Jonathan
7. Kate
Une BD de Cosey chez Lombard - 1981
01/1981 46 pages Format normal 10 à 15 euros 29164
Srinigar, octobre 1977. Sur un marché, Jonathan se fait « souffler » par une jeune femme, la thanka qu’il convoitait. Chemin faisant, il sympathise et Kate l’invite à une réception donnée à l’ambassade des Etats-Unis afin de lui offrir une autre thanka de sa collection. La jeune Américaine entretient le mystère autour d’elle et elle convainc Jonathan de l’accompagner sur les traces d’un surprenant missionnaire, Frère Anatole, et de son énigmatique « Château de l’oiseau blanc ».Au cours de l’expédition, Kate manifeste des craintes inexpliquées...
si "Kate" a obtenu des prix dans divers festivals, ce n'est pas pour rien. Cet album est le second chef d'œuvre de l'auteur.
Bien sûr, il y a les décors, les couleurs, le dessin et les cadrages qui offrent toujours une narration visuelle limpide. On ressent bien que Cosey utilise ses pinceaux pour mieux raconter son histoire tout en mouvement. Cosey sait que la BD n'est pas le roman. Que tout est utile pour immerger le lecteur.
Mais il y a aussi le scénario et les personnages. Utilisant une nouvelle fois la quête d'un graal inaccessible et spirituel, il construit ici un final plus réaliste et intérieur plutôt que poétique et visuel.
Kate, le personnage féminin, est moins lisse que les précédents personnages construits par l'auteur. Voici une femme écornée par la vie et la maladie, hystérique parfois même en colère, douce et généreuse mais aussi capricieuse et égoïste. elle est surtout en quête de sens de (fin) de vie.
Alors que Jonathan est baigné par la spiritualité tibétaine ou les actions ne sont pas nécessaire puisque le destin agit en tout ( art de vivre pour le personnage qui est établit me semble-t-il lors des tome 2 et 3 qui sont les inverses du tome 1), Kate refuse, s'obstine à agir même sous les fièvres d'une maladie inconnue (et peu importe qu'elle le soit puisqu'e cela ne sert pas l'histoire). quitte à être détestable.
le duo est donc magnifique entre résilience pour l'un et obstination pour l'autre. Les rebondissements sont en harmonie avec ce duo de sentiments antinomiques. Et Jonathan dans cet acceptation en tout permet à Kate d'entrer dans l'acceptation de son propre destin. Et, puisque la destinée est chafouine, un "deux ex machina" pointe son bout de nez qui sert parfaitement le propos final de l'œuvre: le destin ne veut que ton bien
Une œuvre majeure, généreuse de bons sentiments et tant mieux.
A la recherche du fantomatique château de l'oiseau blanc, la fragile Kate engage Jonathan dans sa quête quasi impossible. Jonathan est l'oeuvre la plus sensible de Cosey et "Kate" l'album le plus abouti de la série. Un très bel album à lire et relire avec le même plaisir.
Une jeune femme engage Jonathan à la recherche du mythique château de l'Oiseau Blanc. Bien évidemment des sentiments vont progressivement naître entre eux deux. Mais Kate est atteinte d'un mal incurable (?) ...
Nouvelle balade hymalayenne. On pense parfois à Alexandra David Neil et surtout à Ella Maillart (même si son trajet était celui de la Route de la Soie).
C'est Out of Africa sur le Toit du Monde !
le personnage de Jonathan s'etoffe , prend de la bouteille , mûrit . moins naïf tout en gardant sa grande humanité . Est ce dû au fait que dans ce tome il rencontre à nouveau et enfin le grand amour ? Mais le fatalisme tibetain dont il est maintenant imprégné entre en conflit avec nos sentiments . on à envie de le secouer .... comme la recherche du chateau de l'oiseau blanc de Kate ,on se demande ce que cherche Jonathan en fait !
tome gentillet sans plus