Le kid de l'Oklahoma
Une BD de
Olivier Berlion
chez Casterman
(Rivages/Casterman/Noir)
- 2010
Berlion, Olivier
(Scénario)
Berlion, Olivier
(Dessin)
Berlion, Olivier
(Couleurs)
Le Ray, Johanne
(Traduction)
Bondil, Pierre
(Traduction)
Leonard, Elmore
(Adapté de)
04/2010 (25 aout 2010) 110 pages 9782203021006 Autre format 114050
Au carrefour des années 20 et 30, dans l’État pétrolier de l'Oklahoma, pauvre mais alors en plein essor économique, Le Kid de l'Oklahoma retrace l'affrontement épique qui va opposer des années durant un Marshall des États-Unis, Carl Webster, à son ennemi juré Jack Belmont, un fils de magnat du pétrole devenu braqueur de banques, bientôt désigné comme l'Ennemi public n°1. Leur histoire âpre et tragique est racontée du point de vue du journaliste, Tony Antonelli, qui retrace minutieusement toutes les étapes de leur face à face pour le compte de son... Lire la suite
Je voudrais apporter une précision qui est de taille avant de donner mon avis. Ceci n’est pas un western. Ce n’est pas parce que les deux protagonistes qui vont se combattre sont des as de la gâchette qu’on peut parler de western ! Selon la définition, le western est un genre dont l’action se déroule en Amérique du Nord lors de la conquête de l’Ouest au XIXème siècle.
Or, notre histoire débute durant les années 1920 : il est clair que la conquête s’était depuis longtemps achevée. Nous sommes à l’époque de la prohibition de l’alcool qui va précéder la grande dépression. Il est clair que dans les états du sud des Etats-Unis, on porte encore le chapeau de cow-boy. De là à faire un amalgame, il n’y a qu’un pas que je n’aurais personnellement pas franchi !
Non, ce récit a plutôt l’allure d’un polar puisqu’il oppose un membre des forces de police à un braqueur de banque. C’est une adaptation qui reste assez cinématographique. J’ai apprécié le déroulement des dialogues qui fait qu’on ne perd pas le fil des évènements malgré les méandres de cette histoire fort intéressante au demeurant.
Par contre, je n’ai pas trop aimé l’épisode où notre héros s’allie avec celui qu’il va pourchasser pour combattre les fanatisés du Ku Klux Klan. Cette bataille du Mont Chauve rend cette histoire peu crédible. La première moitié était pourtant un sans faute. Pour le reste et dans l'ensemble, c’est plutôt pas mal car bien écrit.
Dans les années 20, l'histoire d'un duel entre un marshall et un gangster notoire retranscrit par un journaliste en quête de sensation.
Le scénario, dans cette collection Noir, est bien mené, le héros Carl Webster a des airs de l'inspecteur Harry avec sa phrase culte ('si je dois dégainer mon arme, je tirerais pour tuer' ) dans ce milieu de la prohibition et la prostitution. Les dessins aménent une ambiance de chaleur moite et suave...
A découvrir....