Jérôme K. Jérôme Bloche
1. L'ombre qui tue
Une BD de Makyo et Alain Dodier chez Dupuis - 1985
07/1985 46 pages 2800111739 Format normal 30 à 50 euros 16858
Paris tremble. Une inflation de fléchettes empoisonnées fait monter le cours de la mort. Désuet peut-être, à l'ère des frappes chirurgicales, mais d'une efficacité garantie. Le tueur ne manque pas de panache : des témoins ont aperçu une ombre emplumée, sarbacane en bataille. Avec ça, doté d'une stupéfiante agilité : il se fond dans la nuit comme le sucre dans un café noir. Démasquer ce flamboyant assassin, tel est le devoir de vacances confié à Jérôme K. Jérôme Bloche par le professeur Maison, fondateur d'un cours de détective par correspondance.... Lire la suite
Voilà un détective particulier. Non seulement est-il affublé d’un patronyme pour le moins original, il a aussi appris son métier en suivant des cours par correspondance. Imperméable sur le dos et chapeau vissé sur le crâne, il aime se donner des airs de fin limier. Cette impression a toutefois tendance à s’estomper dès qu’il enfourche son solex, tousse à la moindre bouffée de cigare et semble accumuler les bévues le long de ses enquêtes. Inoffensif, c’est ainsi que le perçoivent nombre des malfaiteurs qu’il traque pourtant sans relâche. Sous ses airs de jeune homme lunatique, Jérôme n’est pourtant pas dénué de bon sens et d’esprit de déduction. Opiniâtre, c’est souvent avec brio qu’il résout les énigmes qui se présentent à lui.
D’abord sur des scénarios de Pierre Makyo et de Serge Le Tendre, puis en solo, cela fait plus de vingt tomes qu’Alain Dodier balade son personnage d’affaires en affaires. Et avec une qualité qui ne se dément pas ! Dans la grande tradition des romans policiers, il offre aux aficionados une série taillée à leur mesure, pleine d’humour et de gaieté malgré des destins qui, parfois, tendent vers le tragique. L’auteur propose ainsi des enquêtes qui ne manquent pas de surprises et reposent invariablement sur des personnages d’une remarquable consistance.
Le dessin, simple et élégant, est parfait pour cette série qui s’adresse à tous les publics.
Le dessin est certes sympathique mais cela fleure bon la bd d’autrefois avec ses situations assez naïves et ses personnages caricaturaux.
On n’accroche pas toujours au scénario qui confère un caractère assez enfantin à ces enquêtes policières menées par un personnage attachant dans sa maladresse. Les derniers épisodes se veulent un peu plus modernes mais sans parvenir à ce degré de maturité souhaitable.
Au final, cette série policière reste plaisante dans un esprit assez bon enfant. Personnellement, il est vrai que je préfère le vrai polar noir avec son héros tourmenté et ayant un trait de personnalité affirmé.
Un scénario gentillet, des personnages édulcorés et un suspens peu haletant. Pourtant ce tome a quelque chose!!
Dessins un peu simplistes.
Peut mieux faire.
5/10.
Premier album un peu décevant ou JKJ est à l'école des détectives. Peu de suspense, on ne voit pas bien ou les auteurs veulent en arriver et la résolution de l'énigme est de piètre qualité. Les auteurs ont sans doute voulu mettre la série en place sans vraiment vouloir faire un scénario du tonnerre. Par contre, au niveau dessin, Dodier s'en sort très bien en donnant une allure de Monsieur Hulot à JKJ.
Je relis avec un certain plaisirCe premier volume de la saga de Jérôme (qui l'aurait cru ?). Certes l'histoire est très naïve, comme notre héros qui se débat avec ses 20 ans et ses devoirs de détective. Ces devoirs sont le coeur de l'intrigue et sont parfois un peu cousus de fil blanc, mais on s'attache déjà à Jérôme, jeune étudiant déguingandé que nous avons tous été plus ou moins à un moment donné. Ah nostalgie ....