Justice League Rebirth
3. Intemporel
Une BD de
Bryan Hitch
chez Urban Comics
(DC Rebirth)
- 2018
Hitch, Bryan
(Scénario)
Hitch, Bryan
(Dessin)
Pasarín, Fernando
(Dessin)
Sinclair, Alex
(Couleurs)
Anderson, Brad
(Couleurs)
Hitch, Bryan
(Encrage)
Henriques, Daniel
(Encrage)
Frank, Gary
(Couverture)
Anderson, Brad
(Couverture)
Tourriol, Edmond
(Traduction)
03/2018 (09 mars 2018) 144 pages 9791026813521 Format comics 326437
Une armée d'extraterrestres vient d'attaquer la Terre. Seule la Ligue de Justice, dernier rempart de l'humanité, semble être en mesure de les arrêter, mais ses membres ont été disséminés dans le temps, à des moments clés de leur histoire. Ainsi, Wonder Woman est transportée lors de la naissance des dieux de l'Olympe, tandis que Cyborg est envoyé au XXXIe siècle, et tous ont un âpre combat à livrer, car s'ils échouent, les super-héros pourraient bien n'avoir jamais existé...
Après deux épisodes ties-in à l’event "Justice League vs. Suicide Squad", la Ligue de Justice repart pour de nouvelles aventures aux conséquences une nouvelle fois planétaires (Justice League 2016, #14-19).
Le premier épisode est une respiration. Après une énième catastrophe, la Ligue est prisonnière sous terre et ses membres s’interrogent sur la légitimité des deux nouveaux Green Lanterns, sur le rôle du nouveau Superman et sur le double-jeu de Batman. Un épisode à huis clos, plus calme et destiné à ajouter du fond à cette équipe de super-héros mais qui enchainent les platitudes et dont le final est trop vite expédié.
La grosse intrigue à suivre – "Intemporel" – tourne une fois de plus autour d’une machine cataclysmique (bonjour l’originalité...). La Ligue se retrouve dispersée dans le temps, chacun à son époque respective, combattant le super-vilain Tempus. Si le vilain, ses machines et ses soldats disposent d’un bon design, l’intrigue est par contre laborieuse. Entre la motivation incompréhensible du méchant, la résolution à coup de sauts temporels et le retournement de situation final, il y a trop d’éléments déroutant, et de cosmique, pour en faire une lecture plaisante. D’une manière générale, les aventures de la Ligue en font trop, beaucoup trop.
Enfin, à noter une nouvelle fois, ce drôle de choix d’Urban Comics de choisir une couverture variante de Justice League #1 par Gary Frank pour illustrer ce tome 3 ; une nouvelle fois, l’illustration a beau être très belle, elle n’en est pas moins incohérente avec le contenu.