Jean Doux et le mystère de la disquette molle
Une BD de Philippe Valette chez Delcourt (Tapas:-*) - 2017
01/2017 (25 janvier 2016) 250 pages 9782756079332 A l'italienne 297597
Une aventure en open space.
Une aventure en open space.
. Jean Doux et le mystère de la disquette molle | boudiou | Comme neuf | 19.99€ |
Info édition : Mention "Première édition"
Le scénario, qui fait dans l'humour absurde, est bien barré et bien drôle mais le dessin numérique est sacrément pourrave. Du coup, impression mitigée, même si j'avoue je me suis bien marré à la lecture ("Jean" rigole encore ;-) ).
Un excellent album qui illustre parfaitement l'idée que pour créer quelque chose de vraiment drôle, il faut être extrêmement sérieux. Chaque information, présentée d'abord sous forme de blague, finit par jouer un rôle clé pour faire avancer l'histoire.
Il est fou auquel point la BD qui s'inspire d'Indiana Jones a pu prédire le Cadran de la destinée
Cela fait longtemps que je n’avais pas autant ri. L’humour de moustache et d’entreprise, à la « Message à caractère informatif » est hyper efficace pourvu qu’on y soit sensible.
Les graphismes très geek, très « 8 BIT » sont parfaitement adaptés et matchent immédiatement.
À des années lumières de l’horrible « George Clooney » du même auteur (dont le prétexte du 3ème degré cache surtout une flemme et une niaiserie rarement atteinte), ce Jean Doux n’est pas loin du chef-d’œuvre !
Le sens du rythme et du cadrage, très proche du cinéma, donne une impression de montage et une dimension trop rare en BD pour être signalé.
Et ça regorge de bonnes idées absurdes et hilarantes (la longueur des cravates comme autant de récompenses aux employés modèles par exemple).
On demanderait carrément une suite à ce personnage qui mérite vraiment d’exister.
Les disquettes souples de stockage 8 pouces... Ça vous dit quelque chose ? Moi je m'en souviens parfaitement. Capacité maximale : 256 kilobits. Alors quand je tombe sur cette bande dessinée : "Jean Doux et le mystère de la disquette molle", je ne peux qu'être intriguée. Dès les premières cases, le ton est donné. On est en 1994. Le 23 décembre. Dans l'ascenseur, la montre Casio Illuminator de Jean Doux indique 9H01. Il est "pile poil en retard" au travail. Une journée qui commence mal et qui va aller de problèmes en catastrophes pour cet employé de Privatek. Son entreprise fabrique des machines à broyer les documents. Elle est sur le point d'être rachetée par le groupe Shraper. Dans la matinée, Jean Doux découvre, par un hasard étrange, dans un faux plafond du débarras de l'étage, une mallette contenant une disquette molle datée de 1976. Un système de stockage des données moyenâgeux en 1994 ! Mais quel secret peut bien renfermer cet objet ? Vous le saurez en lisant cet album modeste et génial qui a remporté le prix Landerneau 2017. Le graphisme ? Je le qualifierais de "néo-ligne claire sans ligne". Aussi barré que cette histoire poétiquement ridicule...
L’histoire est marrante et la critique des entreprises est bien venue, mais c’est gonflé de faire plus de 200 pages de dessins minimalistes mais toutefois très convaincants pour une intrigue loufoque mais qui ne va pas très loin.
Content de l’avoir lu mais pas envie de m’encombrer d’un aussi gros pavé !
Bref un album à lire en médiathèque et on passe un bon moment.