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Deuxième album de la "trilogie" des polars noirs de Brian M. Bendis, Jinx se présente comme un préquel de Goldfish. L’histoire fut tout d’abord publiée en VO en deux mini-séries : la première chez Caliber Comics en 1996, immédiatement suivie d’une seconde chez Image Comics en 1997. Séries aujourd’hui réunies en VF chez Delcourt en un seul épais volume à couverture souple et papier mat, au format roman graphique sans donc que ni la distinction, ni le chapitrage, n’apparaissent (Jinx 1996, #1-7 et Jinx 1997, #1-5).
Bendis transpose à Cleveland peu ou prou l’intrigue du film "Le Bon, la Brute et le Truand" de Sergio Leone dans l’univers du polar. C’est ainsi que l’on retrouve dans cette équipée incertaine, outre le personnage de Goldfish rencontré précédemment, Columbia (sous les traits de Bendis, un autre petit escroc mais un tantinet plus violent que son comparse) et Juliet Alameda dit Jinx (une chasseuse de primes un peu paumée et personnage principal de ce second acte). La bande est à la recherche d’un magot caché et, à l’instar du film, chacun devra bon gré mal gré collaborer pour mettre la main dessus.
L’histoire est plus facile d’accès que la précédente et parait également plus aboutie en se concentrant, sans trop en dévier, sur cette quête tout en prenant le temps de bien caractériser les relations complexes entre ces trois personnages. On n’évite cependant pas quelques longueurs (comme lorsque l’on est inutilement attablé avec plusieurs clients du supermarché…) et, avec un bavard comme Bendis aux manettes sur près de 400 pages, il faut au moins autant de temps pour lire cet album que pour revoir le film dont il s’inspire.
Bendis est donc également aux dessins et cela est aussi plaisant que sur Goldfish même si l’on sent qu’il a tout de même bien fait de privilégier une carrière de scénariste. Et il y a cette fois-ci moins de protagonistes et donc par conséquent moins de risque pour le lecteur de s’y tromper. En revanche, l’utilisation du roman photo pour illustrer les longs flash-back ne sont pas du meilleur effet et rompt avec le reste des planches. A noter, qu’il y a 8 planches du journal intime de Jinx illustrées par Michael Gaydos, non crédité dans l’album, avec qui Bendis collaborera plus tard sur la série Alias (dont le personnage de Jessica Jones rappellera d’ailleurs celui de Jinx).
Pour tous les fans de Bendis et autres...un polar/comics comme il en existe peu, à savoir Génial!
De la même trempe que Torso, dans la droite lignée de Goldfish, Jinx s'impose dorénavant comme un must pour tout fan de Mister Brian Michael Bendis qui se respecte.
Près de 400 pages d'un polar très noir, qui se laisse dévoré tout cru, sitôt qu'on l'a ouvert.
Je recommande donc (vous l'aurez compris) ce petit chef d'oeuvre comme il en existe peu de nos jours!!!
Vive Bendis!
Deuxième album de la "trilogie" des polars noirs de Brian M. Bendis, Jinx se présente comme un préquel de Goldfish. L’histoire fut tout d’abord publiée en VO en deux mini-séries : la première chez Caliber Comics en 1996, immédiatement suivie d’une seconde chez Image Comics en 1997. Séries aujourd’hui réunies en VF chez Delcourt en un seul épais volume à couverture souple et papier mat, au format roman graphique sans donc que ni la distinction, ni le chapitrage, n’apparaissent (Jinx 1996, #1-7 et Jinx 1997, #1-5).
Bendis transpose à Cleveland peu ou prou l’intrigue du film "Le Bon, la Brute et le Truand" de Sergio Leone dans l’univers du polar. C’est ainsi que l’on retrouve dans cette équipée incertaine, outre le personnage de Goldfish rencontré précédemment, Columbia (sous les traits de Bendis, un autre petit escroc mais un tantinet plus violent que son comparse) et Juliet Alameda dit Jinx (une chasseuse de primes un peu paumée et personnage principal de ce second acte). La bande est à la recherche d’un magot caché et, à l’instar du film, chacun devra bon gré mal gré collaborer pour mettre la main dessus.
L’histoire est plus facile d’accès que la précédente et parait également plus aboutie en se concentrant, sans trop en dévier, sur cette quête tout en prenant le temps de bien caractériser les relations complexes entre ces trois personnages. On n’évite cependant pas quelques longueurs (comme lorsque l’on est inutilement attablé avec plusieurs clients du supermarché…) et, avec un bavard comme Bendis aux manettes sur près de 400 pages, il faut au moins autant de temps pour lire cet album que pour revoir le film dont il s’inspire.
Bendis est donc également aux dessins et cela est aussi plaisant que sur Goldfish même si l’on sent qu’il a tout de même bien fait de privilégier une carrière de scénariste. Et il y a cette fois-ci moins de protagonistes et donc par conséquent moins de risque pour le lecteur de s’y tromper. En revanche, l’utilisation du roman photo pour illustrer les longs flash-back ne sont pas du meilleur effet et rompt avec le reste des planches. A noter, qu’il y a 8 planches du journal intime de Jinx illustrées par Michael Gaydos, non crédité dans l’album, avec qui Bendis collaborera plus tard sur la série Alias (dont le personnage de Jessica Jones rappellera d’ailleurs celui de Jinx).
Pour tous les fans de Bendis et autres...un polar/comics comme il en existe peu, à savoir Génial!
De la même trempe que Torso, dans la droite lignée de Goldfish, Jinx s'impose dorénavant comme un must pour tout fan de Mister Brian Michael Bendis qui se respecte.
Près de 400 pages d'un polar très noir, qui se laisse dévoré tout cru, sitôt qu'on l'a ouvert.
Je recommande donc (vous l'aurez compris) ce petit chef d'oeuvre comme il en existe peu de nos jours!!!
Vive Bendis!