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(note: 7/10)
Dans Tokyo, l’épidémie se répand à une une vitesse incroyable. Hideo, anti-héro aux troubles schizophrènes, assiste aux attaques zombies avec un mélange d’incompréhension et de lâcheté.
Les cadres rigides de la société japonaise, tels que la courtoisie et l'effacement de l'individu, lui font prendre des risques insensés, comme celui de partager un taxi avec un couple de personnes visiblement infectés. De la même manière, Hideo n'utilise pas son fusil pour se défendre, car il applique avec un soin maladif la loi sur la détention des armes à feu.
Comme chez de nombreux manga-ka (Tezuka, Otomo, etc), on retrouve la satire acerbe des américains, et de leur occupation militaire sur l'archipel.
Ce tome continue de suivre le 1ier jour de l'épidémie en quasi-temps réel, ce qui donne une sensation d'immersion, mais aussi une rythme lent au récit.
Hideo fuit le centre-ville de Tokyo, où la densité de population multiplie la progression de la pandémie. Il prend les transports publics pour finalement trouver à se cacher dans la mer des arbres, célèbre foret très dense au pied du mont Fuji. Il y rencontre une jeune fille, qui ne sait pas encore les drames qui se jouent dans la mégapole.
C'est dans le 3ème tome de "I Am A Hero" que - enfin, dirons certains - le projet de Hanazawa fait complètement sens : scènes d'angoisse profondément malaisantes, comme celle du taxi avec ses passagers contaminés, mais toujours tempérées d'un humour absurde revigorant, brèves explosions gore assez insupportables, et surtout magnifiques passages introspectifs, comme cette nuit de terreur que notre piètre héros passe dans la forêt des suicidés... Tout cela fonctionne à merveille au long de ce tome puissant et obsédant. On peut certes objecter au dessin, qui oscille entre hyper réalisme et grotesque outrancier, mais il est impossible de nier la force de la belle idée centrale de "I Am A Hero", qui est que la société japonaise est tellement figée dans ses règles et ses conventions que, même zombifiés, ses membres continueraient à s'accrocher aux codes de comportement qui leur ont été inculqués. A suivre donc, et avec enthousiasme.
(note: 7/10)
Dans Tokyo, l’épidémie se répand à une une vitesse incroyable. Hideo, anti-héro aux troubles schizophrènes, assiste aux attaques zombies avec un mélange d’incompréhension et de lâcheté.
Les cadres rigides de la société japonaise, tels que la courtoisie et l'effacement de l'individu, lui font prendre des risques insensés, comme celui de partager un taxi avec un couple de personnes visiblement infectés. De la même manière, Hideo n'utilise pas son fusil pour se défendre, car il applique avec un soin maladif la loi sur la détention des armes à feu.
Comme chez de nombreux manga-ka (Tezuka, Otomo, etc), on retrouve la satire acerbe des américains, et de leur occupation militaire sur l'archipel.
Ce tome continue de suivre le 1ier jour de l'épidémie en quasi-temps réel, ce qui donne une sensation d'immersion, mais aussi une rythme lent au récit.
Hideo fuit le centre-ville de Tokyo, où la densité de population multiplie la progression de la pandémie. Il prend les transports publics pour finalement trouver à se cacher dans la mer des arbres, célèbre foret très dense au pied du mont Fuji. Il y rencontre une jeune fille, qui ne sait pas encore les drames qui se jouent dans la mégapole.
C'est dans le 3ème tome de "I Am A Hero" que - enfin, dirons certains - le projet de Hanazawa fait complètement sens : scènes d'angoisse profondément malaisantes, comme celle du taxi avec ses passagers contaminés, mais toujours tempérées d'un humour absurde revigorant, brèves explosions gore assez insupportables, et surtout magnifiques passages introspectifs, comme cette nuit de terreur que notre piètre héros passe dans la forêt des suicidés... Tout cela fonctionne à merveille au long de ce tome puissant et obsédant. On peut certes objecter au dessin, qui oscille entre hyper réalisme et grotesque outrancier, mais il est impossible de nier la force de la belle idée centrale de "I Am A Hero", qui est que la société japonaise est tellement figée dans ses règles et ses conventions que, même zombifiés, ses membres continueraient à s'accrocher aux codes de comportement qui leur ont été inculqués. A suivre donc, et avec enthousiasme.