Justice League (DC Renaissance)
5. La Guerre des Ligues
Une BD de
Geoff Johns
et
Reis, Ivan
chez Urban Comics
(DC Renaissance)
- 2014
Johns, Geoff
(Scénario)
Lemire, Jeff
(Scénario)
Fawkes, Ray
(Scénario)
DeMatteis, John Marc
(Scénario)
Reis, Ivan
(Dessin)
Janín, Mikel
(Dessin)
Ha, Gene
(Dessin)
Guinaldo, Andres
(Dessin)
Prado, Joe
(Dessin)
Mahnke, Doug
(Dessin)
Blanco, Fernando
(Dessin)
Saiz, Jesús
(Dessin)
Reis, Rod
(Couleurs)
Anderson, Brad
(Couleurs)
Eltaeb, Gabe
(Couleurs)
Pantazis, Pete
(Couleurs)
Eyring, Nathan
(Couleurs)
Hi-Fi
(Couleurs)
Lyon, Art
(Couleurs)
Cox, Jeromy
(Couleurs)
Cannon, Zander
(Storyboard)
Prado, Joe
(Encrage)
Janín, Mikel
(Encrage)
Wong, Walden
(Encrage)
Deering, Marc
(Encrage)
Hunter, Rob
(Encrage)
Glapion, Jonathan
(Encrage)
Ha, Gene
(Encrage)
Alamy, Christian
(Encrage)
Cifuentes, Vicente
(Encrage)
Ferreira, Eber
(Encrage)
Mahnke, Doug
(Encrage)
Champagne, Keith
(Encrage)
Nguyen, Tom
(Encrage)
Blanco, Fernando
(Encrage)
Albert, Oclair
(Encrage)
Saiz, Jesús
(Encrage)
Zircher, Patrick
(Encrage)
Boschat, Stephan
(Lettrage)
Williams, Scott
(Couverture)
Sinclair, Alex
(Couverture)
Lee, Jim
(Couverture)
Tourriol, Edmond
(Traduction)
Nikolavitch, Alex
(Traduction)
09/2014 (19 septembre 2014) 296 pages 9782365774147 Format comics 226147
Lorsque la mystérieuse Pandora recouvre sa boîte ancestrale renfermant les sept péchés capitaux, son premier geste est de la faire ouvrir par Superman. Mais cet acte fatidique va entraîner une lutte sans merci entre les trois Ligues de Justice, d’Amérique et des Ténèbres pour récupérer ce précieux artefact.
Dans ce cinquième tome, les équipes et intrigues développées précédemment, voire en parallèle dans d’autres séries, se rejoignent dans un grand barnum (Justice League 2011, #18-23, Justice League of America 2013, #6-7, Justice League Dark 2011, #22-23, Trinity of Sin: Pandora 2013, #1 et Trinity of Sin: Phantom Stranger 2013, #11).
Durant les trois premiers épisodes, la Ligue de Justice recrute de nouveaux membres et voit finalement Atom, Firestorm et Element Woman rejoindre ses rangs. Des super-héros de seconde zone, pas particulièrement intéressants à suivre, et qui surtout font bien pâle figure à côté des membres traditionnels de la Ligue. Seule l’évolution – tintée de méfiance – de la relation entre Batman et Superman/Wonder Woman est appréciable.
Intitulé "La guerre des Ligues", la suite de ce cinquième tome est en réalité consacrée au crossover "Trinity War" au cours duquel les équipes de la Ligue de Justice, de la Ligue de Justice d’Amérique et de la Ligue des Ténèbres vont entrer en conflit. Chacun s’unit, se désunit et se dispute la Boite de Pandore pour d’obscures raisons ; on s’affronte à longueurs de pages et la multitude d’intervenants extérieurs (l’Outsider et sa société secrète, la Trinité du pêché, le Syndicat du crime) n’aide pas à la compréhension du récit. Et pour parachever l’ensemble, l’histoire se termine sur un cliffhanger et n’est au final qu’un prétexte pour introduire le crossover suivant : "Forever Evil".
Côté dessin, l’ensemble est plutôt correct, Ivan Reis et Mikel Janin sortent tout particulièrement du lot.
Une chose est sûre, c'est que ça commence à se gâter grave ^^
La Justice League, JLA, le Syndicat du Crime, l'Escadron sucide et la Trinité du Péché sont présent dans ce Tome !!! Autant vous dire que niveau casting c,'est pas trop mal...
De plus c'est un passage transitoire entre la Justice League et Forever Evil ( qui sort actuellement en Kiosque).
Avec un belle assortiment de combat (notamment à la fin) et un suspens qui se prolonge jusqu'à la fin, j'ai plutôt apprécié la lecture qui malgré tout reste un peu brouillon. En effet, avec autant de personnages la compréhension reste parfois compliqué.
Pour ce qui est des illustrations, je reste mitigé, beaucoup trop de changement de dessinateurs (ce qui est légitime) mais aux styles trop différents (Chapitre 3 de Recrutement)
Ce cinquième tome de Justice League est placé sous le signe du crossover puisqu’il nous propose de découvrir Trinity War. Et autant le dire tout de suite le résultat se révèle plutôt fade. Décidément Geoff John n’est pas dedans, lui qui a offert tant de bons récits à bien du mal à appréhender la Justice League et est très loin de ce qu’il peut faire de mieux. Les relations entre les personnages sont quasi-inexistantes, aucune psychologie, scénario guère intéressant (et qui au final ne sert qu’à lancer le prochain event Forever Evil), Trinity War cumule les mauvais points et se lit sans réel plaisir. Seules les ultimes pages nous laissent quelques lueurs d’espoir pour la suite mais on reste tout de même méfiant.
A noter qu’à la lecture de ce volume, on se rend compte que le précédent consacré à la Justice League of America (et qui pour rappel était assez moyen) n’était pas indispensable à la compréhension de Trinity War et on peut légitimement regretter qu’Urban l’ait intégré à la série JL car au final on se retrouve avec deux tomes d’affilés à la qualité moyenne, on espère que le prochain redressera la barre.