Isola
1. Tome 1
Une BD de
Brenden Fletcher
et
Karl Kerschl
chez Urban Comics
(Urban Indies)
- 2019
Fletcher, Brenden
(Scénario)
Kerschl, Karl
(Scénario)
Kerschl, Karl
(Dessin)
Msassyk
(Couleurs)
Moscow☆Eye
(Lettrage)
Le Dain, Maxime
(Traduction)
02/2019 (22 février 2019) 133 pages 9791026818922 Format comics 360557
Pour lui permettre de reprendre sa place sur le trône et ainsi sauver le royaume de Marr d'une guerre imminente, il leur faudra atteindre une île mystérieuse à l'autre bout du monde, un lieu dont parle les légendes sous le nom d'Isola, la terre des morts.
Isola me rappelle plutôt le nom d’une célèbre station de ski à la mode bien que je ne pratique pas ce sport. C’est aussi le titre de cette œuvre à mi-chemin entre un dessin et une atmosphère à la Miyazaki ainsi que l’héroïc fantasy.
J’avoue ne pas être rentré émotionnellement dans cette histoire qui commence sur une scène assez confuse. Malheureusement, la suite sera toute aussi chaotique pour la compréhension du lectorat. Je n’arrive pas à me concentrer sur un récit si on ne m’explique pas les enjeux.
Par ailleurs, il y a comme une espèce de fausse tension qui se poursuit. J’ai perdu tout intérêt à poursuivre ma lecture d'autant qu'il y a une extrême lenteur dans les scènes.
Le dessin vif et fluo et les effets de style ne font pas tout l'affaire. C’est au final trop moyen pour me séduire véritablement.
Très sympa cette BD. Quand on aime l’Heroic Fantasy, franchement, difficile d’être déçu. Le dessin à lui seul mérite des éloges. Les personnages, décors, créatures sont parfaitement réalisés et bénéficient de cadrages dynamiques et super efficaces. Les couleurs informatiques sont bien gérées et posent de très belles ambiances. Visuellement c’est un régal.
Il est vrai que le scénario est un peu confus par moment, surtout quand s’entremêlent visions chamaniques et réalité, mais ça n’empêche en rien de comprendre l’histoire, d’ailleurs fort simple. Ça manque juste de fluidité.
Ce n’est donc pas parfait mais c’est une belle découverte. Et même si j’attends mieux pour la suite, je suivrai la série.
Les quelques planches diffusées sur le web pour ce comic récent m'avaient laissé par terre et il avait aussitôt rejoint ma pile de BD à venir. Et je dois dire que dès la couverture et tout au long des 150 pages du premier tome on a les yeux qui brillent. Pas tant pour le dessin lui-même, très pro sans être exceptionnel, mais plus pour l'ambiance générale, les couleurs sublimes et le design génial où l'on sent des auteurs inspirés. L'inspi majeure annoncée est celle de Myazaki et son Princesse Mononoké mais aussi du mythe d'Orphée et Eurydice. Cette histoire d'amour impossible entre la capitaine de la garde et sa reine métamorphosée en tigre, dans une itinérance vers Isola, l'Ile des morts, ne ressemble à rien de ce que vous aurez déjà lu. D'abord car c'est une histoire d'amour platonique homosexuelle comme on n'en voir que très peu en BD. Ensuite par l'approche assez rude de la Nature. On a souvent l'impression de lire un long métrage d'animation dans Isola, avec cette approche complexe, japonaise, toute en sous-entendus, presque zen et contemplative. Les expressions du soldat sont très réussies malgré un vague sentiment que les personnages ne font que suivre un cours qui les dépasse. Du coup le lecteur a un peu de mal à accrocher ces héros sans prise sur leur destinée. La construction scénaristique volontairement compliquée (entre présent et passé, réalité/monde des esprits) ne facilite pas les choses et c'est la bande de chasseurs qui donne le plus envie de connaître la suite de ces aventures en faux-rythme. Ces quelques partis pris n'empêchent pourtant pas de s'immerger dans cet univers baroque, sauvage et poétique. Point bonus pour la maquette superbe et les bonus comme Urban en fait rarement. Au final, si la partie graphique vaut le coup à elle seule, on attend la suite pour voir si l'on aura affaire à une très grande série ou à un projet abscons...
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2019/03/16/sushibaggles11
En voyant quelques planches, j’avais été séduit par le dessin. C’est vrai qu’il est très réussi même si on pourrait le comparer à du Disney (en mieux). En revanche, j’ai trouvé le scénario fouillis et indigent. Difficile d’accrocher dans ces conditions et franchement je ne vois pas où veulent en venir les auteurs. J’ai l’impression que l’histoire n’a ni queue ni tête ou qu’elles sont mal placées.
Vraiment dommage car le dessinateur Karl Kerschl a du talent.