Killing Stalking
2. Tome 2
Une BD de Koogi chez Taifu Comics (Taifu Yaoi) - 2021
04/2021 (16 avril 2021) 176 pages 9782375062364 Format Manga 422411
En découvrant le secret de Sangwoo, Bum Yoon s’est condamné. Même s’il est parvenu à rester en vie, étant donné l’état de ses jambes et la terreur que lui inspire son geôlier, il sait que la fuite n’est pas une option. Pour recouvrer sa liberté, il choisit donc de se tourner vers une solution radicale : tenter de l’empoisonner. Toutefois, alors qu’il allait entamer le dîner préparé par Bum, Sangwoo s’arrête et lui propose de partager son repas... Comment Bum Yoon va-t-il se tirer de cette situation ?
Avant cette lecture, je ne savais pas vraiment ce qu'était un stalker. Ce mot désigne le fait d'être un admirateur monomaniaque c'est à dire qui pratique une sorte de traque névrotique en espionnant une personne. Evidemment, ces actes particulièrement indésirables peuvent être intrusif en provoquant une violation de la vie privée.
En pénétrant dans la maison de Sangwoo, notre frêle héros Bum Yooon ne s'attendait pas à trouver un sérial-killer de la pire espèce. Parfois, on peut tomber amoureux d'un véritable monstre dénué d'humanité pour son prochain en les torturant. Or, c'est ce qui va se passer avec ce tome qui explore les tréfonds les plus sordides de l'âme humaine.
Cela va nous entraîner dans des chemins assez sinueux qu'il faut être capable de parcourir c'est pourquoi ce titre est réservé évidemment à un public très averti et je soupèse bien mes mots.
On va en effet continuer notre lente descente aux enfers dans ce huis-clos assez glauque où notre héros se laisse aller à ses penchants naturels malgré sa captivité douloureuse. Est-ce le syndrome de Stockholm ou une autre forme de perversion ?
Nous n'aurons pas forcément toutes les réponses mais il est vrai que l'enfance de chacun des deux protagonistes commencent à jouer un rôle dans leur psychologie. Il y aura d'ailleurs un bref passage sur les évocations de leur passé aussi traumatisant soit-il.
J'ai bien aimé également le passage où nous ne savons plus où commencent la réalité ou le cauchemar pour ne pas dire le rêve. C'est assez bien mis en image dans une démonstration qui paraît magistrale.
Oui, c'est assurément un titre qui me plaît bien et dont je poursuivrais la découverte.