Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Les cookies sur Bedetheque.com :
Nous respectons votre vie privée, et n'utilisons que des cookies internes indispensables au fonctionnement du site.
En savoir plus Fermer
Je me nomme Grassien ! Jean-Baptiste Grassien, médecin de l’armée française.
Quand notre armée est arrivée à Moscou, nous n’avons trouvé qu’une ville en ruines et pillée. Le gouverneur, Rostoptchine, en septembre, avait fait ouvrir toutes les prisons de Moscou et ordonné l’incendie de la ville. Pendant un mois, les troupes impériales françaises ont pillé tout ce qu’elles pouvaient. La cité n’était plus que ruines et, par conséquent, indéfendable. L’Empereur n’avait plus qu’une chose à faire : ordonner la retraite d’une centaine de milliers d’hommes désorganisés… Laissant derrière lui des centaines de soldats français intransportables, abandonnés à leur sort… Ou presque, car je suis resté avec plusieurs d’entre eux…
Critique :
Eric Stalner, scénariste et dessinateur de cette BD historique semble bien maîtriser le sujet de la campagne de Russie de 1812 au cours de laquelle les troupes napoléoniennes vont fondre comme neige au soleil… Enfin... fondre avec le froid qui régnait… et si neige il y avait, au lieu de fondre, elle va devenir de plus en plus épaisse et boucher la vue égarant encore davantage des esprits qui l’étaient déjà. Pour rappel, Napoléon avait entamé cette campagne avec 660.000 homes, y compris des Polonais, des Saxons, des Prussiens, des Autrichiens, des Espagnols, des Croates, des Hollandais, des Belges, des Portugais… Le manque de prévoyance en équipements d’hiver pour les hommes, de fers adaptés pour les chevaux et de nourriture va conduire au désastre la plus grande armée jamais rassemblée en Europe. Les troupes « françaises » sont pratiquement le double de celles des Russes…
Très vite, face à l’imprévoyance de l’état-major, la discipline dans l’armée va se dissoudre. Beaucoup d’hommes deviennent des pillards ou / et des déserteurs… C’est un peu tout cela que l’on trouve dans cette bande dessinée d’Eric Stainer.
Ce premier album n’a de sens que si on dispose des autres pour savoir ce que vont devenir les survivants de ce groupe de dix personnes et si Jean-Baptiste Grassien va pouvoir se venger de ceux qui lui ont joué un tour de cochon, sans même qu’il ne sache pourquoi.
La mise en couleurs de Delf est assez terne. Vous allez me dire qu’avec le temps qu’il faisait, il y avait un manque évident de soleil pour donner des couleurs, mais j’ai déjà vu des traitements plus agréables à l’œil pour ce type de climat.
Un premier tome très intéressant. Le scénario est prenant, noir très noir.
l'histoire nous entraîne dans la Russie après la dernière campagne de Napoléon. La grande armée est en fuite et les cosaques veulent faire payer aux derniers français le prix de leur exactions.
Les dessins sont bons mais personnellement on aurait préféré plus de noirceur dans le crayon. Autre reproche cette BD se lit trop rapidement.
Pour les amateurs de La Croix de Cazenac, STALNER est reparti pied au plancher pour cette histoire. Dans un contexte historique fort, dans des décors très bien réussi, il lance une intrigue intéressante mélant différents personnages (un médecin, une comtesse russe aveugle, des brigands, des déserteurs,...) avec un compte à rebours (digne de Dix Petits négres) sur la survie de toute cette équipe.
La suite est attendue avec impatience...
Décidément 12 BIS réussit son entrée dans le gratin des éditeurs,
il faut dire qu'ils ont recruté huppé.
Eric STALNER c'est souvent bon, quelquefois gnian gnian certes mais globalement c'est un achat sans stress.
Ici c'est ce qu'il a fait de mieux, tout simplement.
Coté dessin, c'est toujours pareil, donc ça passe mais on aimerait de l'évolution dans le coup de patte, surtout au niveau des personnages que l'on a l'impression de toujours retrouvés.
Une belle recherche à été faite sur les uniformes de l'armée napoléonienne ce qui permet de bien entrée dans la période, car le MOSCOU en ruine, lui, ne convainc pas beaucoup, prenez CAZENAC, mettez de la neige et vous y êtes.
C'est coté scénario que le bond en avant s'est effectué, un story board dynamisé qui flirte bon avec le découpage made in VANCE ( les présentations de personnage, pleine case sur buste de face avec légende, on se croirait dans un BRUCE J, un XIII ou dans les 2 MARSHALL BLUEBERRY). Et une histoire qui tient bien la route, en pleine débâcle de la campagne de Russie, l'armée Napoléonienne se retire en ordre dispersé, laissé à elle même et au feu Russe. Un petit groupe hétéroclite se compose, se déchire. des hommes courageux, d'autres moins, des manigances, des femmes déchues, on a de tout et c'est bien mené.
On attend donc avec envie la suite de cette prometteuse série, lecture recommandée.
Voilà le genre de récit que j’adore ; un fond historique (la retraite de Russie) révélant de vraies histoires humaines grâce à un scénario digne de ce nom. Si les conflits armés sont source de tant de récit c’est parce qu’au-delà du drame ils révèlent la nature des hommes.
Excellent donc ; oui, mais pourquoi ?
Parce que la maîtrise des techniques de narration est au rendez vous. Stalner ne s’attarde pas pour présenter le contexte historique. « La retraite de Russie » est là, elle s’impose à nous, comme aux personnages. Les personnages justement… le chirurgien bien sûr, les gradés et les simples soldats, l’aristocrate russe totalement perdue dans un conflit qui la dépasse. Une coupe en tranche de la société de l’époque. L’apparition du ‘méchant’ dont on saura peu de chose (plus il est mystérieux, plus il est inquiétant) mais qui sera dès le départ une vraie menace pour la survie du héros. On le dit, un bon récit raconte l’histoire d’un personnage et d’un seul. Et pour cause, il n’y a rien de plus difficile que de raconter l’histoire d’un groupe comme personnage principal. Mais là encore Stalner excelle et pour y parvenir il met l’action au cœur du récit. Dès la première scène et chaque fois que l’hiver russe nous engourdit tous, l’action révèle encore un peu plus les caractères, les ambigüités, les affinités et les oppositions. Elle tue aussi. Sitôt rencontré, à peine apprécié, un personnage meurt. C’est la guerre.
Le travail sur la couleur et le dessin sert autant les personnages (les expressions sont justes, sobres ou explosives, toujours crédibles) que l’atmosphère glacial de cette débâcle.
Ce premier tome se révèle donc comme une très intéressante scène d’exposition pour un récit à venir. Il n’y a aucun moment perdu parce que pour ces 10 il n’y a pas de temps à perdre. Nous par contre, il nous faudra patienter …
Moscou, 1812, évacué par les troupes de Napoléon, un médecin, une princesse russe aveugle, un blessé, des déserteurs... ils sont dix à essayer de rattraper l'armée dans le froid, la neige, à la merci des loups et des cosaques.
Un récit implacable et fort où les caractères se révèlent et aux rebondissements cruellement réalistes très bien servis par le dessin d'Éric Stalner et par les couleurs froides de Delf.
Je regrette toujours que Jean-Marc ne soit plus de la partie car le dessin des frères étaient plus rond, mais Éric est un formidable conteur.
A ne pas manquer, et vivement la suite.
Moscou, 23 octobre 1812.
Je me nomme Grassien ! Jean-Baptiste Grassien, médecin de l’armée française.
Quand notre armée est arrivée à Moscou, nous n’avons trouvé qu’une ville en ruines et pillée. Le gouverneur, Rostoptchine, en septembre, avait fait ouvrir toutes les prisons de Moscou et ordonné l’incendie de la ville. Pendant un mois, les troupes impériales françaises ont pillé tout ce qu’elles pouvaient. La cité n’était plus que ruines et, par conséquent, indéfendable. L’Empereur n’avait plus qu’une chose à faire : ordonner la retraite d’une centaine de milliers d’hommes désorganisés… Laissant derrière lui des centaines de soldats français intransportables, abandonnés à leur sort… Ou presque, car je suis resté avec plusieurs d’entre eux…
Critique :
Eric Stalner, scénariste et dessinateur de cette BD historique semble bien maîtriser le sujet de la campagne de Russie de 1812 au cours de laquelle les troupes napoléoniennes vont fondre comme neige au soleil… Enfin... fondre avec le froid qui régnait… et si neige il y avait, au lieu de fondre, elle va devenir de plus en plus épaisse et boucher la vue égarant encore davantage des esprits qui l’étaient déjà. Pour rappel, Napoléon avait entamé cette campagne avec 660.000 homes, y compris des Polonais, des Saxons, des Prussiens, des Autrichiens, des Espagnols, des Croates, des Hollandais, des Belges, des Portugais… Le manque de prévoyance en équipements d’hiver pour les hommes, de fers adaptés pour les chevaux et de nourriture va conduire au désastre la plus grande armée jamais rassemblée en Europe. Les troupes « françaises » sont pratiquement le double de celles des Russes…
Très vite, face à l’imprévoyance de l’état-major, la discipline dans l’armée va se dissoudre. Beaucoup d’hommes deviennent des pillards ou / et des déserteurs… C’est un peu tout cela que l’on trouve dans cette bande dessinée d’Eric Stainer.
Ce premier album n’a de sens que si on dispose des autres pour savoir ce que vont devenir les survivants de ce groupe de dix personnes et si Jean-Baptiste Grassien va pouvoir se venger de ceux qui lui ont joué un tour de cochon, sans même qu’il ne sache pourquoi.
La mise en couleurs de Delf est assez terne. Vous allez me dire qu’avec le temps qu’il faisait, il y avait un manque évident de soleil pour donner des couleurs, mais j’ai déjà vu des traitements plus agréables à l’œil pour ce type de climat.
Un premier tome très intéressant. Le scénario est prenant, noir très noir.
l'histoire nous entraîne dans la Russie après la dernière campagne de Napoléon. La grande armée est en fuite et les cosaques veulent faire payer aux derniers français le prix de leur exactions.
Les dessins sont bons mais personnellement on aurait préféré plus de noirceur dans le crayon. Autre reproche cette BD se lit trop rapidement.
L'ensemble est cependant très agréable.
8/10.
Pour les amateurs de La Croix de Cazenac, STALNER est reparti pied au plancher pour cette histoire. Dans un contexte historique fort, dans des décors très bien réussi, il lance une intrigue intéressante mélant différents personnages (un médecin, une comtesse russe aveugle, des brigands, des déserteurs,...) avec un compte à rebours (digne de Dix Petits négres) sur la survie de toute cette équipe.
La suite est attendue avec impatience...
Décidément 12 BIS réussit son entrée dans le gratin des éditeurs,
il faut dire qu'ils ont recruté huppé.
Eric STALNER c'est souvent bon, quelquefois gnian gnian certes mais globalement c'est un achat sans stress.
Ici c'est ce qu'il a fait de mieux, tout simplement.
Coté dessin, c'est toujours pareil, donc ça passe mais on aimerait de l'évolution dans le coup de patte, surtout au niveau des personnages que l'on a l'impression de toujours retrouvés.
Une belle recherche à été faite sur les uniformes de l'armée napoléonienne ce qui permet de bien entrée dans la période, car le MOSCOU en ruine, lui, ne convainc pas beaucoup, prenez CAZENAC, mettez de la neige et vous y êtes.
C'est coté scénario que le bond en avant s'est effectué, un story board dynamisé qui flirte bon avec le découpage made in VANCE ( les présentations de personnage, pleine case sur buste de face avec légende, on se croirait dans un BRUCE J, un XIII ou dans les 2 MARSHALL BLUEBERRY). Et une histoire qui tient bien la route, en pleine débâcle de la campagne de Russie, l'armée Napoléonienne se retire en ordre dispersé, laissé à elle même et au feu Russe. Un petit groupe hétéroclite se compose, se déchire. des hommes courageux, d'autres moins, des manigances, des femmes déchues, on a de tout et c'est bien mené.
On attend donc avec envie la suite de cette prometteuse série, lecture recommandée.
Voilà le genre de récit que j’adore ; un fond historique (la retraite de Russie) révélant de vraies histoires humaines grâce à un scénario digne de ce nom. Si les conflits armés sont source de tant de récit c’est parce qu’au-delà du drame ils révèlent la nature des hommes.
Excellent donc ; oui, mais pourquoi ?
Parce que la maîtrise des techniques de narration est au rendez vous. Stalner ne s’attarde pas pour présenter le contexte historique. « La retraite de Russie » est là, elle s’impose à nous, comme aux personnages. Les personnages justement… le chirurgien bien sûr, les gradés et les simples soldats, l’aristocrate russe totalement perdue dans un conflit qui la dépasse. Une coupe en tranche de la société de l’époque. L’apparition du ‘méchant’ dont on saura peu de chose (plus il est mystérieux, plus il est inquiétant) mais qui sera dès le départ une vraie menace pour la survie du héros. On le dit, un bon récit raconte l’histoire d’un personnage et d’un seul. Et pour cause, il n’y a rien de plus difficile que de raconter l’histoire d’un groupe comme personnage principal. Mais là encore Stalner excelle et pour y parvenir il met l’action au cœur du récit. Dès la première scène et chaque fois que l’hiver russe nous engourdit tous, l’action révèle encore un peu plus les caractères, les ambigüités, les affinités et les oppositions. Elle tue aussi. Sitôt rencontré, à peine apprécié, un personnage meurt. C’est la guerre.
Le travail sur la couleur et le dessin sert autant les personnages (les expressions sont justes, sobres ou explosives, toujours crédibles) que l’atmosphère glacial de cette débâcle.
Ce premier tome se révèle donc comme une très intéressante scène d’exposition pour un récit à venir. Il n’y a aucun moment perdu parce que pour ces 10 il n’y a pas de temps à perdre. Nous par contre, il nous faudra patienter …
Moscou, 1812, évacué par les troupes de Napoléon, un médecin, une princesse russe aveugle, un blessé, des déserteurs... ils sont dix à essayer de rattraper l'armée dans le froid, la neige, à la merci des loups et des cosaques.
Un récit implacable et fort où les caractères se révèlent et aux rebondissements cruellement réalistes très bien servis par le dessin d'Éric Stalner et par les couleurs froides de Delf.
Je regrette toujours que Jean-Marc ne soit plus de la partie car le dessin des frères étaient plus rond, mais Éric est un formidable conteur.
A ne pas manquer, et vivement la suite.