Il faut flinguer Ramirez
1. Acte 1
Une BD de
Nicolas Petrimaux
chez Glénat
(Glénat comics)
- 2018
Petrimaux, Nicolas
(Scénario)
Petrimaux, Nicolas
(Dessin)
Petrimaux, Nicolas
(Couleurs)
Siret, Léo
(Couleurs)
05/2018 (30 mai 2018) 114 pages 9782344011881 Autre format 332304
Et si derrière la légende du pire assassin mexicain... se cachait le meilleur expert en aspirateurs de tous les temps ? Falcon City, Arizona. Jacques Ramirez travaille à la Robotop, une entreprise d'électroménager et l'un des fleurons industriels du coin. Employé modèle, il bosse vite, bien, et sait surtout se faire discret. Pour cause : il est muet. Sa vie bascule le jour où deux membres d'un dangereux cartel pensent reconnaître en lui l'homme qui a trahi leur organisation par le passé : Ramirez, le pire assassin que le Mexique ait jamais connu.... Lire la suite
== Avis pour les deux premiers tomes ==
Tome 1 : 3/5
Tome 2 : 0/5
D'abord, "Static picture". Quand on pense avoir révolutionné le genre et qu'on prétend recréer un film en BD, faut le faire! Comme si on n'avait jamais vu ça avant!
Quoi qu'il en soit, le scénario est classique. Cartels, tueurs, scènes d'action abracadabrantes... du bon vieux cinéma Z. J'ai cru voir des gens comparer ça à du Tarantino!? On se calme. Tarantino écrit d'abord un excellent scénario avec d'excellents dialogues et parsème son histoire de scènes violentes. Petrimaux essaie vraiment très fort d'être drôle, met du gros boum boum un peu partout et relègue le scénario à un style bien classique, bien éculé.
J'ai quand même apprécié le premier tome. On peut quand même faire du divertissement avec le classique. L'humour fonctionne parfois, mais Petrimaux essaie beaucoup trop d'être toujours drôle, au point d'utiliser des gags déjà vu des milliers de fois auparavant. Mais sinon, j'ai quand même pris un certain plaisir à le lire. Là où j'ai complètement décroché, c'est avec le tome 2. Ça devient du gros n'importe quoi avec des personnages trop peu crédibles, avec encore plus d'humour forcé. La scène de l'inspecteur qui grille un témoin et qui demande "C'EST DES ARMES, DE LA DROGUE?!?" et qui se fait dire que c'était pour monter un groupe rock, vraiment? Personne n'a vu ça venir?
Le péché cardinal de l'album, par contre, se trouve à être cette petite perle :
"Désolé, hein! Tu penses bien que j'aurais pu les flinguer plus tôt... J'étais juste curieux d'voir comment t'allais t'en sortir..."
Alors là, non. Non, non, et renon.
Toute l'histoire tient sur ce super tueur invisible imbattable qui doit absolument protéger une certaine personne... et là, alors que ça canarde de partout et que son protégé passe à deux doigts de mourir on ne sait combien de fois, IL VOULAIT VOIR COMMENT ÇA ALLAIT SE PASSER? Quelle paresse scénaristique. N'importe quelle autre excuse aurait été meilleure! Je sais, je sais, c'est de la comédie et il n'y a rien de réaliste dans toute cette histoire. Mais ça, c'est le genre d'absurdité que je ne tolère pas. Quand les personnages ne sont plus logiques ou cohérents avec leur personnalité, c'est fini.
Enfin, faites réviser votre anglais les gars. Je ne compte plus le nombre d'auteurs français qui écrivent en anglais dans leurs BDs et qui laissent passer des fautes. J'avoue que Petrimaux s'en sort pas mal, mais "You own me a yellow car!", c'est pas bon. C'est "You OWE me a yellow car", qu'on dit.
J'ai tellement été déçu par le tome 2 que je pense que je ne lirai même pas le troisième.
L'auteur travaille dans le storyboarding pour les jeux vidéo et les films et ça paraît. C'est vraiment bâti comme un blockbuster américain tout en ridiculisant la culture de surconsommation américaine.
Niveau art, rien à dire. C'est magnifique. Mention spéciale aux perspectives qui sont ultra bien maîtrisées (ce qui est pas évident). Les choix de couleur sont top et aident à nous situer dans les années 80 où la série se situe. 5/5
Au niveau de l'histoire, c'est très rocambolesque. Quelques passages sont légèrement plus long, mais on a pas le temps de s'ennuyer. J'ai l'impression de me faire amener en avion très très haut. J'ai un peu peur de voir comment unaussi beau voyage pourra bien se terminer. Je reste un peu plus méfiant de ce côté-là. Considérant que ça fait 4 ans que le 2ème tome est sorti et qu'on a pas de nouvelle du 3ème, j'en ai encore pour un bout à rester sur ma faim.
Ça reste une excellente lecture qui montre à quel point la BD peut être un beau medium quand c'est utilisé par quelqu'un qui sait comment l'utiliser pour raconter une histoire (jusqu'à présent, du moins).
Il faut flinguer Ramirez le premier tome, est pour moi un véritable succès, un véritable coup de cœur. Cette bande dessinée a tout pour attirer l'attention.
Observez ce format de bande dessinée, extrêmement pratique à prendre en main, (on dirait un format 16/9 retourné), la couverture est splendide, la quatrième de couve nous donne une irrésistible envie d'en savoir plus sur ce curieux personnage.
Dès le départ, on sait que le pauvre est muet, qu'il est le spécialiste de la réparation d'aspirateur, un homme anodin qui ne ferait aucun mal à une mouche. Vraiment comment pourrait-il être la cible d'un dangereux cartel mexicain bien décidé à lui faire la peau ?
Dès l'ouverture de ce tome, nos yeux sont subjugués par les couleurs chaudes des illustrations qui ornent les pages. C'est une véritable claque visuel.
Grâce aux traits des dessins, les personnages sont expressifs et le mouvement est parfaitement retranscrit, on a vraiment l'impression d'assister à un véritable film d'action à la Tarantino. Les cases parfaitement découpées nous donnent presque l'impression d'être au cinéma, on en aurait presque les oreilles qui bourdonnent avec cette ambiance incroyable. Nous ne savons plus où donner de l'œil, il n'y a aucune baisse de régime.
Le scénario est bien élaboré, très bien structuré, chaque chapitre est agrémenté de publicités humoristiques années 80 tout à fait remarquables. Pendant ces publicités, ces instants de détente entre les chapitres, il ne nous manque plus que les hôtesses pour nous proposer des glaces et des bonbons. La construction est si bien élaborée que j'ai l'impression de regarder un film dans une salle.
Cette bande dessinée ne manque de rien, tout y est, de l'action à l'humour en passant par les références (j'ai trouvé très drôle le clin d'œil à Magnum avec la Ferrari).
Les personnages sont tout de suite attachants, que ce soit notre héros, ou ces 2 femmes à la Thelma et Louise, les Mexicains, on a envie de suivre leurs péripéties.
J'ai passé un excellent moment avec cette bande dessinée, le dosage entre humour, action et suspense est parfaitement équilibré.
Je me dirige immédiatement vers la deuxième séance.
Enfin je l'aie. Outre le dessin insuffisant pour ma part, les bulles parfois pénibles à lire, parce que souvent "écrit" trop petit, l'album vaut son pesant d'or. L'objet est beau, le format est suffisamment grand, il y a beaucoup de lecture et de nombreuses pages. L'album est parsemé de publicités tellement exagérées que ç'en est devenu très drôle. Les dialogues sont sans aspérités ça déboîte et une bonne brochette de personnages plus ou moins loufoques qui nous présente cette histoire de fous.
Dans ce premier tome, le rythme est progressif. Les personnages rentrent très vite au cœur de l'action, et l'album termine dans une situation, qu'il ne peut qu'annoncer de bonnes choses dans le tome 2 et tel est le cas.
Le récit est rythmé, les dialogues sont souvent bien trouvés, les trognes et attitudes des personnages valent le coup d’œil.
En revanche le scénario est très moyen, classique et sans surprise. De plus les graphismes sont très informatisés, et s’ils sont donc bien réalistes, les ambiances sont assez vides et creuses. Je ne me suis pas senti immergé dans le récit.
On sent bien que le créateur est un graphiste avant toute chose, peut-être qu’un vrai scénariste aurait aidé.
A lire une fois pour les bonnes vannes et l’humour omniprésent, sans plus.
Cette BD est un feu d'artifice de subtilité, d'action, d'humour. Les dessins sont époustouflants et proches de la photographie. La mise en couleur est agréable et dynamique. Je recommande.
Savoureux quiproquo dans un pays où les douilles et les tuyaux d’aspirateur rois. Dans le viseur un attachant silencieux.
La satire sociale bien que burlesque dans sa forme s’avère imparable, narcisse d’une société qui existe par sa consommation.
L’innovation s’anime avec innovation, un délicieux QR code qui vous orientera vers une publicité d’une minute. On arrête pas le progrès, pour le reste il y a le vacumizer 2000 !
Voilà encore des pages que j’ai tardé à tourner. Pas sûr d’être la cible, un peu effrayé par l’ambiance parodiesque qui semblait se dégager.
J’avais tort évidemment. J’ai pris un plaisir inattendu à suivre cet acte 1 qui file à toute vitesse, qui part dans tous les sens. Graphiquement ça claque.. Quel univers ! Chacun y trouvera des références, des clins d’œil… Et puis bien sûr il y a Ramirez…. Ce personnage qui ne dit rien est plus intéressant que je ne le pensais… Ce n’est pas un coup de cœur, pas encore… peut-être après l’acte 2 que je suis pressé de découvrir !
Puisqu’il faut sélectionner dans l’onglet du menu déroulant la manière dont l’on note une œuvre, je viens de relire le tome 1 et je confirme le 5/5. C’est un CHEF D’OEUVRE, n’ayons pas peur des mots.
Complètement Tarantinesque ! De l'action, en veux-tu, en voilà, de l'humour en profusion, un protagoniste atypique qu'on adore, et un scénario digne des plus gros blockbusters américains. Artistiquement, c'est parfait. Atmosphère des années 80 très réussi, un détail et une profondeur à couper le souffle. Première œuvre d'un auteur à suivre. Je suis inconditionnellement fan.
Un road movie très rythmé dans l'univers du cinéma des années 80, Thelma et Louise, Tarantino, Fargo des frères Cohen..
L'on ne risque pas de s'ennuyer ....
Un bon aviseur doit savoir reconnaître une bonne bd. Il faut savoir faire preuve de discernement pour déceler le meilleur du médiocre. Après, on peut toujours essayer d’atténuer que le mauvais n’est pas aussi mauvais que cela etc… et faire un peu dans la langue de bois afin de préserver les intérêts des auteurs et des éditeurs. Je réserve pour ma part ce langage aux politiciens.
L’auteur que je ne connaissais pas à tout compris à la bande dessinée. Il sait introduire son histoire de manière plus que surprenante. Il sait maintenir un suspens. Il arrive même à nous faire aimer son héros qui ne prononcera pas un seul mot dans toute la bd ce qui est en soi un exploit. Bref, il possède tout les talents car il maîtrise toutes les techniques cinématographiques avec un découpage parfait.
Je suis toujours étonné de voir des auteurs accomplis qui n’ont toujours rien compris au bout de la cinquième bande dessinée qu’ils réalisent et qui sont toujours aux commandes quand on voit ces talents émergés et qui possèdent déjà tout en eux au bout de leur 1ère bd. Là encore, il faut du discernement. Mais que faites-vous les gars ?
Effectivement, si on aime Les 4 As et Bob et Bobette au point d’accorder 4 étoiles (j’aurais pu citer d’autres exemples), on aura sans doute un peu de mal avec cet univers. Et pourtant, c’est bien la reproduction des années 80 des USA non sans malice et humour. J’ai adoré les affiches publicitaires et les manchettes de journaux. C’était un véritable régal. Superbe travail. Que dire de plus ? C'est magistral pour ne pas dire flinguant.
Un opus de très belle qualité graphique au niveau couleur/composition/gestion des planches. Le scénario est de bonne facture et le côté année 80 est bien retranscrit.
Néanmoins nous avons le droit au quota couple de lesbiennes dont on aurait très pu se passer (n'apportant rien au final) !!!
Réalisation trés belle, des planches pleines de détails, et beaucoup de soins apportés aux couleurs.
Les péripéties un peu téléphonées et l'accumulation de références parodiques sont un peu lassantes, et j'attendais de découvrir le dénouement de l'histoire. [...]
De l'Action, du Suspense, un ART du bas de page respecté à la lettre, magistral j'attends la suite.
Jacques Ramirez est réparateur d'aspirateur. Il vit une vie tranquille mais son train train va basculer lorsque deux mafioso pensent le reconnaître. Ne serait-ce pas le grand tueur Ramirez? Ce fumier! Commence une véritable course poursuite. Jacques ne semble pas vraiment comprendre ce qu'il lui arrive. Il échappe aux dangers sans savoir comment. Le scénario fait les vas et vient entre Jacques qui subit de multiples attaques et le groupe de mafioso qui veut absolument obtenir sa vengeance. Les rebondissements sont multiples. Il faut dire que l'ensemble est plutôt musclé. Les scènes violentes s'enchaînent. Au fur et à mesure de la lecture, le mystère s'épaissit. Jacques Ramirez est-il vraiment celui que tout le monde recherche? Au fil des pages, le voile se lève et la fin n'apparaît que comme un début de l'aventure.
Le personnage de Jacques est impénétrable. Il n'a aucune expression faciale et ne semble pas ressentir quoi que ce soit. Muet, il subit la situation plus qu'autre chose. Autour de lui, gravitent de nombreux personnages tout aussi mauvais les uns que les autres. Tous les protagonistes possèdent une certaine noirceur que chacun laisse plus ou moins apparaître.
L'ambiance qui se dégage de cette lecture fait penser aux thrillers des années 80. J'ai véritablement accroché à cet univers musclé. L'esthétique se rapproche de celle des comics. Les traits sont noirs parfois épais. Les couleurs sont très vives et tranchés. Les décors foisonnent de détails. Chaque vignette est vraiment riche. Le choix esthétique colle parfaitement au sujet abordé et contribue à cette immersion totale dans l'univers de la mafia.
http://aufildesplumesblog.wordpress.com
On ne peut que féliciter le travail de l'auteur au niveau graphisme/couleurs sur cet album, c'est superbe. Cependant, j'ai trouvé certaines planches trop confuses, certaines cases trop détaillées, du coup l'oeil ne sait pas où se poser. J'ai du m'arrêter plusieurs fois pour piger le sens des phylactères ou qui fait quoi, qui dit quoi... et c'est dommage. Pour ma part, une bonne BD comme un bon film doit se lire sans interruption. En fait, comme beaucoup de BD actuelles, à l'impression, le dessin devient parfois tellement fin qu'on ne perçoit plus rien. La lisibilité est selon moi primordiale dans la réalisation d'une BD. L'histoire reste sympathique, l'humour est gentil, les pubs n'ont pas un intérêt incroyable mais c'est original. Un bon album à découvrir.
Le dessinateur s'est fait plaisir, le scénariste un peu moins… Cette BD a été unanimement accueillie comme un must to have, je ne suis pas du même avis.
Cette série sort du lot grâce à son univers et son dessin à couper le souffle. Comme souligné par beaucoup, on baigne en plein dans l'univers de Tarantino: flingues, grosses rouflaquettes, belles pépés, coupes afro,... Plutôt agréable. C'est rythmé, bourré d'action, ce qui est plutôt rare dans le domaine de la BD.
Par contre, au niveau scénar, c'est plutôt léger. Durant les 114 pages, on a droit à une course poursuite interminable qui finit par lasser. Autre gros point faible, à force de vouloir mettre trop d'humour par ci par là, les personnages perdent en crédibilité. Le mélange des genres est un équilibre subtil à atteindre. Ici, force est de constater que l'équilibre n'est pas atteint.
On attend le tome 2 pour se faire une vraie opinion.
Mise place d’un univers original , on attends la suite avec impatience
Une bd qui qui va plaire au plus grand nombre
Graphiquement splendide, tout y est superbe. Ceci dit, le suspense a beau être parfaitement tenu le scénario reste un peu maigre : Ramirez, réparateur d aspirateurs sourd et muet, est il le plus gros tueur du pays sur 114 pages...mais bon vrai c'est très bien fait
Scénario, dessins, mise en page, couleurs, univers, atmosphère, humour, les petits plus insérés ici ou là, excellents!
Excellent thriller sauce salsa, explosif et déjanté à souhait. Un scénario bodybuldé "à l'américaine", avec en prime pas mal d'humour, et un dessin et une colorisation façon "comics" très réussis. Je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi enlevé. Bravo.
Belle mise en page, scénario déjanté, beaucoup de références hilarantes.Excellent album. Vivement la suite...
Lecture très sympathique.
Je souscris à ce qui a été dit par mes camarades.
Les amateurs de Scorcese et Tarantino y prendront beaucoup de plaisir.
Le dessin est formidable et l'univers parfaitement détaillé et fourmillant de détails (publicités...)
Fortement recommandable.
Bon... j'ai vraiment pas accroché...
Des personnages qui se veulent décalés... mais qui ont l'air (trop?) stupide! Est ce que la caricature n'a pas été poussé un peu (trop?) loin pour les rendre "drôles" au détriment de la crédibilité?
Pour notre héros, tout l'incrimine! Sauf que c'est tellement gros qu'on n'y crois plus/pas... Ce ne sont que des concours de circonstances afin d'aiguiller le lecteur d'une façon. Un stratagème qui m'a beaucoup dérangé et déplu.
La suite sera sans moi...
cet album ne m'avait pas vraiment interpellé au départ du fait de ses couleurs trop flashs à mon gout et de son style graphique très éloigné de la ligne franco-belge que j'affectionne.
mais à force de lire des évaluations dithyrambiques j'ai fini par l'acheter.
bien m'en a pris car il est littéralement bluffant que ce soit au niveau du scénario et des dessins.
les couleurs étant pour le coup bien associées.
le style, très cinématographique, est beaucoup plus proche de Tarentino que d'Edgar P. Jacobs.
c'est une sorte d'OVNI dans le milieu de la bande dessinée.
j'ai beaucoup aimé et l'attente va être longue avant le tome 2.
J'ai longuement hésité à acheter cet album quand il est sorti. Les multiples critiques positives m'ont fait franchir le pas, et je ne regrette vraiment pas. Cet album est digne d'un bon film Américain, tant dans le scénario que dans le dessin, la couleur et même toute la lourde mise en scène autour de l'album. En effet, celle ci est particulièrement réussie. L'album est composé d'une introduction, de chapitres, de pages de pub, d'un résumé du prochain épisode, d'un générique, et d'un bonus sur le réalisateur Nicolas Pétrimaux... Même la couverture en jette et annonce d'emblée la couleur.
Le mélange d'action et d'humour des années 80 est très réussi. L'histoire est constituée d'un ensemble de petites choses, de petits détails qui nourrissent l'album (le fait que Ramirez soit muet, qu'il répare des aspirateurs, qu'il est une voiture pourrie, que les méchants soient un peu neuneu...).
Pour son premier album, l'auteur nous livre un album totalement abouti et particulièrement réussi. On a hâte de découvrir la suite.
La grande classe !
Un dessin vif et dynamique accompagné d’un scénario de la même trempe. Bourré d’action, d’une multitude de personnages charismatiques et dopté d’un ton décalé qui ferait presque rougir notre Fabcaro national. Une BD à ne pas raté !
C'est dans une ville de l'état d'Arizona, au milieu des année 80, que se déroule cette histoire. Jacques Ramirez travaille pour Robotop, une entreprise spécialisée dans la fabrication d'aspirateurs.
Ce brave Ramirez est un employé modèle et bien que muet, il est un réparateur hors pair.
Mise à part son chef, ses collègues de boulot ne tarissent pas de compliments à son égard, mais malheureusement la vie paisible de ce moustachu aphasique va s'arrêter net.
C'est une rencontre fortuite avec des membres de la pègre mexicaine qui va tout déclencher. En effet, ils sont persuadés d'avoir reconnu en Ramirez le plus terrible des tueurs à gages.
Hector le parrain du cartel ne va pas tarder à être prévenu et va envoyer ses hommes les plus aguerris pour le capturer.
Comme si cela ne suffisait pas, 2 jeunes femmes en cavale vont aussi croiser la vie de ce pauvre Ramirez.
Autant dire que la suite va être détonante, à la manière d'un chili con carne trop épicé, les rebondissements et les scènes d'action impressionnantes vont être légion !
Le découpage de l'histoire à la manière d'un film amplifie le ressenti et c'est avec de nombreuses palpitations que j'ai dévoré cet album.
Le dessinateur et scénariste de l'album est Nicolas Petrimaux, un auteur bourré de talent qui après s’être essayé au développement de jeux vidéos, au court métrage et autres métiers liés au graphisme, a décidé de réaliser son propre album de bande-dessinée et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il a bien eu raison.
L'album est une vraie réussite, la mise en page rompt avec les codes traditionnels et s'autorise une grande liberté dans le cadrage, ce qui donne une énergie particulière à la lecture.
La façon dont les rebondissements sont amenés est très bien pensée et les différents éléments de l'histoire s’enchaînent comme une partition parfaitement huilée, on pourrait presque se croire dans une salle de cinéma devant un bon film de Tarantino.
Les années 80 sont clairement mises à l'honneur et l'humour n'est pas en reste, j'ai adoré la R5 jaune de Ramirez et le featuring de Magnum.
Côté dessin un style semi-réaliste est utilisé avec des traits précis et détaillés, les couleurs sont vives et saturées dans le bons sens.
Un acte 2 serait prévu avec au menu une chasse à l'homme dans l'Arizona, si les prochains tomes sont du même calibre que le premier, cela deviendra certainement une série culte.
A lire de toute urgence !
(Tout mes avis sur : https://www.lebdtarien.com/)
Que du bon dans cet album. Riche, fun, dynamique et superbement réalisé.
C'est bien parti pour devenir un indispensable !
Cet album est un phénomène à plus d’un titre : son contenu est incroyablement riche tant sur au sujet de l'histoire que de l’action ou encore par les références qu’il évoque. Il témoigne de plus, de l’énorme quantité de travail fournie par l’auteur, Nicolas Petrimaux.
Par le travail réalisé et de par la densité de cet album, bien que dans genre tout autre, cet album rappelle Shangri-La de Mathieu Bablet. Ces bouquins sont des OVNI dans le monde BD-commercial actuel tant ils sont été pensés et conçus de manière très fine.
Le scénario est riche, comme je l'ai dit et côté narratif, on retrouve certains codes propres au comics ainsi que ceux des films des années 80. Tout ça est associé à des cadrages de toute beauté, c’est vraiment réussi !
L’histoire se développe sur 2 axes, le premier vous narre une succession quasi-directe d’événements du présent qui forme l'intrigue, le seconde évoque, avec un certain suspense, une histoire qui semble plus profonde et qu'il s'étale sur plusieurs époques. On notera que le second degré est très développé. J'ai beaucoup aimé la référence à Apple à travers les aspirateurs et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Là-aussi, c’est riche ! On note que les personnages sont tout aussi travaillés tant sur le fond que sur la forme.
Le dessin et la mise en couleur sont superbes. Les éléments de décors ainsi que les voitures sont également réussis.
Au rayon des petits défauts, si il faut en citer, je n'en citerais qu'un : tout ça est peu être un peu trop dense. Suivre tous ces personnages et leurs histoires, sur un tel rythme, peut paraître confus même si l'histoire est chapitrée. Car, au final, ce premier opus ne pose que des questions sans amener la moindre réponse.
Cependant, et malgré ça, ne passez pas à côté de cette lecture qui est un vrai bol d'air pur parmi les parutions actuelles.
Cet album réalise un buzz à sa sortie… et à juste titre ! Le mélange entre action, humour et série B fonctionne à merveille. Les clins d’œil et autres publicités apportent un plus indéniable et une touche d’originalité bienvenue. Ajoutons à cela quelques surprises et rebondissements dans le scenario et on arrive à un cocktail réussi. Vivement la suite !
c'est du pur bonheur, du très bon travail très original dans la présentation et nous amène à la fin avec l'envie de le relire de suite avec le sentiment de n'en avoir pas eu assez... on reste évidemment sur sa fin avec l'impatience de lire la suite.
Scénario, Dessin, Couleur, Mise en page, Ambiance, Humour... génial. C'est Blood ties par Tarantino... En espérant un second opus de même facture !
Seul petit bémol, le format étroit du livre.
Après Zombies nechrologies (que j'ai du coup très très envie de lire), l'artiste lyonnais Nicolas Petrimaux qui a bossé notamment sur le jeu vidéo Dishonored mets tout son talent pour un ride échevelé dans les films policiers des années 80', une lecture béate, sourire aux lèvres où vous passerez dix minutes sur chaque planches à admirer les couleurs flamboyantes, la minutie des arrières-plans et la précision des cadrages. Il faut flinguer Ramirez est une très grosse claque BD. Ce n'est que l'Acte I. Et c'est le premier album solo du bonhomme...
Il faut flinguer Ramirez est un album-concept. Un projet intégral où l'auteur s'est impliqué de la typo du titre au texte final en passant par l'habillage (des fausses pub et des transitions de chapitres en mode "XL"). Seule manque une bande originale Funk-jazzy pour que l'on se retrouve dans un film. Car dès le début Petrimaux annonce la couleur: "dessiné en mis en scène par...". Oui, il s'agit de mise en scène et non d'un simple scénario, c'est dit, assumé et totalement confirmé au long de ces 144 pages qui passent bien trop vite. J'avais eu un peu la même impression avec le Shangri-la de Bablet sur lequel on sentait l'investissement total d'un auteur. Ici aussi, dès la couverture on sent que l'on va avoir quelque chose de spécial. On est clairement dans l'affiche de cinoche B des années 70-80. Petrimaux se réclame de Tarantino et d'Edgard Wright et cela se sent (en un peu moins déglingue que chez Tarantino); tout respire le cinéma, est inspiré par le cinéma.
Le travail de colorisation en premier lieu est ce qui marque le plus. Il ne s'agit pas seulement de couleurs vives, l'auteur utilise des filtres pour salir ses images, donner une ambiance de vieille pellicule. Les planches m'ont beaucoup rappelé le formidable Tokyo Ghost de Sean Murphy, tant dans la colorisation très spéciale que dans le trait à la fois fruste et extrêmement précis. Petrimaux marque même un point sur son confrère américain par un encrage fort qui permet de contraster entre premiers plans très noirs et arrières-plans fins et extrêmement précis. Rares sont les auteurs à ne délaisser ainsi aucun plans de leurs images (Petrimaux annonce avoir passé 1 an à préparer et un an à monter l'album), ce qui montre l'investissement et la conviction mise dans le projet.
Ensuite la mise en scène donc... Le travail de découpage et le choix des plans est sidérante de réflexion et de pertinence. C'est la première fois que je passe autant de temps à zieuter une page montrant des employés en cravate dans une usine d'aspirateurs... La dynamique des cases (comme ce panache de fumée qui s'envole et nous hypnotise) montre un réel talent, jouant comme rarement sur les différents plans, enchaînements de cases et fil de textes. Pas un plan n'est standard, tout est pensé et sert la mise en scène donc. Totalement bluffant.Résultat de recherche d'images pour
Niveau ambiance, on est dans le rétro à fond, à base de lesbiennes braqueuses de banque, de gangsters mexicains semi-débiles et d'une Amérique reaganienne triomphante que l'auteur se fait un plaisir de dynamiter en remplissant son histoire et ses dialogues d'un venin savoureux (amoureux de Lupano vous allez être servis!). L'immersion est totale et même si l'on n'aime pas l'esthétique années 80 (c'est mon cas) la qualité du boulot est telle que cela ne pose aucun problème.Résultat de recherche d'images pour
Étonnamment il n'y a pas tant d'action que cela dans "Ramirez" car Petrimaux sait jouer sur les rythmes, donner envie, faire monter la tension et l'attente en nous en donnant juste ce qu'il faut pour repartir sans tout balancer. Le plus gros risque avec un album de ce type c'est que l'attente et l'envie sont tels qu'il ne faudra pas se louper sur la suite (série prévue en 3 Actes)...
A mesure que je m'enflamme je m'aperçois que ma chronique est finalement assez dérisoire: à un moment il ne reste plus qu'à plonger dans les aventures de Jacques Ramirez et à savourer (avec une musique Funk genre Isaac Hays et une bière!). Vivez ce chef d’œuvre de la BD, un incontournable pour tout amateur de BD et de cinéma. Cela fait très longtemps que je n'ai pas ainsi "vécu" une BD. Merci l'artiste!
A lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/06/08/il-faut-flinguer-ramirez
En tout premier lieu, je pense que c'est un roman graphique avec un découpage en chapitre.
L'originalité de cet album ce sont ces fausses pubs qui se trouvent à la fin de chaque chapitres.
Après une lecture approfondie, j'ai trouvé l'histoire excellente ou Nicolas Petrimaux nous entraîne dans un film digne de QuantinTarantino.
On retrouve tous les ingrédients d'un bon thriller, action, amour, sexe, drogue, bagarre, meurtre et du suspense, avec une histoire principale qui croise une histoire secondaire et quelques sauts qui nous plonge dans le passé. Bref ! Un très bon scénario.
Au niveau du dessin Nicolas nous montre tout son talent avec de magnifiques planches et un découpage digne d'un bon comics.
De plus les couleurs correspondent parfaitement à l'ambiance générale de la BD.
En résumé :
C'est une belle réussite d'une conception originale qui va parfaitement à l'histoire, un très bon album qui m'a fait beaucoup pensé à un comics, normal tout ce passe là-bas, aux U.S.A, avec une suite qui promet.
J'aurais aimé voir une version en noir & blanc afin d'admirer le superbe travail de Nicolas et en même temps faire une comparaison entre les deux versions (couleur et noir&blanc;).
A collectionner !
Les quelques commentaires précédents suffisent à bien décrire cette BD : Pêchue, loufoque, burlesque, survitaminée… Et surtout visuellement magnifique ! Autre qualité, l’excellente lisibilité des images comme du texte ; malgré le foisonnement de certaines planches, le lecteur n’est jamais perdu.
Après, cet album est clairement un tome d’introduction. En un mot le potentiel est énorme – peut-être s’agit-il même d’une nouvelle série culte à la Tyler Cross – mais c’est encore trop tôt pour le dire. Ce déchainement de virtuosité graphique et ces dialogues bien sentis tournent hélas un peu à vide et n’accouchent de pas grand-chose au final.
Bref, un bon moment de lecture mais je suis resté largement sur ma faim… Ça ne m’empêchera pas de me ruer quand même sur le 2° tome dès sa sortie pour confirmer (ou non) l’entrée fracassante de N. Pétrimaux dans la short list des auteurs qui pèsent.
Effectivement nous sommes en plein Tarantino en BD. Après, on aime ou pas ! J’ai un avis plutôt mitigé.
L’album est bon que cela soit le dessin ou l’histoire. Les intercalaires publicitaires « d’époque » entre les chapitres sont excellents. Mais… ce Ramirez, je le trouve un peu con et tête à claques ce qui est un poil gênant pour un personnage principal. Je ne vois pas ce qu’il essaye de prouver en sauvant un aspirateur des flammes d’un bâtiment qui vient d’exploser ? Il y a certainement un truc que je n’ai pas capté ou quelque chose qui sera dévoilé au prochain tome ?
Il faut reconnaître qu’il y a de nombreuses situations loufoques et que l’ensemble va à 100 à l’heure. Alors ? Laissez-vous quand même tenter par ce voyage au pays des aspirateurs et des flingueurs fous. Vous n'y trouverez aucune prise de tête et y passerez un bon moment de détente... de flingue.
Juste excellent !!! Du Tarantino en BD.... Rythmé, coloré, original, loufoque parfois, et un scénario au top.
Hâte d'avoir la suite (car il se doit d'en avoir une)
C'est un bon album, j'ai passé un un moment de lecture agréable et divertissant, mais il manque un petit quelque chose pour obtenir une meilleure notation.
Je suis mitigé. C'est ultra beau, la mise en scène est dynamique, la mise en page somptueuse, les nombreuses références sont rigolotes, mais il y a quelque chose qui me chagrine dans l'histoire : c'est too much, un peu trop dense et il manque l'effet waouh dans l'histoire qui rende le truc vraiment passionnant. En fait, l'histoire ne commence réellement que vers la fin, avec plein de zones d'ombres à éclaircir. C'est un premier tome introductif, certes bien amené, mais qui me frustre plus qu'autre chose.
Et clairement, ce premier tome" ne se suffit pas du tout à lui-même, il amène clairement une suite (il y a un explicite "Acte I" sur la couverture et un énorme "à suivre" à la fin).
En l'état, je ne l'achète pas à cause de ce manque de liant dans l'histoire et ce côté trop frustrant. Mais j'en recommande la lecture (3,5/5).
et il y aura une édition canal bd. ca va partir vite. hate e le recevoir..
il va falloir guetter ses ventes car ca promet!