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Agréable surprise, dans le sens où je ne m'attendais pas du tout à être séduit. D'abord, les dessins et les couleurs sont assez particuliers et peuvent apparaître rebutants au premier abord, mais on s'y fait assez rapidement pour se laisser emporter par le scénario (par ailleurs, les dessins de Janjetov sont tout à fait dans la lignée de ceux de Moebius pour "L'Incal", il y a là un véritable hommage...).
L'histoire fourmille évidemment de détails assez loufoques, mais on n'est pas non plus dans un grand n'importe quoi : la trame principale est assez bien construite, même si elle démarre assez lentement. Évidemment, la liberté de Jodorowsky pour la fin de l'histoire est limitée, puisqu'il est obligé d'être raccord avec "L'Incal", qui a été publié avant. On a donc une sorte de remise des compteurs à zéro qui peut paraître un peu décevante.
(Remarque : en matière de déception, cependant, on est servi avec Jodorowsky : selon "Après l'Incal", Difool aurait rêvé tout le cyle de 'L'Incal' – son rêve aurait en fait commencé dans le tome 5 d'"Avant l'Incal" –, idée qui l'a même obligé a retiré quelques pages du cycle des 'Métas-Barons'... Un procédé que je trouve un peu limite...).
Grosse surprise : je pensais que tous les sous-produits de ce chef d'oeuvre qu'est l'Incal ne valaient pas l'original. La preuve avec la Caste des Méta-Barons, aux dessins somptueux pour histoires répétitives et sans réel intérêt. Mais cet Avant l'Incal ne manque pas de charme. Comme son illustre prédécesseur, Janjetov réussit à changer ses dessins d'une planche à l'autre, à conserver ce côté brouillon mais flamboyant. Les personnages semblent avoir plusieurs visages par exemple. Ses dessins s'améliorent et s'affinent au fil des tomes, comme souvent dans une série, et aucun ne démérite.
Mais il faut surtout souligner l'excellent travail de Jodorowsky. Ici il n'y a pratiquement que du bon Jodo, pas celui qui se perd en considérations vaines. Même si on peut décomposer Avant l'Incal en deux ou trois parties distinctes, si quelques rebondissements paraissent incongrus (à commencer par la fin qui fait de John Difool un minable alors qu'il était en fait voué à devenir un héros, mais si je vous jure), l'ensemble est cohérent et agréable, du moins pour des adultes. Il paraît d'ailleurs que cette série a été en partie censurée...
La lecture d'Avant l'Incal interpelle aussi grâce aux questions presque visionnaires que pose le monde de la Cité-puits. Métaphore de notre époque actuelle et de notre propre société, elle semble encore plus juste depuis deux ou trois ans, alors que le premier tome date de 1992 (il me semble). Et ce pour plusieurs sujets, trop nombreux pour être décrits et ne pas gâcher le plaisir des futurs lecteurs. Finalement une bonne série, réussie, mature (on est loin des délires mystiques et humoristiques de L'Incal), ludique et prenante.
Info édition : À l'occasion de leur quarantième anniversaire, Les Humanoïdes Associés rééditent des titres marquants de leur catalogue, assortis d'une postface. Édition intégrale, un seul tirage limité à 2000 exemplaires.
Agréable surprise, dans le sens où je ne m'attendais pas du tout à être séduit. D'abord, les dessins et les couleurs sont assez particuliers et peuvent apparaître rebutants au premier abord, mais on s'y fait assez rapidement pour se laisser emporter par le scénario (par ailleurs, les dessins de Janjetov sont tout à fait dans la lignée de ceux de Moebius pour "L'Incal", il y a là un véritable hommage...).
L'histoire fourmille évidemment de détails assez loufoques, mais on n'est pas non plus dans un grand n'importe quoi : la trame principale est assez bien construite, même si elle démarre assez lentement. Évidemment, la liberté de Jodorowsky pour la fin de l'histoire est limitée, puisqu'il est obligé d'être raccord avec "L'Incal", qui a été publié avant. On a donc une sorte de remise des compteurs à zéro qui peut paraître un peu décevante.
(Remarque : en matière de déception, cependant, on est servi avec Jodorowsky : selon "Après l'Incal", Difool aurait rêvé tout le cyle de 'L'Incal' – son rêve aurait en fait commencé dans le tome 5 d'"Avant l'Incal" –, idée qui l'a même obligé a retiré quelques pages du cycle des 'Métas-Barons'... Un procédé que je trouve un peu limite...).
Grosse surprise : je pensais que tous les sous-produits de ce chef d'oeuvre qu'est l'Incal ne valaient pas l'original. La preuve avec la Caste des Méta-Barons, aux dessins somptueux pour histoires répétitives et sans réel intérêt. Mais cet Avant l'Incal ne manque pas de charme. Comme son illustre prédécesseur, Janjetov réussit à changer ses dessins d'une planche à l'autre, à conserver ce côté brouillon mais flamboyant. Les personnages semblent avoir plusieurs visages par exemple. Ses dessins s'améliorent et s'affinent au fil des tomes, comme souvent dans une série, et aucun ne démérite.
Mais il faut surtout souligner l'excellent travail de Jodorowsky. Ici il n'y a pratiquement que du bon Jodo, pas celui qui se perd en considérations vaines. Même si on peut décomposer Avant l'Incal en deux ou trois parties distinctes, si quelques rebondissements paraissent incongrus (à commencer par la fin qui fait de John Difool un minable alors qu'il était en fait voué à devenir un héros, mais si je vous jure), l'ensemble est cohérent et agréable, du moins pour des adultes. Il paraît d'ailleurs que cette série a été en partie censurée...
La lecture d'Avant l'Incal interpelle aussi grâce aux questions presque visionnaires que pose le monde de la Cité-puits. Métaphore de notre époque actuelle et de notre propre société, elle semble encore plus juste depuis deux ou trois ans, alors que le premier tome date de 1992 (il me semble). Et ce pour plusieurs sujets, trop nombreux pour être décrits et ne pas gâcher le plaisir des futurs lecteurs. Finalement une bonne série, réussie, mature (on est loin des délires mystiques et humoristiques de L'Incal), ludique et prenante.