Hoka Hey !
Une BD de Neyef chez Rue de Sèvres (Label 619) - 2022
10/2022 (26 octobre 2022) 222 pages 9782810202294 Grand format 458306
Dès 1850, les jeunes amérindiens étaient internés de force dans des pensionnats catholiques pour les assimiler à la nation américaine. En 1900, la population des natifs en Amérique du Nord avait diminué de 93%. La plupart étaient morts de nouvelles maladies importées par les colons, d'exterminations subventionnés par l'état, et lors des déportations. Georges est un jeune Lakota élevé par le pasteur qui administre sa réserve. Acculturé, le jeune garçon oublie peu à peu ses racines et rêve d'un futur inspiré du modèle...
Sortez la loupe les ami(e)s !
Je salue avant toute chose le travail colossal de l'artiste. Mais...
Attention, jeunes auteurs ! L'outil numérique peut vous desservir !!! Vous agrandissez à l'infini vos dessins sur écrans mais vous oubliez le rendu papier... Ici, le texte est imprimé deux fois plus petit qu'une BD des années 80/90. Et certains détails sont illisibles donc perte de temps à les travailler... Dommage.
J'ai trouvé le rendu des couleurs assez fade et sans contraste. Des éléments se superposent, habit marron sur fond cabane marron par exemple, çà ne fonctionne pas. Cependant, il y a de très belles planches et des compositions assez dynamiques. Une sorte de beauté un peu lassante... L'absence de variation de la taille de police et des bulles n'aide pas à dynamiser l'ensemble. C'est pourtant la base narrative de la bande-dessinée ! Exemple, l'irlandais qui crie de l'autre côté de la rivière. Et c'est quasiment tout le long comme çà...
Je n'ai pas trouvé Little Knife très charismatique ni même les comparses. Certains dialogues semblent sortir de la bouche de l'auteur, retranscrivant la philosophie indienne, et pas de celle des personnages. Le scénario est assez linéaire et méritait plus de tension et de mystère.
Un bon album certes, un peu fastidieux à lire pour moi, de part la finesse du texte et du trait. Je m'attendais à mieux...
Sans vouloir comparer, je conseillerais plutôt :
Undertaker, Bouncer ou Jusqu'au dernier.
Je viens de terminer la lecture.
J'ai grandement apprécié, il n'est pas uniquement question de "l'aventure", tout au long de la lecture on apprend à les connaître et ça compte, on s'attache (ou pas) aux personnages.
Il y a bien des lectures dans cette BD, la vengeance, l'apprentissage, la liberté, la culture, etc...
Les dessins sont réussis, parfois magnifiques, parfois moins détaillés. Mais 220 planches pour seulement 23€, c'est un défi.
C'est dommage que les ciels soient entachés de nomvreux petites bavures qui desservent le dessins (j'ai failli le ramener à la librairie en pensant à un defaut).
Je ne suis pas fan non plus de certains effets visuels numériques (ombres des feuilles, effets de lumière).
Cette BD reste pour moi une véritable réussite, bravo à Neyef et Label 619.
J'ai maintenant très envie de la prêter, puis la ranger dans ma bibliothèque et la laisser reposer quelques années avant de l'ouvrir à nouveau.
Une ode à une culture amérindienne piétinée par les blancs...
Encore une, une de plus ?
Oui, si on veut. Mais franchement réussie, dessin et mise en page superbes, somptueux, édition soignée, et un scénario tout sauf manichéen. La culture Lakota est mise en avant, mais les personnages (hyper attachants) ne sont pas que des anges, loin de là. 222 planches, il ne m'en a fallu pas plus d'une dizaine pour rentrer dans l'histoire et ne plus en ressortir.
Du plaisir, rien que du plaisir !
J’ai trouvé le dessin et la mise en couleur exceptionnels. La découpe des planches est très bien pensée. Le dessin des personnages et les grandes étendues sauvages sont superbes.
Par contre, côté scénario, je suis un peu moins emballé. On nous laisse à penser que les minorités indiennes pour se faire valoir devaient être ultraviolentes… C’est vraiment cet aspect de violence gratuite, voire quelquefois gore, qui m’a plutôt déçu. Non pas que les dessins m’ont choqué, mais l’inutilité de mettre cette violence autant en valeur. Les personnages sont à la fois héros et antihéros, évidemment, ce n’est pas tout rouge ou tout blanc, mais les Blancs sont presque tous les gros méchants...
Un bon gros one shot de plus de 200 planches qui mérite d’être lu, mais pour ma part, je ne le garderai pas dans ma collection.
Une superbe BD d'apprentissage, illustrée par un dessin somptueux, dans un style proche du dessin d'animation japonais. L'ambiance crépusculaire du récit est magnifiquement retranscrite, rendant la lecture envoutante. Une dernière chevauchée vengeresse et épique pour un peuple meurtri ... Du très très grand western !
Hoka Hey ! est un récit de chevauchée qui captive surtout par son ambiance. On pourrait croire que l'histoire se passe à Guingamp. Il n'en est rien : on est tout le temps en extérieur dans la nature sauvage de l'ouest américain sauf vers la fin où on finit en ville (mais toujours pas Guingamp). Le dessin est sympathique, les couleurs bien rendues. Dommage que ce soit un peu entaché par des petites traces noires (des oiseaux ?) dans certains ciels (notamment sur la couverture). Le rendu global m'est apparu aussi un peu terne (peut être dû à un papier qui boit un peu trop l'encre). Malheureusement j'ai trouvé les dialogues et les choix scénaristiques très inégaux. C'est surtout dans le dernier tiers que ça pêche jusqu'à un dénouement décevant. Je ne peux pas en dire plus pour ne rien dévoiler mais il me semble que certaines résolutions auraient pu être mieux écrites (et il y en a d'ailleurs des très bonnes, radicales comme il faut tout en restant réalistes). Bref, ce n'est pas pour moi un chef d'œuvre ni un indispensable mais c'est quand même dans le haut du panier.
En Avant !
C’est la traduction littérale du titre en langue Lakota, clin d’œil à la série Blueberry, où les auteurs utilisent abondamment ce cri dans les bulles, pour illustrer les offensives des Sioux et autres Apaches...
Car cette BD s’inscrit dans les nombreuses mutations du western, depuis les années 60. En d’autres termes, elle fait du neuf avec du vieux.
Entièrement scénarisée et dessinée par Neyef (artiste montant de l’écurie Label 619...), l’histoire est résolument progressiste, dans l’ère du temps : les personnages principaux (Little Knife, No Moon... et aussi un enfant, qu’ils et elle prennent sous leurs ailes, quoiqu’on dirait un Mexicain...), sont essentiellement issus des minorités opprimées (Amérindiens, Irlandais...). La nature y est omniprésente et le discours presque écologique (animisme Lakota).
Le découpage est moderne, sans fioriture. Les dessins sont beaux, si ce n'est que j’ai commencé à apprécier les dessins vers le milieu de l’album seulement (magnifique feu de camps sous les étoiles, au détour d’une page...). D’ailleurs, les paysages chaleureux adoucissent l’album... entrecoupé sinon de scènes violentes : âmes sensibles s’abstenir, comme on dit...
Le scénario est intéressant, quoique les dialogues ne m’ont pas emballé (c’est pas Charlier...). Les protagonistes principaux, pour ne pas dire les héros, sont loin d’être lisses : comme on s’y attend un peu, ça tue du pionnier blanc... mais le patriarcat amérindien est lui aussi sévèrement critiqué.
De fait, les personnages chevauchent librement, se perdant parfois, sans autre projet que de survivre, échapper à un chasseur de prime... et se venger. Déracinés, méfiants vis-à-vis de la « civilisation » qui les entoure, ils n’ont plus que des repères triviaux, eux aussi... Comme des adolescents en quête d’identité, d’émancipation, d’un apprentissage différent..
Or, la violence y est souvent gratuite, excessive même, la conception de la justice étant comment dire... particulière. A vivre en dehors des limites, il est naturel d'en arriver à une forme de bestialité.
C’est bien ça qui me choque, ainsi que le regard toujours plus acide sur les colons, dégénérés, et aussi sur les Amérindiens, non plus perçus comme des sauvages, mais comme une civilisation tout aussi cruelle.
Au final, si j’ai apprécié le progressisme de cette œuvre, reflet de notre propre société, ainsi que la qualité du travail de son auteur, je reste dubitatif quand à l’objectivation de cette violence. Je lui préférerais l’intensité suggérée, celle du trait ardent de Giraud...
Mais au moins, j’aurais appris ce que veut dire « Hoka Hey ! ».
Tout simplement ce que j'ai lu de mieux en 2022.
Dessin superbe, rythme, narration, identité/ création des personnages.
Emotionnellement très fort, une BD à laquelle je n'ai pas arrêté de penser une fois terminée.
Fait déjà parti des classiques à avoir dans sa bédéthèque selon moi !
L'introduction est une véritable tuerie au sens propre comme au sens figuré. J'ai véritablement adoré et cela donne le ton pour l'ensemble. Bref, cela ne fera pas dans la concession.
Il est question de la culture indienne qui se perd totalement sous le joug de l'envahisseur. On va voir également les dernières poches de résistance pour retrouver la dignité. Un enfant indien qui a été recueilli par les blancs va retourner aux sources de son peuple, certes de force mais cela lui fera sans doute le plus grand bien.
Les personnages sont excellents car ils sont fouillés psychologiquement. Il y a une véritable consistance dans cette œuvre. Le déroulement de l’histoire est non seulement fluide mais également très bien conçu. Il y a une certaine maturité que j'apprécie.
Nous avons un beau graphisme hyperréaliste de haute tenue où la mise en couleur procure véritablement une beauté stupéfiante aux cases. Par ailleurs, une mise en page attrayante renforce et complémentarise l’ensemble. J'ai été charmé par ce dessin par un auteur Neyef que je ne connaissais pas vraiment. Les paysages de western sont par exemple grandioses. C'est un véritable plaisir de lecture !
Seul bémol que j'ai trouvé : quelques fautes d'orthographe comme sur le mot « stétoscope » qui s'écrit normalement stéthoscope. Je fais également des fautes mais dans une œuvre destinée à la vente, cela fait tâche.
Maintenant, j'ai été emporté par le souffle épique de ce récit parfois triste et violent mais totalement magnifique et émouvant dans le message véhiculé comme ce cri de liberté en langage lakota.
L'auteur Neyef a vraiment placé la barre très haut avec cet Hoka Hey qui tient à la fois du chef d’œuvre et du coup de cœur. Certes, je fais dans l'éloge mais elle est plus que méritée. 5 étoiles. Pour la petite histoire, je suis allé courir l'acheter sitôt lu car c'est un indispensable dans toute bibliothèque qui se respecte.
Merci Neyef. Avec de telles œuvres la bande dessinée en ressort grandie.
Emotionnellement très fort HOKA HEY est un hymne à la nature sauvage et aux peuples qui la respectent. Un chant désespéré parmi les plus beaux.
(A lire en écoutant le chant « Lakota Lullaby » en boucle)
C’est très, très beau. L’histoire est plutôt convenue et efficace, ce qui prime ici est le sentiment de fin d’un monde qui se dégage de l’œuvre…
Mon avis va détonner dans l'ambiance générale. Certes je ne me suis pas ennuyé lors de la lecture de ce livre. C'est vrai aussi que les paysages sont beaux et particulièrement bien dessinés. Mais (il y a bien sur un "mais" sinon j'aurai mis 4 ou 5), j'ai trouvé l'apologie de la violence trop exagérée. Les personnages n'évoluent pas au fil de l'histoire, sauf l'enfant qui de naïf et idéaliste matérialise la conscience de ses origines indiennes dans la violence et la vengeance.
Si l'on compare avec les grands westerns cinématographiques par exemple "il était une fois dans l'ouest" la vengeance y est dans ce cas une catharsis et elle s'entremêle avec d'autres éléments d'histoire qui évitent de tomber dans le manichéisme. Alors qu'ici tout est gratuit et vain, même si Neyef donne des justifications dans le passé des personnages . Mais ce n'est pas suffisant pour donner du corps au récit et de l'épaisseur aux héros.
J'ai lu le livre d'un trait, cependant je n'ai pas eu en le refermant, l'impression d'une épopée ni d'une grande histoire. Il pourrait y avoir 100 pages de plus et des péripéties supplémentaires que cela n'y changerait rien.
En complément, il y a aussi des fautes d'orthographe qui nuisent (un peu) à la qualité du livre.
Ce 'one-shot' est magistral à tous les niveaux: découpage, dessins, écriture des personnages, dialogues, décors… Une réussite qui tire son épingle du jeu avec une historie racontée du point de vue des Amérindiens (c'est assez rare pour être soulevé).
J'avais peur d'une œuvre manichéenne sans grand nuance: il n'en est rien, bien contraire, l'auteur donne à réfléchir à différents moments sur la nature humaine de façon globale.
Une œuvre-somme qui se hisse aisément parmi les meilleures de l'année 2022 et de la décennie en cours.
Je ne suis habituellement pas très "BD western" , mais là, j'ai été bluffé tant au niveau graphisme que du scénario !
Bravo à Neyef !
Tout est magnifique dans cet album : scénario, graphisme et dessin. Un des tout meilleurs albums de BD que j'ai jamais lus
Amateurs de western, courez chez votre libraire les yeux fermés, puis ouvrez-les grands pendant quelques heures non stop devant ces 220 pages époustouflantes.
Ex-cep-tio-nnel ! Ca vous fout les poils des bras à l'équerre (c'est pas souvent).
Immense bravo et merci à NEYEF.
La BD de l'année 2022
Une véritable pépite. Un album magnifique au graphisme époustouflant. Plus de 220 page d'évasion et de bonheur
une pépite.
dessin magnifique,
scénographie superbe,
histoire prenante
et le tout dans une durée supérieure à la normale et que malgré cela l'on a pas envie de quitter
Un magnifique western vu par le prisme des indiens.
Très loin des poncifs habituels et des clichés du méchant indien contre le colon blanc qui apporte la civilisation.
Cet ouvrage sans concession nous montre toute l'étendue de la culture et de la philosophie indiennes, face au racisme bête et crasse du cow boy américain. La question de savoir qui est le sauvage ne se pose même plus.
Très beau graphiquement, avec un travail superbe sur les lumières.
C'est âpre, violent et profond.
Une quête qui se suit intensément. Un must de l'année 2022.
Cette aventure nous transporte dans les grands espaces de la jeune nation américaine. Georges, un enfant indien, recueilli et élevé par un pasteur, se retrouve, par un concours de circonstance, au milieu d'un trio de hors-la-loi. Deux d'entre eux transpirent l'amertume d'un passé qui les a marqué à vie mais éprouvent tout de même de la compassion, voir de l'affection envers le jeune Georges. Le troisième, quant à lui, s’accommode de cette vie de bandit avec philosophie.
Sur un fond d'Amérique encore en construction, avec les atrocités qu'on peut y associer (racisme, acculturation, violence, ...), les personnages de cette BD sont tout sauf tièdes et font transparaître quelques bons côtés mais aussi les pires travers de la nature humaine. Si vous cherchez un moyen de retrouver Foi en l'humanité, ce n'est peut-être pas ce livre qu'il faudra choisir.
J'adore de format de livre qui est équivalent à 2 ou 3 volumes et qui nous permet d'avoir l'histoire dans son ensemble sans avoir à attendre la suite durant plusieurs mois. Hoka Hey! a un scenario soigné qui vous tient en halène jusqu'au bout. Les dessins sont vraiment sympas et nous plongent dans une incroyable atmosphère de Far West.
A lire!!!
la meilleurs découverte de l'année! de l'aventure, des tronches; du flingue, des bisons, des chevaux, de superbes paysages, pas de lourdeurs scénaristique, pas trop de blabla, n'hésitez plus!
Des dessins à couper le souffle qui retranscrivent bien cette atmosphère du Grand Ouest Américain.
Un scénario sans concession qui ne lâche rien et va jusqu'au bout, même de la violence, car il y en a. Et beaucoup!
Mais cette violence est visuellement atténuée par la finesse du dessin.
Quand même 2remarques (qui font que je vote 4 et non 5sur5):
1) 220pages, c'est fabuleux, mais c'est aussi long à lire quand on aime détailler les planches. Alors, j'ai survolé certains passages. C'est dommage! Et accessoirement, ça gâche un peu le plaisir en tenant en main un livre qui est lourd.
Certaines planches auraient pu être condensées et l'histoire de certaines rencontres (rarement positives...) auraient pu être évitées, même si rien n'ennuie.
Ceci dit, ça évite un "tome2"!
2) C'est écrit petit!!! Certes il y a beaucoup de dialogues, mais du coup j'ai comparé avec d'autres BD. Effectivement, c'est bien écrit petit et c'est parfois un peu compliqué pour mes yeux capricieux!
Mais, finalement: quel bonheur cette BD!!!!
super !!! magique !!! A classer dans le TOP 10 des BD de la bibliothèque.
Quand on commence on ne peut plus le lâcher et on arrive à la fin en se disant : déjà.
Bravo !!!
BD MAGNIFIQUE où les Indiens sont les héros et pas les cow-boys !!
Rue de Sèvre a mis le paquet sur l’édition, grand format, papier épais, couleur mate.
Le western de l'année !!!
Mais que c’est beau !
La lecture de « Hoka Hey ! » m’a mis le même genre de claque que "Jusqu’au dernier" pour ceux à qui ça parle. Une immersion totale dans un western sauvage et violent, ponctué de respirations poétiques, spirituelles et humanistes.
Et c’est aussi et surtout un choc esthétique. Certaines planches sont d’une beauté irradiante et j’ai passé de longues minutes à les contempler pour m’imprégner de l’atmosphère qui s’en dégage.
Et cet univers graphique si spectaculaire est idéalement relayé par un scenario à la fois simple et captivant où tout est parfaitement dosé : des personnages complexes et magnifiques, de sombres desseins qui infusent au fil des pages, des scènes d’action millimétrées sans filtre ni complaisance, des pauses contemplatives grandioses, des questionnements ambivalents où rien n’apparait jamais évident, de l’émotion en pagaille... Cette histoire, pour simple qu’elle soit, est donc d’une richesse incroyable. Elle déroule avec beaucoup d’intelligence le fil de la quête d’identité et des phénomènes de déculturation et d’acculturation, avec la liberté comme valeur cardinale.
J’avoue tout de même garder quelques menues réserves ici ou là, notamment sur la fin. Elle est tout à fait cohérente mais semble juste un peu précipitée. Cela peut donner un sentiment de raccourci qui contraste avec le rythme général de l’album. Mais qu’il est impossible de ne pas pardonner tant l’ensemble est éblouissant.
Le travail de Neyef, auteur seul aux commandes de ces 224 pages, est vraiment colossal. C’est à n’en pas douter une des BD de l’année. Qui bénéficie en plus d’un superbe travail d’édition et d’un prix, pour une fois, plus que correct. Comme quoi le label 619, même passé chez Rue de Sèvres, reste un gage de qualité.
Bravo Neyef et chapeau bas !
Hoka Hey.
Neyef.
Étant déjà fan du travail de Neyef j'avais hâte de découvrir cette nouveauté, mais là c'est du grand art !!!
Le dessin est magnifique, que dis-je, il est somptueux !!♥️
Pour ma part, l'immersion a été totale, j'avais l'impression de chevaucher aux côtés des personnages, cela est sûrement aussi dû au grand format de cet album, qui soit dit en passant est tout simplement magnifique en terme de finitions, une habitude aquise pour tout les adeptes du Label 619.
L'auteur nous offre là une belle aventure humaine, d'amitié, de vengeance et de recherche d'identité.
Cette histoire est toute simplement belle, réaliste et aussi très dure, Neyef, qui pour ce one shot, s'occupe du scénario, du graphisme ainsi que de la couleur réussi à allier l'action, l'émotion et la contemplation avec beaucoup d'intelligence et nous offre là, sans conteste à mon goût, une des meilleures bd des ces dernières années.
Un must have!!!
Foncez vous ne serez sûrement pas déçu.
Véritable chef d'oeuvre.
L'objet, d'abord, est de toute beauté: fidèle à la collection 'Label 619', le volume est un grand format, avec dois toilé, papier épais et mat pour sublimer le trait et la colorisation.
Je ne reviens pas sur l'histoire, qui est résumée ci-avant.
Le récit est très bien construit: il y a avant tout de l'humanisme dans cette histoire même si le destin des protagonistes est violent dans le Far-West. Pour le dire en une seule phrase, tirée de la bouche de Georges: "Quant à la haine, je ne vois pas de quoi vous voulez parler... tout cela n'est qu'une question d'amour."
Le dessin est réaliste et très bien exécuté. Le trait de Neyef est autant capable de retranscrire les émotions des personnages que de souligner le mouvement des actions. Et le découpage laisse la part belle à de magnifiques cases de paysages.
La couleur, vive et parfaitement contrastée, accompagne parfaitement le tout.
Cet album est un must have de toute collection qui se respecte. Il constituera le cadeau idéal à placer sous le sapin à la fin de l'année!
Une belle claque pour cette fin d'année,
Le dessin est original et superbe
L’intrigue est simple et du coup, puissante.
Pas de complexité , de multiples rebondissements, rien de tortueux.
Les personnages vivent leur parcours.. et nous aussi.
C’est juste intense.
J’ai tourné la dernière page avec des étoiles dans les yeux !
Mon grand coup de coeur
Un western humaniste qui nous transporte dans les grandes plaines de l'Amérique. Des dessins de paysage époustouflants, une galerie de personnages très attachants, beaucoup d'émotions. C'est captivant de bout en bout.
Une superbe réussite dans une édition remarquable.
Magistral de bout en bout : dessins impressionnants, histoire captivante, émotions à gogo.
L’édition est de plus de toute beauté pour un prix très correct.