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Le trait est vif, les personnages typés, les décors intéressants, les cadrages variés, le coloriage compétent. D'où vient alors ce sentiment de lassitude à la lecture ? Le sujet est pourtant prégnant, quoique méconnu dans les détails réels par la plupart des lecteurs néophyte en généalogie mérovingienne et qui ont dû se contenter de quelques Timours il y a un demi-siècle...
Le problème, c'est l'ampleur de cette généalogie, justement ! D'une case à l'autre on passe d'une génération à la suivante en évoquant simplement les turpitudes, puis le décès d'un roitelet. Et on reste sur notre faim quand aux détails. Si la vie de Charlemagne est abondamment évoquée, une foultitude de ses aïeux et descendants sont réduits à la portion congrue. On n'aurait pas pu scinder la période en plusieurs tomes sans tomber dans le romanesque, car peu d'informations d'époque ont survécu. Pourtant, meurtres, empoisonnements, énucléations, tortures, mariages de rêve, conquêtes, ne manquent pas. Souhaitons que des scénaristes y trouveront leur pain bénit pour développer quelques sagas.
La formule utilisée, faire raconter le récitatif par les personnages, est lassante, terriblement répétitive et si peu efficace qu'il a fallu rajouter neuf pages de texte explicatif à la fin. Une bien piètre utilisation du potentiel de la BD, instrumentalisée par l'utilisation abusive du label « pour les nuls » pour attirer le gogo...
Le trait est vif, les personnages typés, les décors intéressants, les cadrages variés, le coloriage compétent. D'où vient alors ce sentiment de lassitude à la lecture ? Le sujet est pourtant prégnant, quoique méconnu dans les détails réels par la plupart des lecteurs néophyte en généalogie mérovingienne et qui ont dû se contenter de quelques Timours il y a un demi-siècle...
Le problème, c'est l'ampleur de cette généalogie, justement ! D'une case à l'autre on passe d'une génération à la suivante en évoquant simplement les turpitudes, puis le décès d'un roitelet. Et on reste sur notre faim quand aux détails. Si la vie de Charlemagne est abondamment évoquée, une foultitude de ses aïeux et descendants sont réduits à la portion congrue. On n'aurait pas pu scinder la période en plusieurs tomes sans tomber dans le romanesque, car peu d'informations d'époque ont survécu. Pourtant, meurtres, empoisonnements, énucléations, tortures, mariages de rêve, conquêtes, ne manquent pas. Souhaitons que des scénaristes y trouveront leur pain bénit pour développer quelques sagas.
La formule utilisée, faire raconter le récitatif par les personnages, est lassante, terriblement répétitive et si peu efficace qu'il a fallu rajouter neuf pages de texte explicatif à la fin. Une bien piètre utilisation du potentiel de la BD, instrumentalisée par l'utilisation abusive du label « pour les nuls » pour attirer le gogo...