Jessica Jones
2. Les Secrets de Maria Hill
Une BD de
Brian Michael Bendis
et
Michael Gaydos
chez Panini Comics
(100% Marvel)
- 2018
Bendis, Brian Michael
(Scénario)
Gaydos, Michael
(Dessin)
Pulido, Javier
(Dessin)
Hollingsworth, Matt
(Couleurs)
Pulido, Javier
(Couleurs)
Pini, Gianluca
(Lettrage)
Simmonds, Martin
(Couverture)
Duclos, Nicole
(Traduction)
03/2018 (28 février 2018) 119 pages 9782809469516 Format comics 325138
Maria Hill, en fuite, doit enquêter sur son passé. Elle décide alors d'engager la meilleure détective qu'elle connaisse. Mais même pour Jessica Jones, la mission ne sera pas de tout repos...
Dans ce deuxième tome, Jessica Jones partage la vedette avec Maria Hill, la directrice du S.H.I.E.L.D. (Jessica Jones 2016, #7-12).
Reconciliée avec Luke Cage et profitant d’une vie familiale nouvellement retrouvée, Jessica Jones n’est pas tirée d’affaire pour autant et doit déjà venir en aide à Maria Hill pourchassée... par elle-même. La relation de défiance puis de fraternité entre les deux femmes est très bien écrite et sert de fil conducteur tout au long de l’album. Et Brian M. Bendis replace enfin Jessica Jones dans son rôle premier de détective, les aspects super-héroïques n’étant désormais plus que l’histoire ancienne. Aussi, contrairement à la série télévisée de Netflix qui insistait lourdement sur son alcoolisme et son addiction au sexe, ici ces aspects ne sont qu’effleurés et le personnage, bien que toujours un peu paumé, est surtout en quête de quiétude et de normalité.
Une nouvelle fois, et c’est heureux, de multiples personnages féminins sont de la partie. Outre, Jessica Jones, sa fille et donc Maria Hill, on retrouve aussi Sharon Carter, Mary Thiphoïde et plusieurs autres de passage. Sans faire pour autant de ce comics une série féministe, cela démontre bien qu’il y a dans cette industrie de la place pour autre chose que des bodybuilders en collants.
Seuls points négatifs : la couverture colorée qui ne reflète pas l’ambiance qui se dégage de l’album et le dessin de Javier Pulido sur les quelques pages de flash-back. Son style simpliste et coloré, presque enfantin, est à l’opposé du superbe dessin brut, réaliste et très encré de Michael Gaydos. C’en est à se demander ce qui a pu motiver cet étrange choix.