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Le journal d’un remplaçant peut apparaitre comme un plaidoyer en faveur de la profession d’enseignant. On voit leurs difficultés quotidiennes avec les enfants qui sont de plus en plus difficiles à éduquer. On aura même droit au cas extrême de ce remplaçant dans un institut spécialisé.
Il est clair qu’on a envie de les plaindre et de les inciter à faire grève afin qu’ils gagnent encore plus de rémunération. Sauf que la situation économique du pays ne le permet pas ou plus et qu’ils sont quand même bien lotis. D’autres professions sont tout aussi difficiles avec des gens rémunérés au plus bas.
Ceci dit, c’est toujours intéressant d’avoir un point de vue subjectif d’un enseignant qui va partager son expérience professionnelle au gré de ce documentaire. Le dessin est enfantin avec ces personnages qui ressemblent à Monsieur Patate. Visiblement, cela serait la marque de fabrique de cet auteur comme d’autres choisissent d’humaniser des volatiles ou des cochons.
Martin commence son job de prof par des remplacements. Pas de bol pour lui, il tombe sur une classe particulièrement difficile.
A travers cette BD autobiographique, Martin Vidberg nous offre son vécu de prof. On passe l'année scolaire avec lui, entre doutes, crises, mais également bons moments avec les élèves. On se rend compte des difficultés rencontrées, du manque de moyen et de l'implication psychologique que demande un tel métier.
Le dessin simple et la sincérité de cette oeuvre en font un indispensable de la BD actuelle. Un petit bout de société pas toujours facile, mais traité avec un bel humour.
J'ai aimé les planches un peu enfantines; elles allègent un sujet plutôt lourd.
Comment enseigner à des enfants à qui la vie ne donne rien? Il faut un grande
patience pour ne pas lâcher comme enseignant dans de telles classes.
On suit l'histoire, il n'y a pas vraiment de montée. Je dirais que c'est plus une
chronique d'une année, sans vraiment de point de tension. Ça se lit assez bien.
Sans plus!
un livre à mettre entre toutes les mains de ceux qui ignorent ce que c'est que le métier de prof ou d'instituteur...
En plus de faire prendre conscience de cela, ce bouquin se lit très bien, le scénario (si on peut appeler ça comme ça) est très fluide, écrit simplement comme si l'auteur vous parlait. Les dessins sont très sympas et donnent un certain dynamisme à l'histoire.
Maintenant, si vous n'avez pas envie de découvrir ce milieu professionnel, je ne crois pas que cela vous plaira...
Un album petit format, dans l'esprit des carnets de voyage.
On suit l'aterrissage de Martin dans le milieu de l'éducation des jeunes en grande difficulté, le désarmement et la solitude du professeur en face de ses élèves qui piquent des crises et cassent tout dans la salle.
L'auteur en profite pour souligner (pour ceux qui ne savaient pas comment cela fonctionne) la lourdeur et l'inutilité de certaines procédures de l'Education Nationale et les "petites phrases" classiques qui ponctuent la vie d'un enseignant.
Les dessins en patates donne un côté puérile que je trouve en parfaite concordance avec l'album : ça colle à l'age des protagonistes (~8ans) et ça équilibre avec le récit pas toujours folichon.
Au final un très bon livre que je ne peux que vous conseiller.
Le journal d’un remplaçant peut apparaitre comme un plaidoyer en faveur de la profession d’enseignant. On voit leurs difficultés quotidiennes avec les enfants qui sont de plus en plus difficiles à éduquer. On aura même droit au cas extrême de ce remplaçant dans un institut spécialisé.
Il est clair qu’on a envie de les plaindre et de les inciter à faire grève afin qu’ils gagnent encore plus de rémunération. Sauf que la situation économique du pays ne le permet pas ou plus et qu’ils sont quand même bien lotis. D’autres professions sont tout aussi difficiles avec des gens rémunérés au plus bas.
Ceci dit, c’est toujours intéressant d’avoir un point de vue subjectif d’un enseignant qui va partager son expérience professionnelle au gré de ce documentaire. Le dessin est enfantin avec ces personnages qui ressemblent à Monsieur Patate. Visiblement, cela serait la marque de fabrique de cet auteur comme d’autres choisissent d’humaniser des volatiles ou des cochons.
Martin commence son job de prof par des remplacements. Pas de bol pour lui, il tombe sur une classe particulièrement difficile.
A travers cette BD autobiographique, Martin Vidberg nous offre son vécu de prof. On passe l'année scolaire avec lui, entre doutes, crises, mais également bons moments avec les élèves. On se rend compte des difficultés rencontrées, du manque de moyen et de l'implication psychologique que demande un tel métier.
Le dessin simple et la sincérité de cette oeuvre en font un indispensable de la BD actuelle. Un petit bout de société pas toujours facile, mais traité avec un bel humour.
J'ai aimé les planches un peu enfantines; elles allègent un sujet plutôt lourd.
Comment enseigner à des enfants à qui la vie ne donne rien? Il faut un grande
patience pour ne pas lâcher comme enseignant dans de telles classes.
On suit l'histoire, il n'y a pas vraiment de montée. Je dirais que c'est plus une
chronique d'une année, sans vraiment de point de tension. Ça se lit assez bien.
Sans plus!
un livre à mettre entre toutes les mains de ceux qui ignorent ce que c'est que le métier de prof ou d'instituteur...
En plus de faire prendre conscience de cela, ce bouquin se lit très bien, le scénario (si on peut appeler ça comme ça) est très fluide, écrit simplement comme si l'auteur vous parlait. Les dessins sont très sympas et donnent un certain dynamisme à l'histoire.
Maintenant, si vous n'avez pas envie de découvrir ce milieu professionnel, je ne crois pas que cela vous plaira...
Un album petit format, dans l'esprit des carnets de voyage.
On suit l'aterrissage de Martin dans le milieu de l'éducation des jeunes en grande difficulté, le désarmement et la solitude du professeur en face de ses élèves qui piquent des crises et cassent tout dans la salle.
L'auteur en profite pour souligner (pour ceux qui ne savaient pas comment cela fonctionne) la lourdeur et l'inutilité de certaines procédures de l'Education Nationale et les "petites phrases" classiques qui ponctuent la vie d'un enseignant.
Les dessins en patates donne un côté puérile que je trouve en parfaite concordance avec l'album : ça colle à l'age des protagonistes (~8ans) et ça équilibre avec le récit pas toujours folichon.
Au final un très bon livre que je ne peux que vous conseiller.