Largo Winch
20. 20 secondes
Une BD de
Jean Van Hamme
et
Philippe Francq
chez Dupuis
- 2015
Van Hamme, Jean
(Scénario)
Francq, Philippe
(Dessin)
Guillo, Yoann
(Couleurs)
Francq, Philippe
(Couleurs)
Denoulet, Bertrand
(Couleurs)
11/2015 (20 novembre 2015) 46 pages 9782800165516 Grand format 262495
"Chassé-Croisé" avait laissé le milliardaire humaniste Largo Winch au centre d'une énigme insoluble, et l'esprit occupé par le souvenir de sa belle disparue. Saïdée, la sublime agent triple dont il était soudainement tombé amoureux est toujours retenue prisonnière par la CIA, et le piège autour de Winch se resserre peu à peu. Lors du "big board", le grand rendez-vous qui réunit tous ses présidents, la bombe cachée dans le socle de la statue qui décore le dernier étage explosera, et c'en sera fini de Largo, du groupe et de son ambition d'un capitalisme... Lire la suite
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Tome 1 -
Tome 2 -
Tome 3 -
Tome 4 -
Tome 5 -
Tome 6 -
Tome 7 -
Tome 8 -
Tome 9 -
Tome 10 -
Tome 11 -
Tome 12 -
Tome 13 -
Tome 14 -
Tome 15 -
Tome 16 -
Tome 17 -
Tome 18 -
Tome 19 -
Tome 20 -
Tome 21 -
Tome 22 -
Tome 23 -
Tome 24 -
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Quelle écriture ! Des actions qui s'enchaînent sur une ou deux planches (maximum 4 et demi avec l'introduction du commandant Veenstra) donnant rhythme et richesse à ce nouveau tome. Ces différents personnages nous apparaissent avec leurs forces et leurs faiblesses, leurs joies et leurs chagrins. Et puis, ça fait du bien de retrouver notre bon vieux Simon Ovronnaz ! À noter un personnage que j'ai bien aimé (et déjà vu au tome 19) : Jeffries, le chauffeur de Domenica Leone. J'espère que nous le reverrons par la suite...
"Largo Winch", c'est un magnifique mariage de dessins millimétrés et très précis, avec une palette de couleurs et d'effets par ordinateur sublimes. La preuve avec les tons de bleu-violet des pages 16 et 17, de la page 21 aussi, le marron-beige de la page 20, le bleu-turquoise des pages 27, 28 et 29. Enfin, quelles merveilles que les cases 2 (page 5), 4 (page 12), 8 (page 15), 10 (page 17), 1 (page 18), 8 et 9 (page 19), 5 (page 24), 3 et 4 (page 25), 1 (page 27), 5 (page page 28), 3 (page 37), 6 (page 42), 8 (page 43), 7 (page 45), 1 et 7 (page 48).
"Largo Winch" est l'oeuvre qui fait entrer la bande-dessinée dans le 21ème siècle :-)
Le 20e et dernier Largo Winch scénarisé par Van Hamme est finalement assez… contrasté. Certes, on retrouve les ingrédients qui ont fait le succès de la série: intrigues complexes, action, jolies filles, séduction, gros sous… Mais cette fois l'intrigue est un peu molle, les histoires se terminent sans grand panache, c'est moins haletant qu'à l'accoutumée. En fait, on a l'ipression que ce n'est pas vraiment l'histoire qui importe ici. En effet, alors que la série peinait à se renouveler, recyclant album après album les mêmes poncifs, cet épisode est surprenant à plus d'un titre. Ce qui saute aux yeux, d'abord, c'est que Largo est complètement dépassé dans cette aventure! Il ne contrôle rien, il est balloté d'une case à l'autre et d'une page à la suivante, sans brio ni relief! Il n'est pas le héros de ce 20e volume, il en est le décor… En fait, ceux qui mènent cet épisode d'un bout à l'autre, ce sont… les femmes! Les nouvelles venues bien sûr (Naheen et le Commandant), et les anciennes aussi (Silky, Pennywinkle, sans oublier Leone). Les hommes, qui ont dominé de la tête et des épaules les 19 épisodes précédents sont ici falots, dominés, chahutés, manipulés: Largo, mais aussi et surtout Simon, Cochrane, et ême les méchants — l'imam, Reynolds…
Est-ce un clin d’œil volontaire de de la part de Van Hamme? A-t-il délibérément choisi de conclure son dernier scénario pour cette série, taxée (parfois à raison) de machisme, par la revanche des femmes? Et sur une note amère pour nos héros masculins, Largo, amoureux solitaire, Simon, rejeté par ses amis?…
Francq, en revanche, est égal à lui-même… lui peine à se détacher d'une certaine tendance machiste: ses femmes sont toutes, blondes ou brunes, uniformément calibrées comme des couvertures de magazines…
Un bon album au final… le plus atypique de la série!
Le dernier Largo Winch c'est comme le dernier James Bond, blockbuster à l'approche, action, intrigue, jolies filles et quand ça sort, renfort marketing oblige, on ne peut l'ignorer.
Voyons un peu ce qu'il a dans le corps ce dernier Largo Winch. En très gros résumé, je dirais : pas grand chose. A la fin du tomer 19, on a laissé nos différents héros en assez fâcheuse posture (la dernière page donnant une vue globale sur qui est où et dans quelle situation de m...). Mon impression était, mais comment va-t-il bien pouvoir se sortir de cet imbroglio entre terroristes, agent américain corrompu et intérêts russes. Le précédent album était particulièrement fourni en contenu, en intrigues croisées et même en action. Un assez bon cru je dois dire. Je m'attendais donc à avoir un tome 20 à l'avenant.
Alors, bon, ça se laisse lire. Il y a beaucoup plus d'humour que dans le précédent album. Et beaucoup plus d'actions. Mais j'ai eu l'impression d'un scénario, si pas bâclé, le terme serait trop fort, au moins un peu vite expédié dans la façon dont chaque protagoniste arrive à se dépêtrer de sa situation difficile en fin d'album. Ensuite il m'a paru léger (un simple message emporté par un courant d'air obligé Saïdé à devoir prendre des risques inconsidérés). J'ai déjà connu des scénarios de Van Hamme mieux charpenté dans ses détails. Ensuite, j'ai eu l'impression d'énormément d'intrigues parallèles qui avancent par petits bouts entrecoupés qui donnent un aspect saccadé à l'histoire. En bref, cela ne m'est pas apparu comme étant l'album le plus fluide et le mieux charpenté de la série, loin de là.
Le dessin est égal à lui-même. J'ai bien aimé la vue d'hélicoptère se rapprochant du Winch Building de Londres. Toujours un régal dans les détails et les couleurs (parfois un peu criardes). Par contre, c'est pas possible mais il faut que les femmes dessinées par Francq mangent. L'anorexie guette. Il suffit de voir la couverture pour comprendre (couverture très faible d'ailleurs).
Au final, un bon moment de divertissement (pour lequel la bonne compréhension nécessitera la relecture du précédent album). Ne gâchons pas notre plaisir et profitons.
Le meilleur tome de la série a n'en pas douter.
Un scénario en béton digne d'une production hollywoodienne. on y retrouve mélangé histoire d'amour, affaire d'espionnage et humour. Le tout raconté avec la verve habituel des auteurs.
Une petite galerie de seconds rôles à souligner.
Dessins parfaits.
Beau travail et excellent divertissement.
10/10.
En attendant qu'un nouveau scénariste ne rallume la flamme, plutôt que de nous proposer une histoire équilibrée et originale avec des personnages évolutif, cet album racole avec tous les stéréotypes d'une série B et les grands thèmes d'actualité...
Dans la droite ligne de leur "Chassé Croisé" déjà plutôt réussi, Van Hamme et Francq enfoncent le clou avec ce "20 secondes" (et 20ème album de la série à succès "Largo Winch", semble-t-il dernier scénarisé par Van Hamme !), qui multiplie plus les coucheries et les rencontres manquées, plus théâtre de boulevard (voire Lubistch si on se sent généreux), que coups de théâtre ! Un joli suspense final qui réconfortera peut-être les lecteurs frustrés par l'apathie complète de leur héros Largo, ici amoureux transi et complètement dépassé par les femmes qui l'entourent, de beaux personnages originaux, comme l'impressionnante néerlandaise qui rejoint le Board du Groupe W, et un sentiment ludique qui fait souvent défaut aux BDs aussi établies et populaires que l'est "Largo Winch" : voici un livre fort plaisant, qui montre une voie possible pour la série, alors que les nombreux tomes précédents ressassaient les mêmes mécanismes. Du coup, il n'est pas sûr qu'un changement de scénariste soit la meilleure chose à ce point où en est arrivée la série ! On remarquera aussi que pour la première fois, on n'est pas en présence d'un réel diptyque, l'histoire devant se poursuivre dans le tome suivant.
Assurément, pas du grand Largo Winch... Sans être aussi médiocre que le diptyque précédent, il faut reconnaitre que l'imagination de Jean Van Hamme semble s'être éteinte en même temps que la flamme qui animait son héros fétiche!
Etrange mélange entre amour, terrorisme, espionnage industriel et exposition artistique, les fils s'entremelent sans donner le résultat attendu... On a l'impression que les personnages passent plus de temps sous la couette qu'à déjouer le complot qui les vise...
Largo amoureux se retrouve à faire de la figuration dans ses propre aventures, Silky et Simon n'apportent strictement rien à la trame scénaristique... Seule l'émancipation de Penny apporte une touche de bonne humeur à l'histoire...
En faisant intervenir des sujets et très contemporains (Djihadisme, CIA, corruption russe,...), le potentiel était pourtant énorme... Malgré l'apparition de personnages secondaires intéressants (Saidée, Jeffries, le Commandant), le nouveau méchant n'est ni convaincant, ni crédible.
L'épilogue marque la fin de la participation de Jean Van Hamme... On ne peut que lui souhaiter une retraite bien méritée et souhaiter qu'une nouvelle génération prenne bientot le relais pour rebooster la série comme ce fut le cas pour XIII.
Largo amoureux devient tout à fait inactif et inutile, ce qui n'est pas très conforme au personnage. Ses amis ne pensent qu'à draguer et ne servent qu'à agrémenter l'histoire, mais n'interviennent pas du tout dans la résolution du problème. Finalement il n'est sauvé que de justesse de manière pas très crédible. Pourtant on s'amuse toujours à suivre ses péripéties. Mais vivement que Largo se reprenne, car le danger rôde toujours.
sans doute pas le meilleur Largo de la série, même si je me régale toujours avec le dessin. Le scénario semble partir tout azimut mais manque de finition à mon gout, preuve des dernières planches qui laissent grande ouverte la future aventure avec un curieux russophone! par ailleurs quel dommage ce nouveau format, pas terrible pour le collectionneur que je suis!
bon album agréable à lire. Dans la continuité des précédents albums de Largo. L'intrigue est bien ficelée et les dessins sont de bon calibres.
Du bon Largo (avis sur les tomes 19 et 20)
J'ai pris plaisir pour cette aventure urbaine où le grand méchant russe veut se débarrasser du beau Largo en utilisant les services de corrompus islamistes et de la CIA.
Nous retrouvons un grand nombre de personnages secondaires qui font la richesse de cette série.
Un diptyque qui n'est certes pas le meilleur de la série mais qui reste tout à fait dans l'esprit de ce qui a été fait jusqu'ici. Notre héros est un peu en retrait dans cette histoire mais faut dire aussi qu'il est tombé amoureux le bougre. Et l'amour ben ça nous rend un peu con (hein les mecs) et notre Largo n'échappe pas à la règle.
Une bonne intrigue sur fond d'attentat terroriste (malheureusement d'actualité) qui remet à la page quelques personnages bien connus (Simon, Domenica et Charity sont de passage, sans oublier Laurent du diptyque "Histoire sans héros" ).
Les dessins sont toujours aussi agréables, même si la ville de Londres ne se prêtent pas vraiment aux paysages naturels et grandioses que j'aurais aimer voir dessiner sur ces planches.
C'est le dernier album de la série avec Jean Van Hamme au scénario et si ce n'est pas le chef d’œuvre espéré, je souhaites quand même à son successeur de faire aussi bien...
Après un diptyque plus que décevant, Jean Van Hamme nous offre ici un histoire d'actualité, qui se tient.On peut cependant reprocher quelques aspects qui malheureusement deviennent redondant dans cette série comme les photos compromettantes qui finissent par lasser .
Je ne peux que saluer l'apparition tonitruante d'un nouveau personnage comme Hanni Veestra, très atypique . Par contre, je ne peux que regretter le manque de présence et de charisme de Largo Winch, assez passif dans cet opus, qui semble manipulé par tout le monde et perdre un peu de son aura.
Reste la tentative de Jean Van Hamme à travers Simon, de renouer avec l'époque des albums de la grande époque, , mais peine perdue..cette touche d'humour reste infime dans cette aventure.
Malgré tout, le thriller est de bon niveau mais, je regrette que la fin reste trop ouverte (il ne s'agit pas en effet d'un diptyque, comme d'habitude) pour que l'histoire soit vraiment terminée. Trop d'intrigues ne trouvent pas leurs fins dans cet album comme si les éditions "Dupuis" avaient accrochés le lecteur pour qu'ils achètent le prochain "Largo Winch" post Van Hamme.
Par contre, le dessin de Philippe Franck est toujours aussi nerveux, aussi dynamique et j'ai adoré la couverture assez dépouillée de cet album.
Le problème avec Largo: les diptyques se suivent et se ressemblent. Le même scénario, les mêmes intrigues, les mêmes ingrédients érotico-sexy... Bref, la même lassitude de lecture à la longue !
Largo n'est plus, inexistant dans cet album. Le scénario est alambiqué, tout le monde baise (même la vieille secrétaire qui donne un baiser goulue à son amant, pour ma part du jamais vu dans une BD :), sauf Largo qui est fou amoureux et qui a perdu ses couilles en chemin. Un final qui laisse présage une ou plusieurs suites.... On verra le tome 21 mais si c'est aussi creux je vais laisser tomber la série.
Un album agréable à lire même si Largo apparait effacé et dépassé dans une histoire où dominent surtout les femmes, en premier, la sublime Saïdée, la véritable héroïne, et la belle sculptrice romaine Domenica Leone. Phillipe Francq confirme qu'il sait toujours dessiner les jolies femmes. les seconds couteaux ne sont pas oubliés dans ce scénario a priori de "terrorisme djihadiste" mais qui se révèle une dénonciation des manipulations en cascade . Le cliffhanger final laisse présager que la lutte entre Largo et l'homme d'affaire russe Igor Maliakov ne fait que commencer. Vivement la suite.
Ce diptyque n'est pas le meilleur... loin de là. Il est loi le temps du "Prix de l'Argent" et de "La voie et la vertu". Les graines scénaristiques semées au Tome 19 sont très vite récoltées et il faut alors broder pour finir l'album. Entre les petites histoires dans la grande et une fin qui n'en est pas une, cet album est une déception. Enfin, du point de vue dessin et mise en couleur on a connu Philippe Francq en meilleure forme.
En bref, et pour résumer la situation : vivement l'arrivée d'Eric Giacometti au scénario pour voir si la situation évolue.