Jhen
12. Le Grand Duc d'Occident
Une BD de
Hugues Payen
et
Thierry Cayman
chez Casterman
- 2011
Payen, Hugues
(Scénario)
Cayman, Thierry
(Dessin)
Wesel, Bruno
(Couleurs)
Cayman, Thierry
(Couleurs)
02/2011 (16 février 2011) 46 pages 9782203025387 Format normal 122189
Jhen et son comparse Francesco Prelati ont quitté Venise pour rejoindre la Flandre par voie maritime, embarqués dans un convoi d’épices.Après avoir fait en chemin la connaissance dumaître desmonnaies du roi de France, Jacques Coeur, les deux hommes débarquent dans la cité affairée de Bruges. Ils y croisent la route d’un célèbre personnage, particulièrement haut en couleurs : le Grand Duc d’Occident Philippe le Bon, amateur de femmes, de bonne chère et du fracas des armes. À la suite de péripéties mouvementées, Jhen deviendra bientôt, à Bruxelles,... Lire la suite
Il s'inscrit dans la série, bien sûr ... mais quel scénario décousu, avec un manque d’homogénéité .. qui fait que le lecteur perd l'histoire ... on est obligé de revenir en arrière pour comprendre certains passages. Très déçu ... et le trait du dessin est limite de la ligne claire habituelle. Hormis le collectionneur, choisir un autre volume de la série ! ... les auteurs se sont décrédibilisés à s'essayer à cette série. Quelle catastrophe !
Franchement ! Je suis totalement d'accord avec l'avis ci-dessus.
Cet album est NUL. L'histoire n'a ni queue ni tête et en 48 pages, on passe du coq à l'âne. Le réalisme est proche de zéro.
C'est une parodie de l'Histoire !!! C'est le dernier album de JHEN que j'achèterai.
Il ne vaut rien.
Il m'est arrivé d'être déçu par un album d'un héros particulier mais ici, le seule note qu'il est possible de donner est une note négative.
Je ne parle pas du graphisme, c'est histoire de goût. Je critique l'histoire elle-même.
1 - 48 pages = 3 pages de sexe. Elles peuvent se comprendre dans certaines séries, chez Jhen, c'est un érotisme de cour d'école. D'autre part le dessinateur aime les pubis épilés, cela se voit.
2 - Des pages qui ne servent à rien si ce n'est parvenir à dessiner les 48 pages.
Exemples :
page 7 : Imagine-t-on Gilles de Rais, sur la falaise, à cheval une nuit de tempête apostrophant les navires passant à l'horizon ?
page 19 : Du remplissage, rien d'autre.
page 28 : Que cette page figure dans les voyages de Jhen à Bruxelles, passe encore, ici on remplit toujours (foutues 48 pages, comment les remplir) ?
3 - Une ignorance crasse de la société médiévale.
Je cite dans le désordre, ce serait trop fastidieux de faire un résumé page par page :
Quel était le châtiment pour avoir rossé (dans la mesure où cela eut été possible) les piqueurs du Duc de Bourgogne ?
Qui croira que le fis du Duc, tout bâtard qu'il fût, faisait visiter la ville à un maçon et courrait la ville, seul, comme un quelconque gosse des rues pour retrouver celui-ci ?
Inviter un maçon à la cérémonie de la Toison d'Or, ordre chevaleresque prestigieux à l'époque, c'est ignorer à la fois la hiérarchie sociale très stricte de l'époque et le protocole de cette réunion.
Quant à interpeler le Duc lors de cette cérémonie, se battre avec des écuyers et pouvoir quitter la ville sans être inquiété, visiblement le ridicule ne tue plus depuis longtemps !
Comment croire qu'un simple coup de coude dans l'estomac suffisait pour se dégager de l'emprise d'hommes pour qui le maniement des armes était presque quotidien et qui étaient beaucoup moins "chochottes" que ne l'imagine le dessinateur ? Les hommes d'armes partout présents n'auraient pas réagi au moindre tumulte ?
Dernier point, les décors. Dessinés à la va-vite, sans recherche ni imagination. La cour de Bourgogne était pratiquement la plus prestigieuse de son époque. Voir comment celle-ci est résumée page 46, de manière aussi terne ... c'est scandaleux.
Il semble aussi que la personne qui résume l'histoire chez BDGest ait aussi été catastrophée de cet opuscule au pont de n'avoir pas terminé le résumé !?