Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Les cookies sur Bedetheque.com :
Nous respectons votre vie privée, et n'utilisons que des cookies internes indispensables au fonctionnement du site.
En savoir plus Fermer
De Talbot Bryan, j'avais surtout retenu la série Grandville. En l'espèce, on est loin de cet univers mi-uchronique. C'est une bd qui traite d'un sujet assez tabou à savoir l'inceste sur un mode résolument réaliste.
Cette bd semble basée sur des témoignages réels d'enfants abusés sexuellement, l'album est une dénonciation intelligente de l'inceste et des comportements psychologiques qui y sont associés.
L'illustration est hyper réaliste, sans que jamais les agressions du père ne soient explicitement montrées. Bryan Talbot a fait le choix d'ancrer son histoire dans la réalité puisqu'il s'est inspiré de modèles vivants et a effectué de nombreux repérages des lieux. Après un chapitre londonien, le récit va se poursuivre dans la campagne et plus précisément à Lake District, la région anglaise des lacs.
Un album très personnel qui véhicule un message résolument positif. Notons qu'en Angleterre et aux Etats-Unis, cette bd sert d'outil aux services sociaux et judiciaires pour engager les victimes à ouvrir le dialogue. On estime qu'une fille sur trois serait agressée avant ses 18 ans.
Environ 90% des violences sexuelles sont commises, non par le stéréotypes de l'étranger à l'imperméable qui hante les cours des écoles, mais par un parent proche de sexe masculin. Un tel sujet est beaucoup trop important pour rester en marge. Plus on en parlera dans la société, dans les fictions, plus les victimes auront de chance de réaliser que c'est chose fréquente, qu'elles peuvent en parler, qu'on les croira et que cela cessera. Bref, une démarche de l'auteur que je soutiens pleinement.
De Talbot Bryan, j'avais surtout retenu la série Grandville. En l'espèce, on est loin de cet univers mi-uchronique. C'est une bd qui traite d'un sujet assez tabou à savoir l'inceste sur un mode résolument réaliste.
Cette bd semble basée sur des témoignages réels d'enfants abusés sexuellement, l'album est une dénonciation intelligente de l'inceste et des comportements psychologiques qui y sont associés.
L'illustration est hyper réaliste, sans que jamais les agressions du père ne soient explicitement montrées. Bryan Talbot a fait le choix d'ancrer son histoire dans la réalité puisqu'il s'est inspiré de modèles vivants et a effectué de nombreux repérages des lieux. Après un chapitre londonien, le récit va se poursuivre dans la campagne et plus précisément à Lake District, la région anglaise des lacs.
Un album très personnel qui véhicule un message résolument positif. Notons qu'en Angleterre et aux Etats-Unis, cette bd sert d'outil aux services sociaux et judiciaires pour engager les victimes à ouvrir le dialogue. On estime qu'une fille sur trois serait agressée avant ses 18 ans.
Environ 90% des violences sexuelles sont commises, non par le stéréotypes de l'étranger à l'imperméable qui hante les cours des écoles, mais par un parent proche de sexe masculin. Un tel sujet est beaucoup trop important pour rester en marge. Plus on en parlera dans la société, dans les fictions, plus les victimes auront de chance de réaliser que c'est chose fréquente, qu'elles peuvent en parler, qu'on les croira et que cela cessera. Bref, une démarche de l'auteur que je soutiens pleinement.