Hellboy (Delcourt)
16. Le Cirque de minuit
Une BD de
Mignola, Mike
et
Duncan Fegredo
chez Delcourt
(Contrebande)
- 2018
Mignola, Mike
(Scénario)
Fegredo, Duncan
(Dessin)
Gianni, Gary
(Dessin)
Stewart, Dave
(Couleurs)
Moscow☆Eye
(Lettrage)
Mignola, Mike
(Couverture)
Stewart, Dave
(Couverture)
Trait pour Trait
(Autres)
Capuron, Anne
(Traduction)
01/2018 (03 janvier 2018) 98 pages 9782413001898 Format comics 318713
Deux récits distincts sont proposés dans cet album. Un très jeune Hellboy s’enfuie loin du B.P.R.D. et échoue entre les griffes de démons de l’Enfer, regroupés dans un bien mystérieux cirque… Dessin de Duncan Fegredo. Hellboy reprend la mer, après un naufrage sur une île, et croise la route d’un vaisseau fantôme. Il est fait prisonnier par l’équipage qui veut le vendre à un cirque. Dessin de Gary Gianni.
Ce seizième volume des aventures de Hellboy, "Le Cirque de minuit", regroupe deux romans graphiques scénarisés par Mike Mignola et parus ces dernières années.
Le premier met en scène Hellboy Junior faisant le mur du siège du B.P.R.D. pour retrouver au clair de Lune un ancien chapiteau de cirque (Hellboy: The Midnight Circus, 2013). D’apparence abandonné, il se révèle plus vivant, bizarre et fantastique qu’il n’en a l’air et les créatures, bonnes et mauvaises, qui l’habitent ne tarderont pas à le faire savoir à Hellboy. La philosophie de l’histoire, sur la soif de découverte d’un enfant et les dangers qui l’accompagne, est très belle et bien adaptée au jeune démon. Et il faut souligner le dessin de Duncan Fegredo qui livre de très belles illustrations pour la partie onirique de l’histoire.
Le second roman graphique prend place après l’histoire "The Island", publié en VF dans le tome 7 "Le troisième souhait" (Hellboy: Into the Silent Sea, 2017). On y retrouve Hellboy, en barque, rencontrant un navire de retour des Amériques et ramenant avec lui une terrible malédiction. Enchainé au mât par son capitaine, Hellboy joue un rôle essentiellement contemplatif dans ce cauchemar marin jusqu’à ce que des indésirables ne tentent de monter à bord et tâtent sa poigne d’enfer. L’histoire est bonne et revisite le classique de la malédiction ramenée des Amériques et le dessin tout en finesse et en détails de Gary Gianni lui sied plutôt bien.