Jacques Gipar (Une aventure de)
4. La femme du notaire
Une BD de Thierry Dubois et Jean-Luc Delvaux chez Paquet (Calandre) - 2013
01/2013 (23 janvier 2013) 46 pages 9782888905295 Grand format 175155
Étrange, ce meurtre d’un simple représentant de commerce, abattu près de sa voiture. On murmure qu’il connaissait bien la femme du notaire. Lequel notaire ne va pas tarder à le suivre dans la tombe ! La police a bien arrêté un gitan, mais cela semble trop simple pour Jacques Gipar, envoyé spécialement dans la Somme pour tenter de démêler les certitudes policières des incohérences de l’enquête… D’autant que les crimes continuent ! Mais, au fait, qui est vraiment la femme du Notaire ?
Mais pourquoi donc un simple représentant de commerce, célibataire et pratiquement sans famille, se fait-il assassiner à côté de sa voiture ?
Hmm… On raconte qu’il ne passait pas la nuit seul à l’hôtel des Alliés où il avait ses habitudes… Les bruits courent qu’il serait l’amant de la femme du notaire… Se pourrait-il que le notaire… Hmm… Difficile ! Le notaire se fait assassiner à son tour… Puis, c’est au tour du clerc de notaire ! Mais pour l’inspecteur Général, Général c’est son nom, le coupable est tout trouvé : un gitan du nom de Manolo ! Jacques Gipar trouve le raisonnement beaucoup trop simpliste d’autant que des crimes sont commis après l’arrestation de Manolo…
Critique :
Difficile de ne pas penser à Gil Jourdan et à Maurice Tillieux lorsqu’on déguste cette série. Le cadre des années 50 est bien restitué, en particulier pour ce qui touche aux voitures dont Jean-Luc Delvaux est un grand fan. L’enquête en 44 planches est menée avec autant de suspense que ce format autorise. Le rebondissement final est bien pensé.
Impossible pour moi de ne pas songer à la série Gil Jourdan, et même si comparaison n’est pas raison, je regrette l’absence d’un personnage aussi truculent qu’un Libellule. Petit-Breton, le compagnon de Jacques Gipar ne sert pas à grand-chose. J’étais convaincu qu’il deviendrait le personnage comique de cette série. J’espère qu’il le deviendra un jour.
Régalez-vous avec cette ambiance de roman noir des années 50, surtout si vous êtes amateur de voitures de cette époque.
un peu rebuté par le coup de crayon "simple" finalement très ravi de cette aventure a la gil jourdan; on y est: station service des années 60, bagnoles a l essence plombé...et énigme passionnante. super travail.
Cette série (pourtant prometteuse) soufre toujours des mêmes défauts : un manque d’intrigue, d’humour et d’histoire…
On en arrive même à se poser la question de l’utilité de certains personnages comme Petit Breton ?
Si le seul prétexte des voitures anciennes (genre Arronde) et des routes Françaises est le seul ciment de ces aventures alors… c’est vraiment un peu léger pour faire un album de ce prix.
Album bien dispensable comme d’habitude… soupir !