I.R.$. (puis I.R.$)
22. La résurrection des condamnés
Une BD de
Stephen Desberg
et
Bernard Vrancken
chez Le Lombard
(Troisième Vague)
- 2021
Desberg, Stephen
(Scénario)
Vrancken, Bernard
(Dessin)
Marquebreucq, Bérengère
(Couleurs)
Reculé, Henri
(Lettrage)
Reculé, Henri
(Autres)
06/2021 (11 juin 2021) 46 pages 9782803676187 Format normal 426104
Connaît-on jamais vraiment quelqu’un ? C’est la question à laquelle doit répondre Diane, la femme de Larry B. Max. Son mari est-il le sénateur vertueux et bon père de famille qu’elle a épousé, ou un chevalier blanc ivre de sa mission dont l’intransigeance a poussé son bienfaiteur au suicide ? Larry, lui, enquête sur une autre identité : qui est Jonny, son accusateur de l’ombre ? Et son seul indic vient de mourir en n’ayant que le temps de lui indiquer un hôpital psychiatrique, théâtre idéal pour le dénouement de la plus hitchcockienne de ses aventures.
Cette album sombre dans le mélodrame...
Terminé les manigances politico-financières avec le suspense haletant des premiers albums...
Cette album présente une banale histoire de vengeance plutôt fade par rapport aux précédents album.
Vite lu, vite rangé...J'espère que la suite sera plus intéressante...
Je ressens aujourd'hui quelques lassitudes concernant un dessin qui commence tout doucement à sentir la facilité. On a souvent l'impression que lorsque Vrancken se retrouve en manque de documents/images pour l'aider à illustrer ses planches, il a tendance à faire de gros raccourcis au niveau du découpage et ne se prend dès lors plus trop la tête pour aller jusqu'au bout des choses. Cela donne des scènes parfois (visuellement) difficilement compréhensibles. Notons pourtant qu'il est aidé au niveau des crayonnés par Henri Reculé. Le scénario ne casse pas non plus trois pattes à un canard et le "cycle" annoncé prend définitivement du plomb dans l'aile. Je me souviens des premiers IRS... Ils (les auteurs) avaient tout compris. A force d'expérimenter (le dessin) et rallonger (l'histoire) on finit par se dire que Larry devrait prendre des vacances afin de sortir de la tourmente dans laquelle ses auteurs l'ont laissé.
C'était présenté et vendu comme un nouveau cycle abordant la politique américaine. Il y a évidemment tromperie sur la marchandise car c'est plutôt la psychiatrie qui était visée. De là, à dire qu'il n'y a qu'un pas entre les deux, je ne m'aventurerais pas sur ce terrain...
Les auteurs ont certainement voulu nous présenter un Larry B. Max moins froid et plus humain. Je ne dis pas que cela décrédibilise ce personnage mais c'est un pari risqué.
Je trouve que les dessins sont réussis dans l'ensemble et les femmes sont plutôt jolies ! Il y a un certain dynamisme que j'aime bien. Cela reste un dessin propre mais qui manque parfois d'un peu d'âme.
Le prochain combat de notre héros est déjà annoncé dans un discours qu'il livre en conférence de presse. Il va s'attaquer contre tous ceux qui, à travers le monde, se font des milliards de dollars en profitant de l'écologie et du réchauffement climatique. Les écologistes vont avoir bien du souci à se faire ! On a hâte de voir cela mais il ne faudra pas dévier du sujet annoncé !