Info édition : Format 135X210 mm. Couverture avec rabats. Pour l'EO "Gare centrale" est le dernier titre au catalogue - n° 21333 - noté "49 F" au 4e plat..
Info édition : Pour cette édition : - "non, non, non" est le dernier titre au catalogue au lieu de Gare centrale) - noté 59 F et pas 49 F.
Info édition : Pour cette édition : N° 21333-4, prix 9.50€ au dos
Info édition : Prix au 2ème plat mentionnés en euros et en francs. Dernier titre au catalogue : n°24 Au bord du canal. Numéro d'édition : 21333-3.
Cet album a-t-il été écrit avant ou après Slaloms? Je n'en sais rien, mais il ressemble plus à Carottes de Patagonie qu'à Slaloms. En moins bon. Beaucoup moins bon.
On a droit à une chasse peu intéressante, très "slapstick", sans le grand humour auquel Trondheim nous a habitués. En fait, ma partie préférée de l'album se trouve quand Mildiou et Lapinot rencontrent les lépreux, seule véritable petite dose d'humour du récit.
Peut-on vraiment considérer cet album comme étant un Lapinot? L'histoire de Patagonie avait été improvisée... celle-ci me le semble encore plus. Très déçu.
On rentre de plein pied dans une histoire et cela ne s'arrête plus. C'est une véritable course poursuite entre Mildiou et Lapinot, presque un combat ininterrompu qui n'a ni queue ni tête.
J'ai surtout aimé cet acharnement de Mildiou à vouloir tuer ce pauvre lapin qui essaie tant bien que mal de se défendre sur fond d'usurpation du pouvoir et de retour du roi.
La fin est vraiment assez réussie et produit son effet comique. Si Trondheim était à son coup d'essai dans ce one-shot un peu absurde, il augurait beaucoup de bonnes choses pour la suite.
Peuh! Autant de pages pour ça ?!...
Voilà, à mon avis, un auteur dont la réputation est bien surfaite...
Des albums comme ça il peut se permettre d'en produire des centaines!!!
Trondheim semble tomber dans le piège qu'il dénonce lui-même : le récit d'action à grand spectacle entre le bien et le mal. Parodie de ce type de récits, donc, mais parodie qui essouffle vite le lecteur par la volonté monomaniaque de Mildiou de tuer le Lapin, et par la presque identique monomanie du Lapin d'esquiver et fuir.