Junk
2. Pay back
Une BD de Nicolas Pothier et Brüno chez Glénat ([treize étrange]) - 2010
01/2010 (13 janvier 2010) 56 pages 9782723471091 Grand format 100515
Une ville fantôme, des coups de revolver, des gangsters et des saloons : la fin de l'épopée dans le Far West est proche pour les héros de Junk.Quand la bande des Jersey Cowpunchers s'est séparée il y a quinze ans par dépit de n'avoir pas réussi à mettre la main sur le trésor des Confédérés, les six membres du groupe pensaient ne jamais se revoir. C'était sans compter sur leur leader Hank Williams qui reforme l'équipe pour un dernier baroud d'honneur : une chasse au trésor dans les montagnes. Mais pour la bande des vieux cow-boys, rien ne se passe... Lire la suite
Bon, ben j’ai dû passer à côté…
Les dessins restent identiques à ceux du premier tome, quelque chose entre la simplicité enfantine et une stylisation adulte que j’ai du mal à nommer – et un petit de mal à apprécier également…
Quant à l’histoire, s’il y a des rebondissements, j’ai eu l’impression de lire un western à petit budget… D’accord, il y a un méchant, une attaque, des poursuites, des tirs, plein de trucs…
Mais en même temps, un côté « facile » : ah ben on va mourir dans la glace, ah ben non, on s’en sort, ah ben on va mourir en se faisant tirer dessus, ah ben non… Voilà voilà…
Me demande si c’est le genre de dessins « comiques » qui ne cadre pas avec un western « sérieux »…
Pour autant, j’avais beaucoup aimé Inner Blues qui suit la même veine, histoire sombre, dessin léger…
Non, je crois que l’histoire m’a semblé manquer de profondeur, de sentiment, d’intériorité, d’excès… Tout leur paraît banal, là-dedans alors moi aussi, je me suis détaché…
Et puis outre que je n’ai pas totalement capté la fin (ok, donc c’est une sorte d’oiseau qui tout ça tout ça… ???), je me suis surtout dit « tout ça pour ça »…
Non, passé à côté.
Très belle conclusion pour ce diptyque rugueux et sans concessions.
Le minimalisme des dessins n'enlève rien à la profondeur de chacun des caractères. Bien au contraire, on est surpris que tant de simplicité dans le trait parvienne à nous emporter au coeur de l'ouest.
De la belle ouvrage.
Bien meilleur que le précédent, en raison notamment de nombreux retournements de situation et révélations inattendues, et aussi grâce à un final des plus explosifs. Quelques séquences tendues, une ambiance par moment lourde, beaucoup plus d'action que dans le premier tome ... ce second et dernier tome de JUNK relève efficacement l'intérêt de la série. Pas mal du tout !
...Tout est dit!
J'ai adoré!
Le dessin de Brüno, le scenar, les couleurs, l'ambiance, les personnages;
Tout!
Seul regret: je viens de terminer la lecture du deuxième album.
A découvrir sans tarder si ce n'est déjà fait!
Au bout de la piste, rien ne se passe comme prévu. Les traites se dévoilent et le plomb parle mais personne ne comprend réellement ce qui se passe et les survivants se retrouveront à la case départ en étant passé à côté de la vérité.
C'est ce qui fait tout le charme de cette série en deux tomes où tout le mythe du far-west est ressuscité mais où l'ambiguité de la réalité prend le pas sur la légende.
Et comme tout ça est bien servi par le dessin de Brüno et qu'il y a de l'humour derrière le drame, ce western noir fait passer un bon moment de lecture.
Pay back termine magistralement ce dyptique, véritable ode à l'amitié. Le scénario réserve bien des surprises et le méchant traitre n'est pas celui que l'on croit. Jill et Wood vont ressortir meurtris de cette épopée passionnante où l'affrontement entre les deux bandes a bien lieu dans la grande tradition des westerns mais avec ce petit recul délicieux qui lui donne tout son piment. Les planches sont superbes de justesse et de beauté, construites autour de dialogues vrais et servies par des couleurs très réussies. On quitte à regret les contrées sauvages et les différents personnages de ce chef d'œuvre à lire d'urgence !!!