L'impertinence d'un été
1. Première partie
Une BD de Denis Lapière et Rubén Pellejero chez Dupuis (Aire libre) - 2009
03/2009 52 pages 9782800143392 Grand format 84779
Mexico, août 1923. Le photographe américain Edward Weston vient d'abandonner femme et enfants pour rejoindre sa maîtresse Tina Modotti. Fille d'émigrés italiens, Tina a démarré une carrière d'actrice à Hollywood avant de se révéler photographe, dans le sillage d'Edward. Au Mexique, les deux amants découvrent que révolution rime avec expression. Sur les murs des bâtiments publics explosent les peintures de Diego Rivera, de Xavier Guerrero et de tous ceux qui resteront dans l'histoire de l'art sous le nom de "muralistes". En ces années 1920, charnières... Lire la suite
Comme la critique ci-dessous, une BD qui ne m'a pas séduit.
Basée sur un fait réel la rencontre endiablée et fugace de 2 photographes dans le Mexique des années 30.
Mais où cela mène-t-il? Que veut nous raconter l'auteur?
Un évènement même réel ne fait pas un scénario ni un propos. Les personnages ne sont pas incarnés, n'ont pas d'épaisseur. Bref j'écris cette critique une semaine après avoir lu cette BD et déjà je ne me souvenais plus de ce que j'avais lu! J'ai été obligé de la feuilleter pour me la remémorer!
Voilà encore une bd d'atmosphère qui ne m'a guère séduit. Le contexte aurait pu être intéressant dans un Mexique qui échappe à la Seconde Guerre Mondiale mais pas au règlement de compte d'un certain Staline puisque son rival Trotski sera assassiné à Mexico. Il est question d'une effervescence à la fois politique et artistique puisqu'il y aura un retour sur les années 20.
On s'attardera sur la relation de deux photographes qui ont marqué leur art. Trop de personnages ressemblants sèment la confusion. Par ailleurs, il y a un mélage entre ceux qui ont réellement existé et ceux qui ont été introduit pour les besoins de la mise en scène. Au final, l'originalité du scénario semble faire défaut. On ne retiendra pas grand chose.
J'avais pourtant bien aimé des mêmes auteurs Le Tour de Valse et Un peu de fumée bleue.... Or cette histoire d'amour m'a paru bien fade à côté. Il manque quelque chose de primordial pour susciter réellement l'intérêt ou la passion.