©Panini Comics 2004 Furuyama/Taniguchi
Parution en 01/2004. Vous pouvez commander l'album chez nos partenaires suivants :
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Album créé dans la bedetheque le 29/01/2004 (Dernière modification le 23/03/2018 à 21:12) par Jean-Phi
A réserver aux fanatiques de l'histoire du Japon, car pour ma part je n'ai pas compris grand chose entre tous ces clans qui défendent on ne sait quoi. Tout le livre est une alternance de scènes de combats avec figures techniques et de discussion sur les complots en cours. Pas de sentiments, peu d'émotion, on est à l'opposé des scénarios contemporains qui ont fait connaître et apprécier Taniguchi en Europe.
Pour spécialiste du Japon, donc. J'ai trop de lacunes dans ce domaine pour pouvoir apprécier malgré les qualités graphiques indéniables.
L'histoire est passionante. Cet album mélange histoire et légendes japonnaises pour donner une intrigue intéressante qu'on a plaisir à suivre tout du long. Certe il est un peu difficile de s'y retrouver avec les différents noms présents dans l'oeuvre surtout pour quelqu'un qui n'est pas familiarisé avec l'histoire du japon mais avec beaucoup d'attention et une deuxième lecture on s'y retrouve.
Au niveau du dessin Tanigushi nous offre un travail magnifique et apporte une grandre precision dans les personnages et eurs costumes.
Bref à lire si ce n'est déjà fait.
Commençons par le dessin : Taniguchi nous offre de belles, voire très belles, images. On peut noter une très grande précison dans les costumes ainsi que dans certains petits éléments (le bandeau sur l'oeil de l'accompagnateur de Jubeï au début). Les paysages sont rès réussis. La plupart des scènes de combat sont bien rendues ; les traits d'accélération rendent assez bien le mouvement (Attention, je ne suis pas spécialiste de kenjutsu, donc je ne vois peut-être pas les éventuelles erreurs ou impossibilités).
Côté scénario, c'est plutôt intéressant comme histoire ou comme légende. Et c'est dans ce sens que j'ai lu ce manga: comme une page de narration historique mêlée de légende, celle de Yagyû Jûbei. La narration de Kan Furuyama m'a fait pensé à celle d'un livre d'histoire, pas à celle d'un roman, ce qui donne ce côté un peu touffu au récit. Les noms japonais accentuent la déroute du lecteur, mais en s'appliquant, on s'y retrouve assez facilement.
Je conseille quand même de lire le glossaire, le résumé historique et celui sur l'école Yagû Shinkage à la fin du volume avant de se plonger dans l'histoire.