Jules Verne et ses voyages
2. Le Village aérien
Une BD de
Marc Jakubowski
et
Éric Rückstühl
chez Le Sphinx des glaces
- 2015
Jakubowski, Marc
(Scénario)
Rückstühl, Éric
(Dessin)
Nino, Pascal
(Couleurs)
Bietry, Michèle
(Lettrage)
Verne, Jules
(Adapté de)
08/2015 (17 aout 2015) 46 pages 9782953485653 Format normal 251397
1898, Afrique centrale.Seuls rescapés d'un safari, deux explorateurs, Max Hubert et John Cort,accompagnés de leur guide Africain, Khamis, et de Llanga, un orphelin noir qu'ils ont adopté, tentent par leurs propres moyens de regagner Libreville, capitale du Congo Français. Pour cela, ils vont devoir affronter de nombreux périls,traverser la forêt inexplorée de l'Oubanghi, et y faire une étrange découverte...
J'ai apprécié le travail de Marc Jakubowski. Il nous fait découvrir ici des oeuvres assez peu connues de Jules Vernes.
L'exercice n'est pas aisé.
Le scénario est réussi et nous fait voyager, le dessin est beau, les paysages, les personnages ainsi que les scènes dynamiques.
Et je suis toujours plus tolerant avec les petites éditions qui ont le mérite de proposer des BD originales sans les moyens des grosses éditions, elles prennent plus de risques.
Je n'ai cependant je n'ai pas mis la dernière étoile pour deux raisons: J'ai acheté l'édition noir et blanc et je pense que le trait n'est pas optimal pour le pour est noir blanc surtout dans les scènes complexes, l'édition couleur me parait beaucoup plus réussie.
Et le second reproche concerne la typographie, je trouve dommage qu'elle ne soit pas systématiquement manuscrite (je ne connais pas le terme technique), une typo faite par ordinateur entache le travail graphique, les dialogues perdent leur intensité.
Des dessins magnifiques nous plongent au cœur de l'imaginaire de Jules Verne, une invitation au rêve et au merveilleux, une aventure pleine d'exotisme et de mystères… Remarquable.
J’en ai lu un paquet de Jules Vernes mais celui-ci manquait à mon tableau de chasse. Je n’ose penser que Jules Vernes ait écrit un ouvrage aussi décousu comme présenté dans la BD. C’est le risque de résumé un livre de plus de 400 pages en un seul tome.
L’ensemble fait un peu fouillis même si on arrive à comprendre la trame de l’histoire. J’ai lu que celle-ci avait inspiré Edgar Rice Burroughs pour Tarzan et Arthur Conan Doyle pour le monde perdu et c’est effectivement ce qu’il est possible de ressentir à la lecture.
Il n’en reste pas moins une grosse déception mais les romans de Jules Vernes adaptés en BD sont souvent ratés. Il existe cependant le merveilleux « Hector Servadac » scénarisé par Samuel Figuière et dessiné par Estève Polls Borrell ainsi que l’excellent « Deux ans de vacances » scénarisé par Brémaud et Chanoinat avec un dessin de Hamo. L’énorme différence se porte sur le nombre de tomes, quatre pour le premier et trois pour le second.