Kogaratsu
13. Taro
Une BD de Bosse et Michetz chez Dupuis - 2014
07/2014 (04 juillet 2014) 44 pages 9782800151274 Format normal 218584
Étrange mission que celle confiée à Kogaratsu : un kidnapping ! Mais le loyal samouraï va accepter la tâche quand il va en découvrir le mystérieux commanditaire : la princesse Ishi que Kogaratsu a jadis aimée et qu'il n'a jamais oubliée. L'enfant à kidnapper, Taro, n'est autre que le propre fils de la princesse. Officiellement confié à un riche parent pour veiller à son éducation, il n'est en fait que l'otage, pour raisons économiques, de son oncle Zenjiro. Un habile subterfuge de Kogaratsu va emmener les hommes de Zenjiro sur une fausse piste... Lire la suite
Kogaratsu est une oeuvre à part dans la BD franco-belge: il s'agit peut-être (de mon point de vue) de la meilleure BD se déroulant à l'époque des samouraïs et possédant un cadre et une approche réaliste (contrairement à d'autres oeuvres qui plongent ouvertement dans le fantastique).
"Taro" est le dernier album de cette série, et comme précisé précédemment, il y a un sentiment de sérénité qui s'en dégage.
En un tome, Bosse signe un album qui se tient avec son lot de péripéties, de combats, d'émotions et doté d'un souffle épique sublimé par le dessin et les couleurs de Michetz.
Cet album est devenu l'un de mes favoris avec "Sous le regard de la lune" et "la stratégie des phalènes", en raison du fait qu'il s'agisse du dernier en date et peut-être bien du dernier tout court, pour une saga exemplaire où il n'y a eu aucun faux pas.
Étonnant. Comme clemlal5, je trouve que l'on oublie souvent les histoires. Il reste de la lecture de Kogaratsu une impression de calme et l'envie de s'éloigner des bruits et de la fureur. A l'image du héros dont l'évolution du jeune chien fou vers l'homme apaisé et réfléchi qu'il est devenu. Je viens de relire les 14 tomes à ce jour, et cette impression suit les sentiments du personnage. Il se détache et s'éloigne de son passé Ce calme et cette sérénité du personnage sont très bien rendus puisque le lecteur les ressent.
Quand on est habitué à Kogaratsu, on n'est jamais vraiment déçu mais j'ai l'impression que je ne me souviens quasiment jamais des histoires. L'intérêt, c'est que je peux les relire régulièrement, l'inconvénient, c'est qu'on se dit que ça ne marque quand même pas des masses...