Jonathan
9. Neal et Sylvester
Une BD de Cosey chez Lombard - 1983
10/1983 46 pages 2803604205 Format normal 10 à 15 euros 18858
Jonathan rencontre Neal et Sylvester: l'un est le fils d'un artiste et l'autre est son interlocuteur imaginaire. Le gamin est à la recherche de son père disparu alors qu'il réalisait une gigantesque sculpture de toile dans la montagne. Mais, plus Neal se rapproche de son but, plus Sylvester s'efface de son esprit.
Pour suivre le propos d'un auteur, il faut que se construise un pacte de confiance entre celui-ci et son lecteur.
Croire, par exemple, qu'un adolescent puisse être mordu par une araignée (même radioactive) est assez facile en fait si, tout au long du récit, demeure une certaine logique réaliste dans l'univers au fil de lecture.
Ici hélas Cosey n'a pas su construire ce pacte avec moi. Trop de "Dux ex machina". Un chien à peine rencontré peut-il sauvé une vie? Un enfant peut il se balader de la sorte, sans le sou, en territoire occupé ? Une œuvre, aussi gigantesque soit-elle, peut elle être visible dans le monde sans presse, ni service de communication? Combien de temps un homme peut vivre sur un récif qui est à trois mètres du sol ?A chaque rebondissement, je quitte la narration pétrie d'une multitude de questions.
Et Sylvester, ce compagnon invisible, me ramène à Drolma. La bible de cette série n'est pas épaisse en personnages secondaires et l'une d'elle a disparu corps et bien depuis 3 albums déjà. Nous n'avons plus de nouvelles de Drolma, l'enfant adopté de Jonathan. Et cette disparition crispe mon plaisir de lire. Je m'étais attaché à cette princesse sauvage qui était sous la responsabilité du héros. Qu'est elle devenue? Va-t-elle bien? Les questions continuent. C'est après la lecture de cet album que je me suis convaincu que Drolma fut l'amie imaginaire de Jonathan. Voila pourquoi Jonathan est si compréhensif vis à vis de Neal. A la relecture des albums ou elle est présente je me dis que c'est une merveilleuse solution à remplir ce vide narratif.
Reste la maestria de l'auteur pour les dessins, les cadrages et les couleurs. C'est simplement somptueux, merveilleux, unique. J'en ai donc pris encore plein les mirettes…
Mais voila tout.
Jonathan accompagne Neal, le fils d'un artiste qui a disparu dans l'Himalaya. Mais Neal n'est pas seul puisqu'il s'est inventé un personnage virtuel Sylvester avec qui il échange propos et pensée.
Un brave toutou accompagne tout ce petit monde; bref tout est réuni pour tirer une petite larme à l'oeil. Et comme c'est fait avec une réelle sensibilité, on marche !
le second meilleur tome pour moi
la quête magnifique d'un gamin à la recherche de son père perdu dans l'himalaya . le scenario est vraiment touchant . le gamin s'est imaginé un ami irréel devenu réel, pour lui donner le courage d'entreprendre son dur périple . Jonathan ,assisté d'un chien too much, va accompagner cet enfant . mais pas comme un super heros , bien comme un réel pére de transition avec une immense comprehension du desarroi de ce gamin .dans ce tome Cosey
à donné son plus grand rôle à Jonathan . Il est devenu solide tout en gardant une profonde humanité . dessins et scenario magnifiques .