Kid Paddle
16. Kid N'Roses
Une BD de Midam chez Dupuis - 2020
11/2020 (06 novembre 2020) 43 pages 9791034747771 Format normal 405160
Il passe sa vie à dégommer des monstres gluants et terrifiants. Pourtant, Kid Paddle n'est pas un agent spécial intergalactique. C'est juste un gamin, véritable pro des jeux-vidéo. Et il craint bien moins les horribles Blorks que Mirador, le surveillant de City Game, la salle d'arcade, qui n'aime pas trop qu'on secoue ses machines... En compagnie de ses copains, Big Bang, bricoleur de génie, et Horace, le candide, Kid imagine les blagues les plus "limite" sans avoir peur de verser régulièrement dans le gore. Rien ne résiste à l'imagination débordante... Lire la suite
J'ai tous les tomes précédents, et malheureusement celui-ci ne m'a pas arraché un sourire.
D'habitude, même en ayant passé l'âge de lire Kid Paddle et en trouvant que ça tourne en rond, certains gags fonctionnent toujours (par exemple celui où Kid fait croire à Horace que le guichetier du cinéma est un homme-sirène cachant une queue de poisson...) ; or dans ce tome 16, pas un seul gag n'a fait mouche, même à la relecture. Pas un seul.
De plus, l'aspect du dessin a légèrement évolué : les contours sont moins épais qu'avant, et les yeux des personnages sont parfois écartés (deux nouveautés visuelles qui me déplaisent).
Je déplore aussi le fait que certaines idées plutôt originales et amusantes trouvées dans les tomes précédents n'aient pas été développées dans ce tome-ci (en particulier la fille blonde qui craquait pour Kid, ce qui donnait des gags assez désopilants).
Je viens de poster un avis pour dire tout le bien que je pense de cette série.
Cependant, ce dernier opus est moins percutant : comme le dit Cellophane, ça tourne en boucle...
Midam, tout comme pour la série Game Over, a peut-être fait le tour de son œuvre.
Le monde de Kid Paddle, comme l’enfance, tourne en boucle.
Ecole, famille, loisirs…
Et dans le même ordre d’idées, Kid vit sa vie en boucle.
On assiste quasi aux mêmes scène depuis 14 tomes, Kid ne prend pas une ride et ne s’offusque pas de vivre toujours les mêmes aventures.
Au contraire, il le fait avec une vivacité qu’on retrouve dans le trait, les dialogues, la narration…
Et du coup, ça fait aussi plaisir de le retrouver qu’un membre de la famille qu’on aime bien et qu’on voit de temps en temps.
Efficace.