3. Envers et contre tout | bden73 | Comme neuf | 19.99€ | |
3. Envers et contre tout | stan prozak | Très bon état | 15.00€ | |
3. Envers et contre tout | mickey007 | Comme neuf | 15.00€ | |
3. Envers et contre tout | boudiou | Comme neuf | 14.00€ | |
3. Envers et contre tout | rastahobbit | Comme neuf | 12.00€ | |
3. Envers et contre tout | ramage | Très bon état | 10.00€ | |
3. Envers et contre tout | breub | Comme neuf | 7.00€ |
Info édition : Noté ''Première édition''. Pas d'indication du trimestre ou du mois de dépôt légal, celui mentionné ici correspond au mois de parution.
Un bon finish ce 3ème opus, qui conclut "gentiment" ce 1er cycle. Cette violence et cette démesure digne d'un Tarantino associées à l'atmosphère "nocturne" d'un Scorcese font de cette série un polar presque à part qui mérite quand même le détour. Un soupçon de finesse n'aurait pourtant pas fait de mal et probablement aidé à gommer les excès d'un scénario un peu trop porté sur les baguarres et l'action.
Notre Jazz reste bien mystérieux, espérons qu'une partie du voile se dissipe avec les prochains albums.
Un graphisme qui, au fil des pages, affirme son originalité et sa pertinence.
Un parti pris au niveau des couleurs qui vous englue dans le côté sombre d’un Barcelone que l’on souhaite qu’imaginaire.
Un scénario alternant flash-back, ambiances intimistes et scènes d’une rare violence.
Une kyrielle de « Méchants » plus sordides les uns que les autres et des « Bons » quelques peu ambigus…
De ce cocktail détonant émane une ambiance qui porte littéralement le récit et donne toute sa particularité et sa puissance à cette trilogie qui est appelée à devenir une référence.
Cette trilogie barcelonaise a un parfum particulier, celui d'une fleur exotique et vénéneuse. Elle met en scène des personnages hors du commun et mélange avec brio les combats à mains nues au sabre et avec des flingues sur fond de pots de vin et de pédophilie... Sans complaisance, les auteurs nous emmènent dans un rythme effréné où Jazz mène la danse sur un tempo effréné. Le scénario est solide et laisse entrevoir une suite que l'on souhaite rapide tant le récit de qualité nous a tenu en haleine. Les planches sont très soignées et rendent parfaitement les ambiances nocturnes et les mouvements. Seul bémol à la clé dans cette partition, le recours systématique aux massacres de groupe qui a tendance à atténuer la force de l'action.