Hypnos (Galandon/Futaki)
2. La disciple
Une BD de Laurent Galandon et Attila Futaki chez Le Lombard - 2019
04/2019 (19 avril 2019) 56 pages 9782803672820 Grand format 363134
Paris, 1919. Alors que la Conférence de la paix se prépare, Camille utilise ses talents d'hypnotiseuse pour détrousser un riche bourgeois. Démasquée, elle tombe entre les mains du Colonel Brunaire, redoutable chef des services secrets. Pour éviter le bagne, il lui faudra mettre son don au service du pouvoir.
comme pour le 1er tome, j'ai beaucoup aimé le scénario.
l'histoire est prenante de bout en bout.
les dessins m'ont bizarrement moins plus que dans l'album précédent.
mais ils restent de très bonnes qualités.
j'attends la prochaine aventure avec impatience.
Je reste sur un avis mitigé, à la lecture de ce second album. Un dessin très original, agréable, avec un jeu de couleurs qui en accentue le contraste et le plaisir de la lecture.
Mais... je crois avoir identifié ce qui m'avait gêné dans le 1er album, avec une difficulté pour bien identifier les différents personnages, en particulier masculins. Trop de ressemblances et de similitudes qui créent une certaine confusion dans le scénario.
Il y a un je ne sais quoi dans le dessin, en comparaison du premier tome, qui nous propose un album moins réussi. Il est toujours bon mais différent. Et j’ai trouvé Camille, l’héroïne, moins belle. Son visage est plus coupé à la serpe dans le tome deux. Tous ces arrondis dans les formes qui donnaient un charme incontestable ont quasiment disparus. Sag Warum ? Comme dirait la chanson de Camillo Felgen.
Heureusement, il y a le scénario de Laurent Galandon qui lui est plein de surprises. Camille, toujours manipulée par le policier Brunaire, va avoir l’agréable ou désagréable surprise d’apprendre que son mari n’est pas mort à la guerre mais est devenu un espion russe sous la coupe de Trotski. Les dons d’hypnotiseur de celui-ci doivent servir à soulever le monde ouvrier de France à un jour donné. L’affrontement entre Camille et son mari devient alors inévitable surtout que leur fille Adèle, déjà dépendante du bon vouloir de Brunaire, sera le point névralgique de cette lutte. Celle-ci, apparemment, n’en sortira pas mentalement indemne.
Cette histoire s’engloutie à la vitesse grand V et seul le dessin vient perturber un scénario bien ficelé. Cela dit, le dessin du premier tome aurait été calqué sur celui du deuxième, j’aurais dit super tome 2. Ma question, pourquoi modifier le graphisme ?