The invincible Iron Man (Marvel Deluxe)
1. Dans la ligne de mire
Une BD de
Fraction, Matt
et
Salvador Larroca
chez Panini Comics
(Marvel Deluxe)
- 2012
Fraction, Matt
(Scénario)
Larroca, Salvador
(Dessin)
D'Armata, Frank
(Couleurs)
Peru, Stéphane
(Couleurs)
Semal, Christophe
(Lettrage)
Belingard, Laurence
(Traduction)
09/2012 (03 octobre 2012) 336 pages 9782809424119 Format comics 175303
Le Vengeur se retrouve face au fils de son ennemi Obadiah Stane avant d'affronter le nouveau chef de la sécurité nationale, Norman Osborn, jadis connu sous le nom du Bouffon Vert !
Début du très long run sur Iron Man par Matt Fraction et Salvador Larroca qui s’étalera sur près de 50 numéros entre 2008 et 2012 (The Invincible Iron Man 2008, #1-14).
Dans un scénario qui rappelle celui du film Iron Man 3 sorti en 2013 – le Mandarin arrivera plus tard –, la première intrigue débute comme une histoire de terrorisme technologique pour finir par une vengeance personnelle d’Ezekiel Stane contre Tony Stark. L’intrigue progresse à un rythme modéré, on découvre autant Iron Man que son adversaire et on commence à s’intéresser à Pepper Potts et à sa peur du transhumanisme. Le seul bémol finalement c’est d’avoir conclut par le trop classique affrontement armure contre armure, il y aurait eu plus original à imaginer.
Après un intermède façon team-up entre Iron Man et Spider-Man, la seconde histoire est estampillée "Dark Reign", du nom de la période qui a suivi l’event Secret Invasion. On y suit Tony Stark banni de sa propre entreprise, dépossédé de ses armures – enfin il lui en reste toujours quelques-unes – et recherché par H.A.M.M.E.R., l’agence remplaçant temporairement le S.H.I.E.L.D. sous la coupe de Norman Osborn. Il est assez intéressant de voir Iron Man dans une position inconfortable et les rôles de premier plan laissés à Pepper Potts et Maria Hill amènent un peu de fraicheur. Par contre, on aurait pu se passer de ces combats inutiles successifs (contre War Machine, Namor ou le Contrôleur...).
Un mot sur le dessin : Salvador Larroca a un style hyperréaliste à un point tel que cela en devient perturbant, notamment sur les visages ; de plus, la colorisation abuse des effets de reflets et les visages virent souvent au marron orangé comme si tous les personnages avaient forcé sur les séances d’UV...