Indochine (Pécau/Maza)
3. La ville du ciel
Une BD de Jean-Pierre Pécau et Maza chez Delcourt - 2022
03/2022 (30 mars 2022) 9782413040873 Grand format 442482
De retour en Indochine, Armand Baverel se laisse tenter par le pilotage des premiers hélicoptères. Il faut dire que cette machine nouvelle se prête très bien à cette guerre qui n'en finit pas, autant pour les évacuations sanitaires que pour les opérations commando. Armand, comme toujours, ne manque jamais d'initiatives loufoques et va même y greffer un canon et des mitrailleuses !
Armand Baverel a quitté l’Indochine pour Djibouti afin de chasser la gazelle… A priori, il n’est pas là pour ça, mais pour apprendre à piloter un hélicoptère, mais autant utiliser celui-ci dans des parties de chasse qui permettent d’améliorer l’ordinaire au mess, non ? Eternel incompris par son hiérarchie, celle-ci n’a qu’une hâte : le voir déguerpir au plus vite !
Heureusement pour Baverel, les forces françaises en Indochine ont un grand besoin de pilotes d’hélicoptères. Armand prendra donc le prochain paquebot pour Saïgon ! Oui, mais, il y restera aux arrêts dans sa cabine ! Heureux homme ! Tandis que les autres hommes s’entassent dans les cales, lui bénéficiera pour lui tout seul d’une cabine, dans laquelle…
Critique :
Notre héros continue de vivre des aventures palpitantes où son indiscipline notoire continue de faire merveille, notamment grâce à son ingéniosité. Ses supérieurs sont tous des crétins dépourvus de la moindre intelligence, mais qu’importe puisqu’Armand est là pour corriger le tir, même s’il apparaît clairement que l’Indochine est perdue pour la France.
Le double-jeu des Américains est dénoncé, et le rôle ambigu de la CIA n’empêche nullement Armand de leur refiler un coup de main dès lors qu’il s’agit de traficoter.
Il va avoir une idée géniale pour rendre l’hélicoptère incontournable dans les opérations même si sa hiérarchie, composée d’imbéciles, si vous ne dormiez pas lorsque cela a été écrit plus haut, ne comprend pas le génie de cet homme.
Pour rappel, ceci est une parfaite fiction, basée sur une vraie guerre. Un exercice que le scénariste Jean-Pierre Pécau affectionne tout particulièrement.
Une bande dessinée qui se lit facilement si on ne montre pas des signes d’allergie aux fictions historiques.