Lady S.
17. Au nom du père, du fils et du Samarium
Une BD de Laurent-Frédéric Bollée et Philippe Aymond chez Dupuis - 2024
09/2024 (13 septembre 2024) 46 pages 9791034769841 Format normal 503594
Nord du Malawi : Shania, en voyant approcher deux hélicoptères de combat, comprend que s'effondre toute chance de négocier la libération des lycéennes enlevées par son ancien ami Simon, devenu chef d'un groupe terroriste. Tous deux vont devoir pourtant s'entendre. Car Shania a un autre deal à lui proposer : un partenariat avec la CIA en échange de l'accès à un gisement de Samarium, une terre rare légère convoitée par la recherche militaire. Mais Shania est-elle ce genre de diplomate du chaos ? Mais surtout : a-t-elle vraiment le choix ? Laurent-Frédéric... Lire la suite
L'histoire est la suite directe de l'album précédent, qui reprend exactement là où nous étions arrêtés.
On est sur un bon album, dans la droite ligne directrice de la série, qui ne perd pas en qualité à mon sens.
Le graphisme, le découpage de Philippe Aymond sont toujours aux petits oignons, la mise en couleurs est elle aussi très réussie.
L'histoire se suit bien, se lit très bien. C'est fluide, bien raconté, bien amené.
On est vraiment sur ce qu'on attend en terme de standard qualité sur ce type de série, qui se situe dans le haut du panier.
Shania continue, malheureusement pour elle, toujours à subir les évènements.
C'est une héroine devenue assez passive, qui n'a aucune possibilité d'initiative.
Ce n'est pas elle qui est motrice de l'histoire, même si elle en est le personnage central.
Les rares possibilités qu'elle a de tenter de prendre son destin en mains et de faire ses choix sont vite neutralisées.
Pour conclure, je confirme ce que je pensais du découpage très artificiel de l'album précédent.
Le prologue ne trouve toujours pas sa conclusion ici, et ne sert donc qu'à teaser la suite.
Surtout, la scène en Sibérie (Une planche et demi) est expliquée dans cet album 17, mais aurait pu tout à fait figurer dans celui-ci. Sa place dans le précédent oblige à être attentif à cette scène à un moment où ce n'est pas utile.
On est de l'ordre du détail malgré tout, bien entendu.
A souligner, une petite coquille sur la couverture de cet album.
Il y a deux scènes avec des hélicos dans le récit.
Le décor de la couverture suggère largement qu'il s'agit de la première de ces deux scènes, mais dans celle-ci, il n'y a que deux hélicoptères en intervention, et non pas trois !