Kérioth
INT. Intégrale
Une BD de Pascal Bertho et Marc-Antoine Boidin chez Vents d'Ouest ([Les Intégrales]) - 2011
01/2011 (05 janvier 2011) 144 pages 9782749306230 Grand format 119479
Kérioth doit tomber !Kérioth, quatrième ville de la Confédération de la mer intérieure, voit ses ressources, le gaz de fermentation et l'hydrolique mécanique, baisser en même temps que le niveau d'eau de l'immense fleuve qui la fait vivre. Rien ne semble pouvoir arrêter cette décrue inexpliquée... Deux modestes ouvriers scaphandriers, Alcéus et Siméon, sont mandatés par la ville pour partir à la recherche des causes de la baisse du niveau du fleuve. Bien malgré eux, ils sont les héros officiels de Kérioth, sans savoir qu'ils font partie d'un plan... Lire la suite
Kérioth, quatrième ville de la Confédération de la mer intérieure, voit ses ressources, le gaz de fermentation et l'hydraulique mécanique, baisser en même temps que le niveau d'eau de l'immense fleuve qui la fait vivre.
Deux modestes ouvriers scaphandriers, Alcéus et Siméon, sont recrutés au sein d'une équipe et mandatés par la ville pour partir à la recherche des causes de la baisse du niveau du fleuve. Sans le savoir ils font partie d'un plan ourdi pour faire tomber la ville…
Voilà une trilogie qui me laisse mi-figue mi-raisin pour diverses raisons.
Le scénario s'inscrit dans un univers steampunk et orienté sous-marin. C'est bien là la force principale de cette œuvre: l'univers est riche, beau et intéressant à comprendre et à explorer en compagnie de nos deux héros malgré eux. La politique et les différentes factions qui s'affrontent sont mis en avant de même que leurs magouilles et traquenards afin d'obtenir la place de dirigeant de Kérioth.
Le scénario est construit de tel sorte que les rebondissements, trahisons et complots politiques se succèdent au cours des trois opus. L'action, l'exploration et de joyeux parasites viendront s'inviter à la fête.
Malgré de belles planches et doubles planches de décors, le dessin global des personnages ne m'a pas marqué outre mesure, ce qui est dommage au vu du nombre conséquent.
Le plus problématique pour moi étant la fin complètement balancée, bâclée afin de clôturer au plus vite. C'est d'autant plus rageant qu'il y avait encore des éléments à fignoler ou développer (le groupuscule religieux, l'idylle entre Alcéus et Marion, la mort de certains méchants).