les autorités du pays sans la moindre présomption d'innocence (pourtant le type à des antécédents connus par les services secrets du monde entier épais comme le bottin téléphonique de la Chine). Pas très cohérent...
Dans l'ensemble c'est un bon cycle et le raccord avec le cycle précédent est intéressant (même si à peine développé).
Seul point noir niveau graphisme : la différence entre Ksenia et Natalia n'est pas claire. Le cliché de la blonde russe est tel qu'il est difficile de les dissocier dans le dessin et qu'il faut attendre longtemps dans la série pour bien les identifier...
Cadeau sous le sapin, j’ai enfin lu Les Voiles écarlates, et je l’ai beaucoup apprécié, même si la trame générale du diptyque reste classique.
Première partie avec le tome 21, tout se noue jusqu’à la dernière case où Largo se trouve dans une situation inextricable. Deuxième partie avec le tome 22, tout se dénoue grâce à l’ingéniosité retrouvée du héros. De ce point de vue, Giacometti s’inscrit vraiment dans la continuité de Van Hamme. Certes, il modernise l’aventure, mais on retrouve bien les caractéristiques des différents personnages qu’on suit depuis tant d’années.
J’avais lu que Jean Van Hamme trouvait les explications sur le Trading Haute Fréquence trop ardues. Peut-être que c’était un peu long dans le premier tome, mais ici dans Les Voiles écarlates, c’est parfait pour moi. Et si ça continue dans le shadow banking, je suis partant ! Je crois d’ailleurs deviner que c’est ce qui s’annonce avec les titres des tomes 23 et 24 à venir : La frontière de la nuit & Le centile d’or.
Philippe Francq continue les aventures de Largo Winch avec Éric Giacometti qui a remplacé Jean Van Hamme au scénario. Les intrigues sont toujours développées en diptyque. Les voiles écarlates clôt l'histoire commencée par L'étoile du matin. Victime d'un brillant complot pour lui ravir sa fortune, Largo ne compte que sur lui-même et ses amis pour trouver les coupables. L'ensemble est assez classique, plutôt invraisemblable. Un ton en dessous du premier tome.
Je suis un très grand fan de la série depuis ses débuts. J'attendais donc ce tome 22 avec autant d'impatience que les précédents, La déception n'en est que plus grande. On dirait un pastiche des excellents 1ers albums, le traître, le complot financier, les astuces prévisibles pour s'en sortir, ce qui fait qu'il n'y a presque aucune surprise. L'humour est maladroit et déplacé, les personnages secondaires (Simon, Penny,...) ne sont plus que des caricatures d'eux-mêmes et n'apportent plus grand chose au récit. La violence est gratuite, les morts s'accumulent sans raison. Bref, la série se "Yokotsunise". Mieux vaut peut-être arrêter les frais.
Je n'ai pas été convaincu par ce premier diptyque post-Van Hamme. Le dessin de Francq est parfait, toujours impeccable et perfectionniste. Mais le scénario ne me semble pas à la hauteur de la série. Pas de renouvellement, beaucoup de rebondissements oui, mais le tout assez confus, le grand banditisme prend le pas sur les intrigues purement financières, l'humour dans les dialogues est parfois un peu déplacé. On l'aura compris, contrairement à d'autre avis postés ici, je ne suis pas conquis.
Un Largo très classique à l'arrivée.
De l'action, des belles filles, des transferts de fonds occultes...
Un cycle réussit.
La série repart sur des thèmes plus contemporain sur la finance actuelle. Le nouveau scénariste ferme les pistes ouvertes par Jean VAN HAMME sur les tomes 19 et 20
Prochain cycle : aventure avec E Giacometti 100 % .
Deux ans après l'étoile du matin, un grand largo winch nous revient en pleine forme accompagné de demoiselle toujours aussi bien soignée par le dessinateur, chaque page est un délice, où l'on profite d'un scénario plein de rythme .... et de surprise! très bon moment de lecture, à ce niveau la relève est assurée
Eric Giacometti et Philippe Francq avaient déjà fait fort dans le volume précédent mais la suite de l’histoire dans les « voiles écarlates » nous offre un tome allant à cent à l’heure presque digne des meilleurs Largo Winch et des meilleurs James Bond (excellente référence à James et l’Aston Martin en page 20).
Pas le temps de s’ennuyer une seule seconde et je croise les doigts pour que notre duo d’auteurs puisse enchainer les « Largo Winch » de ce calibre.
La dernière page nous donne un indice et Largo risque encore de souffrir des malversations de Karista Equity ou Phoenix Corporation… enfin peu importe le nom… d’ordures prêtent à tout.