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"Pourquoi ne pas rêver d'un monde sans tyrans, sans chaînes, sans prisons ni bourreaux ?"
C’est par ces belles paroles que nous est présenté Staline, pas encore leader suprême, mais déjà un fieffé hypocrite et prêt à toutes les bassesses pour arriver à ses fins. Ce dernier va manipuler un jeune soldat amoureux de l’une des filles de Nicolas II, Anastasia, tout en cherchant à provoquer la Révolution avec Lénine et d’autres agitateurs portés sur la violence et le sang.
C’est d’ailleurs la couleur rouge qui va le plus ressortir de cette trilogie, rouge comme le sang de toutes les personnes qui vont être sacrifiés au nom d’intérêts politiques, rouge comme le symbole de cette idéologie mortifère.
Je n’ai pas tellement accroché aux dessins et par l’absence d’encrage. Les scènes de combat sont trop brouillonnes, je comprends l’idée de présenter le chaos de ces évènements via le dessin et la mise en page, mais cela pose des problèmes de compréhension ou de lecture claire, la séquence d'exécution de la famille Romanov en est un bel exemple.
Autrement, le scénario est prenant et synthétise bien des éléments et évènements (et il y en a eu durant cette période d’agitation !). Lénine est au départ présenté tel un homme proche et soucieux du peuple, chose qui sera vite évacuée pour nous montrer son vrai visage… Staline et Trotski ne sont d’ailleurs pas en reste et j’ai bien apprécié les quelques analyses politiques de Tatiana, l’une des filles du Tsar, qui résume la situation au détour d’un dialogue bien écrit.
Les auteurs ont su habilement reprendre l’Histoire et la détourner afin de nous livrer une œuvre de bonne facture et pleine de rebondissements.
Très belle découverte que cette trilogie qui allie romanesque, Histoire et un graphisme à la fois très artistique et totalement adapté au propos. Pour sa seconde BD, la dessinatrice remarquée sur l’adaptation BD du succès ado Les Colombes du roi soleil se fond dans l’époque et l’atmosphère totalement romantique voulue par les scénaristes, des auteurs de théâtre et de cinéma. Dans un style léger tout en courbes et aplats de couleurs franches qui rappelle Olivier Pont ou Marc-Antoine Boidin, elle offre au regard les paysages de l’hiver de la Russie de 1917. Alliant des textures précises et décors rigoureux avec des personnages esquissés sans encrage, on reconnaît le style des livres jeunesse, très libres graphiquement. Mayalen Goust sait pourtant garder une bonne lisibilité même dans les séquences d’action et alterne une très grande variété de découpages, des pleines pages (voir doubles pages à la coupe), dessins qui sortent de leur cadre et une multitude de cadrages qui rendent la lecture hautement dynamique. [...]
Lire la suite sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2021/02/12/kamarades-integrale/
"Pourquoi ne pas rêver d'un monde sans tyrans, sans chaînes, sans prisons ni bourreaux ?"
C’est par ces belles paroles que nous est présenté Staline, pas encore leader suprême, mais déjà un fieffé hypocrite et prêt à toutes les bassesses pour arriver à ses fins. Ce dernier va manipuler un jeune soldat amoureux de l’une des filles de Nicolas II, Anastasia, tout en cherchant à provoquer la Révolution avec Lénine et d’autres agitateurs portés sur la violence et le sang.
C’est d’ailleurs la couleur rouge qui va le plus ressortir de cette trilogie, rouge comme le sang de toutes les personnes qui vont être sacrifiés au nom d’intérêts politiques, rouge comme le symbole de cette idéologie mortifère.
Je n’ai pas tellement accroché aux dessins et par l’absence d’encrage. Les scènes de combat sont trop brouillonnes, je comprends l’idée de présenter le chaos de ces évènements via le dessin et la mise en page, mais cela pose des problèmes de compréhension ou de lecture claire, la séquence d'exécution de la famille Romanov en est un bel exemple.
Autrement, le scénario est prenant et synthétise bien des éléments et évènements (et il y en a eu durant cette période d’agitation !). Lénine est au départ présenté tel un homme proche et soucieux du peuple, chose qui sera vite évacuée pour nous montrer son vrai visage… Staline et Trotski ne sont d’ailleurs pas en reste et j’ai bien apprécié les quelques analyses politiques de Tatiana, l’une des filles du Tsar, qui résume la situation au détour d’un dialogue bien écrit.
Les auteurs ont su habilement reprendre l’Histoire et la détourner afin de nous livrer une œuvre de bonne facture et pleine de rebondissements.
Très belle découverte que cette trilogie qui allie romanesque, Histoire et un graphisme à la fois très artistique et totalement adapté au propos. Pour sa seconde BD, la dessinatrice remarquée sur l’adaptation BD du succès ado Les Colombes du roi soleil se fond dans l’époque et l’atmosphère totalement romantique voulue par les scénaristes, des auteurs de théâtre et de cinéma. Dans un style léger tout en courbes et aplats de couleurs franches qui rappelle Olivier Pont ou Marc-Antoine Boidin, elle offre au regard les paysages de l’hiver de la Russie de 1917. Alliant des textures précises et décors rigoureux avec des personnages esquissés sans encrage, on reconnaît le style des livres jeunesse, très libres graphiquement. Mayalen Goust sait pourtant garder une bonne lisibilité même dans les séquences d’action et alterne une très grande variété de découpages, des pleines pages (voir doubles pages à la coupe), dessins qui sortent de leur cadre et une multitude de cadrages qui rendent la lecture hautement dynamique. [...]
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