James Bond (Delcourt)
1. Vargr
Une BD de
Warren Ellis
et
Jason Masters
chez Delcourt
(Contrebande)
- 2016
Ellis, Warren
(Scénario)
Masters, Jason
(Dessin)
Major, Guy
(Couleurs)
Moscow☆Eye
(Lettrage)
Campbell, Aaron
(Couverture)
Touboul, Philippe
(Traduction)
Fleming, Ian
(Adapté de)
10/2016 (12 octobre 2016) 132 pages 9782756082691 Format comics 288902
James Bond est de retour à Londres après une mission teintée de vengeance à Helsinki, afin de reprendre une affaire qui a laissé un autre agent 00 sur le carreau. Quelque chose de terrible est en train de se faufiler dans les rues de la capitale britannique, qui va entraîner Bond à Berlin. Pris au piège, isolé, il va devoir percer le secret qui entoure quelqu'un - ou quelque chose - baptisé VARGR.
Un James Bond moderne remonte la piste d’un trafic de drogue (James Bond 2015, #1-6).
Je suis assez étonné des critiques précédentes qui ne reconnaissent pas leur James Bond dans cette histoire. Au contraire, on retrouve bien chez Warren Ellis tous les ingrédients d’un James Bond : un espion en costume-cravate, une intrigue simpliste, des méchants caricaturaux (ici adeptes du transhumanisme), les collègues habituels (Moneypenny, Q, M, la CIA), un peu d’infiltration, beaucoup d’action, la cigarette, l’alcool, une légère touche d’humour et de séduction et le flegme anglais.
Certes, James Bond ne combat plus les Russes ou les Nord-Coréens mais on n’est plus dans les années 60 ! Certes, il n’est plus entouré de gadgets ou de grosses voitures mais, à l’instar des derniers films, il doit se contenter du classique Walther (et encore, quand on le lui laisse). Et certes, il n’est plus macho ou misogyne mais les mentalités évoluent et heureusement James Bond évolue également.
Bref, on est ici beaucoup plus proche du personnage incarné par Daniel Craig que celui de Pierce Brosnan. Et c’est tant mieux. Finalement, mes seuls reproches iront à cet aspect inutilement gore avec lequel sont traités les – trop nombreux – meurtres et la faiblesse du scénario (le méchant n‘est rien de plus qu’un dealer).
Quant au dessin de Jason Masters, il est très bon quoiqu’un peu lisse. Et n’oublions pas qu’il s’agit d’un comics et non d’une BD franco-belge au dessin généralement plus artisanal où l’on reconnait la patte de l’auteur.
L'histoire n'a aucun sens, le dessin ne ressemble à rien. Bref à ne pas acheter.
Quelle déception!!!
Vraiment déçu par ce James Bond. Les dessins ne sont pas terribles et le scénario ne vaut pas grand-chose. S’il fallait rajouter quelque chose, cela serait : arrêtez le massacre ! C’est vraiment très, très mauvais.
Ça a l'aspect d'un James Bond, les couleurs d'un James Bond, la texture d'un James Bond et... c'est bien un James Bond !
Du côté des bons points, on a une histoire cohérente, originale qui ne ressasse pas de déjà vu, c'est pas mal. Mais nous avons ici un James Bond différent. Un James Bond que l'auteur a pensé plus brut avec sa cicatrice et avec peu de répartie. Celui-ci ressemble certainement un peu plus au 007 de Ian Fleming mais, selon moi, il manque cruellement de charisme et de charme. À tel point que les autres protagonistes (les méchants, notamment) semblent plus "présents" dans l'histoire.
L'histoire va vite. On a l'impression que les évènements se succèdent, sans transition. Le dessin fait très américain et une touche British aurait été la bienvenue, car partie intégrante de l'univers 007. Eh oui, dessiner un Range Rover, une Aston Martin un bien un drapeau anglais, ça ne suffit pas !
Côté mise en couleurs, c'est innovant mais ça nécessite peut être un poil plus de travail, certaines cases rendent vraiment bien quand d'autres ne sont pas terribles.
Bref, lisez ce comics sans (trop) penser aux films de l'agent 00, même si c'est un exercice délicat. Il est pensé et dessiné autrement, c'est bien. Mais j'ai un peu de mal à apprécier pleinement cet album auquel il manque quelque chose pour s'inscrire réellement dans la lignée 007.
Lu le dernier James Bond en BD paru chez Delcourt de Warren Ellis (premetteur donc) et Jason Masters...
...
Et donc le verdict est que...
...
c'est très mauvais. A un point difficilement imaginable. Il n'y a rien pour sauver le truc...
- Scénario ultra basique, une touche de technologie transhumaniste chez les méchants pour faire dans l'air du temps, mais que c'est creux.
- Personnages sans aucune épaisseur (les méchants sont souvent caricaturaux et plus ou moins réussis mais sont tous des mégalo délirants. Là, non, insipide et sans saveur).
- Aucun humour. De la même façon l'humour bondien marche plus ou moins bien mais c'est une constante totalement absente de cette BD.
- Des personnages féminins... Quels personnages féminins ? Une méchante ridicule et... c'est tout. Un vague baiser absurde histoire de justifier le côté séducteur du personnage mais c'est tout.
- Des belles voitures ? OK, on aperçoit la Bentley personnelle de Bond et on croise une Aston chez les méchants mais elle est là comme un cheveu sur la soupe, à nouveau juste histoire de dire.
- Armes et combat ? Parlons-en. Façon running gag, Bond est privé par l'administration de son pistolet régulièrement mais sans que ça ne serve à rien puisqu'il le récupère toujours quand il faut. Et quel pistolet : un truc avec des balles dum-dum qui ne sont qu'un prétexte à des images gore. Aucun intérêt scénaristique (une balle dans la tête, ça tue, même si la balle ne se sépare en huit à l'impact) à part le fait de montrer du boyau et de la cervelle. A l'opposé de la tradition bondienne qui montre une violence esthétisée.
Bref, cette BD est un grand raté. A fuir...