Lady Doll
2. Une maison de poupée
Une BD de
Daniele Vessella
et
Beatrice Penco Sechi
chez Soleil Productions
(Blackberry)
- 2013
Vessella, Daniele
(Scénario)
Penco Sechi, Beatrice
(Dessin)
Penco Sechi, Beatrice
(Couleurs)
Paluszek, Chantal
(Traduction)
01/2013 (23 janvier 2013) 47 pages 9782302022775 Grand format 181904
Cachant son visage difforme sous un voile, Gaja fascine la haute-société par son mystère. Ses soupirants s’enfuient cependant sitôt la vérité découverte. Une fois de plus, les seules à ne pas la repousser sont ses amies les poupées... Les poupées, et Sébastien, un jeune peintre sans le sou tombée sous le charme de son univers. Mais après toutes ces années de rejet, la confiance de Gaja est brisée. Laissera-t-elle une chance à son amour naissant ?
Après un premier tome qui m’avait fortement marqué, j’attendais une suite à la hauteur dans ce drame presque burtonien. Or, celle-ci n’est pas parvenue à me satisfaire entièrement au niveau de l’intrigue notamment. Cependant, il s’est quand même passé quelque chose au travers du message véhiculé par ses auteurs.
L’action se déroule une bonne dizaine d’années après sans la moindre transition explicative. Le propos se concentre sur les prétendants à Lady Doll qui se succèdent dans cette bâtisse où le père mécréant conserve sa place. Les relations entre les personnages sont plutôt bizarres ce qui rend le tout peu crédible. Notre héroïne est réellement traumatisée et a perdu tout contact avec le genre humain en se repliant sur elle-même et en se confiant totalement à ses poupées.
L’émotion est passée et il ne reste plus grand-chose malgré de très beaux dessins. Lady Doll est surtout une bd réservée aux femmes. On sent une sensibilité qui la rend presque charnelle malgré un côté sombre et gothique. En tout cas, cette ambiance particulière m’a bien surpris dans le bon sens du terme.
Le lecteur regrettera que le scénario ne soit pas à la hauteur de ce graphisme vraiment exceptionnel. Quoiqu’il en soit, la fin de ce diptyque est plutôt touchante. Le physique ne devrait jamais compter. Il faut voir l’être au-delà de la surface des choses. Malheureusement, peu de gens en sont capables.
Un dessin exceptionnel allié à un scénario finalement sans grande originalité. Le récit n'est finalement qu'une histoire d'amour sans grand développement et dans réelle profondeur. Dommage, c'était tellement bien parti...
Bonjour
Pour ma Part j'ai adoré cette histoire.
De beaux dessins, un bon scénario.
Une fin magnifique
Un coté très sombre, très gothique, mais tellement touchant et émouvant.
Ca me rapelle une autre Bd, Fées et tendres automates.
Une histoire a recommandée.